Scandale Kamel Daoud : Gallimard prend les Algériens pour des imbéciles

Antoine Gallimard
Antoine Gallimard. D. R.

Par Houari A. – S’il y avait encore une once de doute sur la persistance maladive de l’esprit colonial dans l’âme du gotha politique, médiatique et culturel français, l’éditeur Gallimard vient de la dissiper. En réaction à la dénonciation du scandale qui éclabousse son «écrivain» fétiche du moment, Kamel Daoud, dont le témoignage d’une victime du terrorisme islamiste durant la décennie noire a révélé l’imposture, cette maison d’édition, au lieu d’enquêter sur la véracité des accusations proférées par la rescapée d’un massacre commis en Algérie par le GIA dans les années 1990, s’est empressée de démentir toute relation entre le contenu du roman Houris et les faits narrés sur une chaîne de télévision privée algérienne.

Le communiqué des éditions Gallimard est d’une arrogance inouïe. «Si Houris est inspiré de faits tragiques survenus en Algérie durant la guerre civile des années 1990, son intrigue, ses personnages et son héroïne sont purement fictionnels», décrète Antoine Gallimard, dans un communiqué répercuté par les médias français, ce lundi. «Depuis la publication de son roman, Kamel Daoud fait l’objet de violentes campagnes diffamatoires orchestrées par certains médias proches d’un régime dont nul n’ignore la nature», réagit-il, en adoptant l’attitude habituelle des cercles anti-algériens dominants dans les sphères politique, médiatique et culturelle françaises.

«Après l’interdiction du livre et de notre maison d’édition au Salon du livre d’Alger, c’est au tour de son épouse, qui n’a aucunement sourcé l’écriture de Houris, d’être atteinte dans son intégrité professionnelle», surenchérit-il, en élevant la parole de son auteur au rang de verset biblique. C’est que Gallimard sait que si Kamel Daoud tombe, il entraînera fatalement sa maison d’édition dans sa chute vertigineuse. La divulgation du scandale par les médias algériens est le fait du «régime» qui «a interdit» tout livre sur les événements tragiques qui ont ensanglanté l’Algérie pendant plus de dix ans et qui «ont fait 200 000 morts, selon les chiffres officiels», dixit Gallimard, qui reprend à son compte les statistiques macabres puisées de la littérature islamiste et les attribue aux autorités algériennes.

Le communiqué de Gallimard est une insulte à l’intelligence des Algériens, et sa teneur ne fait que confirmer la complicité de cette maison d’édition dans l’escroquerie intellectuelle baptisée Houris et qui achève de mettre à nu le détournement du drame algérien à des fins de règlement de comptes mémoriel avec l’Algérie. Cette Algérie qui a infligé une gifle retentissante au pouvoir raciste et néocolonial actuel, après avoir fait échec au plan de François Mitterrand d’instaurer un régime théocratique et une économie de bazar dans l’ancienne colonie, incarnés par sa monstrueuse créature, le FIS, ancêtre d’Al-Nosra, qui «fait un bon boulot en Syrie», d’après l’attestation du président du Conseil constitutionnel français.

H. A.

Comment (13)

    Ouchen azguar
    18 novembre 2024 - 22 h 17 min

    Je ne sais pas si c’est nous qui sommes devenus trops intelligents ou si c’est eux qui deviennent de plus en plus stupides .
    J’opte évidemment par soucis de transparence pour la seconde version.

    Dans 49 kilomètres, on arrive à Troyes (49-3)
    18 novembre 2024 - 22 h 06 min

    Question justice, vous pouvez toujours attendre avec les menteurs patentés de France. Voyez l’épisode sarah knafo ou la justice en bandoulière déclare qu’il aurait fallu que le pays soit mis à sac pour prétendre à confondre ses propos diffamatoires . Économiquement parlant, il aurait fallu perdre des millions d’euros pour en gagner 15 pu sinon il reste Julien Courbet avec des s.m.s au prix du r.s.a.

    Thidhetss
    18 novembre 2024 - 22 h 03 min

    La vérité est enfin révélée au grand jour..
    Comme j’avais déjà soutenu dans ma dernière contribution d’il y a deux semaines, que ce
    Kam.Dao, était un voyou, un abuseur, viol…
    La justice doit le convoquer pour violation des secrets médicaux et infraction au code d’éthique et de déontologie, commit par sa conjointe, psychologue de son état.
    Plus dure sa chute…

    Anonyme
    18 novembre 2024 - 21 h 40 min

    On ne les lâchera pas.

    DZ
    18 novembre 2024 - 21 h 14 min

    apres tout le mal quils ont fait subir aux algeriens ils perpetuent leurs manigances contre l algerie avec la complicite des idiots utiles

    Anonyme
    18 novembre 2024 - 21 h 02 min

    Une vraie brave dame avec une santé de fer Mash Allah qui arrive à faire son p’tit training en parlant et pas pour dire de la merde concernant Kamel David et son patron sioniste des éditions Gallimard.Écoutez là jusqu’à la fin ça vaut le détour bien-sûr si AP valide ce commentaire et cette vidéo.
    https://youtu.be/TJ1vDZQytzc?si=elXupyU2GI_w0oGf

    El Katibia
    18 novembre 2024 - 21 h 02 min

    C’est à ce moment précis que l’on est sensée se battre comme des chiffonniers jaloux et jalouses j’usqu à la mort de notre (compatriote) et sa grande « réussite » chez fafa auréolé du prix du meilleur bougnoul de service.

