Daoud, Sansal, Palestine : l’Algérie provoque un séisme en France
Une contribution du Dr Abderrahmane Cherfouh – Les dernières invectives anti-algériennes désormais coutumières des traîtres avérés Boualem Sansal et Kamel Daoud devenus les porte-parole attitrés des médias de l’extrême droite française et du mouvement sioniste et accessoirement écrivains de leur état nous révèle bien le séisme profond qu’a provoqué la position de l’Algérie au sein de la France fasciste – qui par son soutien quasi indéfectible à la cause palestinienne et son rejet total du génocide pratiqué par l’Etat génocidaire d’Israël contre le peuple palestinien sous l’œil bienveillant des Etats-Unis et de leurs vassaux européens et assimilés, s’est attirée le courroux des révisionnistes et des négationnistes français qui ont aussitôt déclenché une riposte ubuesque, ridicule à la Don Quichotte qui ne fera jamais long feu et qui sera voué à l’échec.
Le mérite des déclarations provocatrices, injurieuses et des contrevérités historiques flagrantes d’essence raciste de Sansal et de Daoud, deux mercenaires de la plume et de la parole, auteurs portés au pinacle par ceux-là mêmes qui se déchaînent sauvagement contre notre pays, c’est qu’il met à nu toute la complexité du champ politique français clochardisé, devenu méconnaissable et incontrôlable et n’obéit à aucune logique.
Si on suit leur «logique», désormais tous ceux qui écrivent et s’expriment en soutenant les causes justes, conformément aux principes de la Charte de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes sont des ennemis à combattre par l’extrême droite française et son allié, le mouvement sioniste et dans le prolongement, tous ceux qui ne s’alignent pas sur les thèses prônées par le sionisme et qui osent encore leur tenir tête sont taxés d’antisémites indépendamment de leurs origines ou de leur nationalités.
C’est à cet égard que les discours de ces deux renégats qui se déclarent sans rougir ni blêmir qu’ils sont plus Français que les Français ont donné du grain à moudre à la France de Macron, de Marine Le Pen, de Bernard-Henri Lévy, d’Eric Zemmour de Xavier Driencourt le corrompu et consorts, qui ont fait du sionisme et du racisme l’oxygène dont qu’ils respirent et la matière dont ils se nourrissent et nourrissent leur relais.
A la différence de la France de Charles de Gaulle, de Jacques Chirac qui n’avait pas cautionné la guerre contre l’Irak, la France de nos jours a en grande partie perdu ses principes et viré à l’extrême droite, assumant désormais sans complexe sa position d’un Etat vassal des Etats-Unis et d’un allié inconditionnel de l’Etat génocidaire d’Israël.
Cette France sans queue ni tête, clochardisée à l’extrême, devenue ingouvernable, soumise, capitularde a une apparence : un Président insignifiant, illégitime, un gouvernement fantoche et une assemblée hétéroclite. Elle a une réalité : un chef, à savoir les Etats-Unis omniprésents et omniscients qui lui dictent les directives à suivre et à s’aligner sur sa politique et la contraint, par exemple, à s’enrôler dans sa guerre contre la Palestine. Vers cette réalité convergent en fait tous les fils qui motivent et animent les adeptes et les soldats de la doctrine sioniste, leurs acolytes, leurs sympathisants qui se relayent pour durer et se perpétuer et qui ne tolèrent aucune opposition, ni opinion contradictoire.
Cette convergence s’inscrit dans la logique qui baigne le système français. Elle en constitue la matrice. Elle fut longtemps recouverte par un flou artistique savamment entretenu qui avait pour fonction de donner l’illusion d’un pays démocratique, patrie des droits de l’homme et berceau de la Déclaration universelle des droits de l’homme alors que la réalité a un autre visage et nous impose une autre interprétation.
Le résultat se découvre aujourd’hui dans toute sa perversion. Dans cette France hostile, revancharde, en déliquescence, l’industrie de la propagande sioniste a propulsé sur le devant de la scène une pléthore de pseudo-journalistes devenus experts dans la ruse et par la manipulation de l’information, n’hésitant pas à utiliser des procédés très raffinés et diaboliques pour avilir l’autre, l’impliquer, l’épuiser, le discréditer. Une armada composée de tous les recalés de l’histoire qui hante les réseaux sociaux et déverse sa haine et son venin sur tous les esprits libres, ceux qui ne leur ressemblent pas et s’opposent à leurs idées nauséabondes. Parmi ces procédés, il en est un qu’on pourrait appeler la «technique de salissage», tellement bien conçu qu’il pourrait devenir un modèle et une référence dans le domaine de l’hypocrisie et de la calomnie. Un ramassis et une racaille de tout acabit qui écument matin et soir les plateaux de télévision totalement acquis à la cause sioniste se contentant de crier et de hurler, la bave à la bouche, des clowns qui se grattent le bouton à grand renfort de mimiques, de grimaces et onomatopées à défaut d’humanisme et de riches idées.
Parmi les esprits libres qui les combattent et leur tiennent la dragée haute en les poussant dans leur dernier retranchement et en dévoilant avec précision et minutie avec preuves à l’appui leurs effets néfastes leur parti-pris flagrant, leur partialité, leur cynisme, leur politique du «deux poids, deux mesures», on peut citer les Algériens qui ont été de toutes les batailles, les premiers sur le front à dénoncer cette droite et extrême droite fasciste, considérant que le racisme n’est pas une opinion mais un délit. C’est d’ailleurs un délit pénal.
Trop répéter le terme raciste est contreproductif, certes, mais ce mouvement France-Israël n’est pas seulement composé de quelques théoriciens des races : c’est un mouvement d’idéologie identitaire positionné extrême droite, dont le propos avoué ouvertement par certains est une France blanche, chrétienne, extirpée de toutes les composantes étrangères.
Kamel Daoud, Boualem Sansal et toute cette extrême droite française totalement acquise à la cause sioniste finiront dans la poubelle de l’histoire.
Face à ce jeu malsain de cette racaille qui vise à détruire notre histoire écrite avec le sang de nos martyrs et à porter atteinte à nos valeurs et à tout ce qu’il y a de plus sacré en nous, à savoir notre immense territoire, notre fibre sensible, nos sentiments patriotiques, notre légendaire Révolution, les mémoires de nos martyrs, des Algériens de toutes parts, libres penseurs et autres sont montés au front pour dénoncer les travers xénophobes, ultranationalistes – fascisants de cette nouvelle France qui n’a pas encore compris que l’Algérie est un pays souverain qui a évolué et changé et n’a pas peur d’en découdre avec tous ceux qui touchent à son intégrité territoriale et à son honneur. Pour l’exemple, Sansal doit répondre de ses actes et doit les assumer devant la justice. Aucune complaisance ne doit être tolérée qui sera considérée par l’extrême droite française, ces ennemis de l’humanité, des causes justes et des droits de l’homme comme une faiblesse. Il y va de la réputation de l’Algérie.
«Si nous venons à mourir défendez nos mémoires !» avait déclaré l’un des neuf chefs historiques de la Révolution algérienne, Didouche Mourad qui est tombé au champ d’honneur les armes à la main dès le début de la Révolution. Les Algériens n’oublieront jamais vos mémoires et défendront jalousement les 2 381 741 km2 de leur immense territoire.
A. C.
(Canada)
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