La France mobilise ses mercenaires pour dénigrer le défilé militaire algérien
Par Abdelkader S. – Le défilé militaire organisé à l’occasion du 70e anniversaire du déclenchement de la glorieuse Révolution armée qui a bouté la France coloniale hors d’Algérie est resté en travers de la gorge du pourvoir français. Tout a été fait pour saboter médiatiquement la célébration de cet événement cher aux Algériens, mais qui donne de l’urticaire aux nostalgiques de l’Algérie française de l’autre côté de la Méditerranée. Une série d’articles avait précédé la fête du 1er Novembre dans des médias stipendiés, à l’exemple d’Al-Quds Al-Arabi, dans les colonnes desquels des mercenaires de la plume, parfois algériens, ont mis la main à la sale besogne, moyennant cachet.
En France, c’est la chaîne officielle du Quai d’Orsay qui, dans son édition arabophone, a invité deux clairons français d’origine libanaise pour «éclairer» l’opinion arabe sur les «véritables raisons» qui ont poussé le «régime algérien» à exhiber son potentiel militaire. Pour l’un des deux, Antoine Basbous, le défilé militaire «était surtout destiné à l’intérieur pour faire peur à l’opposition, d’autant que le hirak a réussi à renverser le régime de Bouteflika». L’invité de France 24 a argué que l’Algérie n’avait pas besoin de montrer sa puissance de feu puisqu’«aucun pays étranger ne menace son intégrité territoriale». Ce même Antoine Basbous tient un langage complètement différent quand l’armée française étale son armada chaque 14 juillet sur le sol et dans le ciel de Paris.
L’outil de propagande pro-marocain officiel français a également invité ce qu’il a présenté comme étant un avocat spécialisé dans les affaires de demandes de cartes de séjour pour commenter un événement de portée géostratégique et géopolitique. Le ridicule présentateur de l’émission, faussement intitulée «Face à face», en a fait l’introduction sans rougir. Le racketeur des demandeurs d’asile, qui s’est exprimé dans un accent libanais prononcé, a été chargé, lui, d’affirmer que l’armement algérien était «désuet» et que le défilé «était, en réalité, un musée à ciel ouvert, parce que les équipements exposés datent pour la plupart des années 1970 et sont complètement surannés». Le présentateur, acquiesçant tel le chien de Pavlov, encourageait, tout sourire, les deux cornemuses à persévérer dans leur monologue.
France 24 et l’ensemble des médias dominants français ont perdu toute crédibilité lorsqu’ils ont démontré leur soumission totale à l’Etat profond français – lobbies, services secrets, pouvoir, franc-maçonnerie, CAC 40, etc. A l’intérieur, les manifestations des Gilets jaunes, réprimées férocement par la police de Macron, ont montré à quel point ces distillateurs de haine ont pesé de tout leur poids pour manipuler l’opinion française en montrant les travailleurs opprimés réclamant plus de justice comme des voyous, des casseurs et des ennemis de la République.
Après l’intervention militaire russe en Ukraine, provoquée par les sérieuses menaces que l’OTAN belliciste faisait peser sur la sécurité de la Russie et, avant cela, le coup d’Etat téléguidé à partir de Washington pour placer un vassal des Etats-Unis à Kiev, le pouvoir français s’est mis à détourner l’argent du misérable contribuable pour financer l’armée ukrainienne, creusant la dette abyssale de la France jusqu’à atteindre près de 4 000 milliards. Puis, après l’acte de résistance palestinien du 7 octobre 2023 et le début du génocide déclenché deux jours plus tard par Israël à Gaza, qui se poursuit à ce jour, les médias soumis au régime contesté de Macron se sont fait les complices de l’armée nazie d’Israël, obéissant servilement aux ordres du Crif et de la Licra, véritables pouvoirs parallèles à la solde de l’entité sioniste en France.
Le conflit qui fait rage en Ukraine, et qui se poursuit au Proche-Orient, a démontré que la victoire dans une guerre se joue sur le terrain, et que l’échange de tirs de missiles et les assassinats ciblés ne font qu’en retarder la fin et augmenter le nombre de victimes. Cette réalité, les experts militaires qui ont convaincu le Quai d’Orsay de faire piailler les deux Franco-Libanais sur le plateau de France 24 la connaissent mieux que quiconque. Ils savent surtout que l’armée algérienne dispose également d’un matériel ultrasophistiqué dont elle ne s’amusera pas à en révéler l’existence et qu’elle réserve pour le jour J. Quant aux redoutables forces spéciales, qui ont broyé la machine terroriste islamiste financée par la France de Mitterrand dans les années 1990, elles ne sont pas là pour faire de la figuration. Cela aussi les théoriciens français de la guerre en sont pleinement conscients pour les avoir vues à l’œuvre.
A. S.
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