    DZ31
    18 novembre 2024 - 20 h 19 min

    Toutes maisons d’éditions,écrivains,historiens et journalistes français savent parfaitement que Kamel Daoud est un plumitif au sens péjoratif et que ses « ouvrages » n’ont rien de littéraire.
    Tout est purement politique et il n’y a rien de tel à leurs yeux que de manipuler un pantin animé par le complexe du colonisé,un haineux qui déverse sa haine sur l’islam et les musulmans et qui dénigre ses origines et sa propre histoire.
    Daoud finira par subir le même sort que la france a réservé aux harkis.

    DZ
    18 novembre 2024 - 20 h 13 min

    IL FAUT ESTER GALLIMARD ET DAOUD EN JUSTICE ET PAS LACHER L AFFAIRE

    Mohamed El Maadi
    18 novembre 2024 - 20 h 02 min

    Le prix Goncourt attribué à Kamel Daoud n’est qu’une farce grotesque, une mascarade littéraire qui n’a rien à voir avec la qualité de l’écriture ou l’innovation artistique. Gallimard, en confirmant ce prix, ne fait que mettre en lumière ce que nous savions déjà : le Goncourt n’est rien de plus qu’un prix politique, un outil de propagande culturelle déguisé en reconnaissance littéraire.

    La « mise au point » de Gallimard concernant les accusations de plagiat contre Daoud est d’une naïveté confondante, si ce n’est d’une complicité cynique. Cette maison d’édition autrefois prestigieuse se retrouve aujourd’hui dans la position peu enviable d’un benêt qui s’est fait enguirlander par un auteur dont l’intégrité est plus que douteuse. Gallimard semble prêt à s’entêter dans un parti pris qui pourrait lui coûter cher, tant sur le plan financier que sur celui de sa réputation.

    Les preuves de la tromperie de Daoud existent, et il est pathétique de voir Gallimard se voiler la face, refusant d’admettre qu’ils ont peut-être été dupés par un charlatan littéraire. Cette obstination à défendre l’indéfendable ne fait que souligner la décadence d’une industrie littéraire plus préoccupée par les ventes et le sensationnalisme que par l’authenticité et l’intégrité artistique.

    Il est risible de voir comment certains admirateurs de Daoud, vivant en Algérie, ont tenté de me discréditer pour avoir osé faire une analyse psychologique de leur idole. Ces tentatives désespérées de censure ne font que confirmer la justesse de mes propos. Quand la vérité dérange, ses détracteurs recourent à l’intimidation et à la pression, preuve s’il en fallait de la fragilité de leur position.

    En fin de compte, cette saga autour de Daoud et de son prix Goncourt n’est qu’un symptôme de plus de la maladie qui ronge le monde littéraire contemporain. Un monde où la complaisance et le conformisme politique sont récompensés, où le plagiat est défendu bec et ongles par des éditeurs aux abois, et où la critique honnête est étouffée par ceux qui ne supportent pas que l’on remette en question leurs icônes de papier mâché.

    Gallimard ferait bien de se préparer, car les éléments prouvant la supercherie de Daoud ne tarderont pas à émerger. Et quand la vérité éclatera au grand jour, ce ne sera pas seulement la réputation de Daoud qui en pâtira, mais aussi celle de tous ceux qui se sont obstinés à le défendre malgré l’évidence. Le monde littéraire français se dirige vers un réveil brutal, et il ne pourra s’en prendre qu’à lui-même pour avoir nourri en son sein le serpent de la médiocrité et de la tromperie.

    Gallimard a osé!!!! Le fric avant tout chez ces escrocs de la littérature.
    18 novembre 2024 - 19 h 17 min

    J’ai lu avec attention la réaction de Gallimard et j’en suis choquée… mais je pense l’être moins que la victime de Daoud et son escroc de femme.

    Dans un esprit très colonial, Gallimard a osé mettre en doute la parole de la jeune victime en allant jusqu’à donner son nom et son prénom et parler de « campagne de dénigrement ».

    Pour Gallimard, une arabe est forcément une menteuse d’ailleurs le prix Goncourt n’a pas été remis à un algérien mais à un français! Et oui Daoud est français et c’est surement pour le remercier d’avoir chanté la marseillais lors de la cérémonie de la remise de son décret de nationalité que les pseudos intellectuels lui ont donné le prix Goncourt.

    Soutien à la victime qui a vu sa vie volée et qui voit à présent son nom jetée comme une menteuse.

    Elle est victime des islamistes mais aussi du couple escro Daoud et de Gallimard qui ne vaut pas mieux que les islamistes.

    Quand on vole la vie d’une patiente, on a la pudeur de ne pas la ramener mais apparemment ces capitalistes qui misent sur des escrocs n’ont aucune pudeur et aucune morale.

      Anonyme
      18 novembre 2024 - 21 h 33 min

      Patience, tout ce monde va etre trainée dans la boue, après Matzneff, ils auront Daoud

    Elephant Man
    18 novembre 2024 - 19 h 09 min

    Pour être synthétique et perspicace …oui Narcisse c’est moi, et percutante : le monde entier sait parfaitement qui a crée armé et finance le terrorisme occidentalosioniste dit islamISTE auquel a participé le terroriste Kamel Daoud en bref QUI TUE QUI !
    Vous accordez de l’importance à ce qui n’en a absolument pas KD ce faux Algérien effectivement makhnazi faux écrivain et agent franco-makhnazi-sioniste de ces maîtres.
    Qu’attend l’État Algérien pour lui retirer la nationalité Algérienne ainsi qu’à son acolyte makhnazi Sang-Sale …
    En conclusion : pour reprendre @Anonyme 12/12/18 :
    Quand BHL et Finkielkraut soutiennent un arabe, il faut qu’il soit pro-israélien donc anti-Palestinien, anti-musulman, anti-Algérien et renégat. C’est la surenchère dans l’infamie qui consolidera sa réputation. KD l’a bien compris. Quand ils n’auront plus besoin de lui il deviendra un « magma » (le mot est de De Gaulle) infréquentable.. ».

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