Robert Ford : le conseiller du GIA et du FIS en Algérie n’a pas appris la leçon
Par Kamel M. – L’officier de la CIA Robert Ford, qui a occupé le poste factice d’ambassadeur en Algérie, après avoir été conseiller à l’ambassade des Etats-Unis dans les années 1990, au firmament du terrorisme islamiste, est réapparu hier, après l’offensive des groupes islamistes armés à la solde d’Israël et de la Turquie en Syrie, où ces derniers avancent vers la capitale Damas. L’équivalent américain du Français Xavier Driencourt a expliqué, sur la chaîne de propagande qatarie Al-Jazeera, le pourquoi du comment de cette attaque fulgurante dans un pays qu’il connaît bien pour y avoir été détaché par son gouvernement en tant, là aussi, qu’ambassadeur de façade.
Pourtant, Robert Ford avait admis lui-même que lui et l’establishment américain qu’il représentait avaient fait fausse route. «Beaucoup de dirigeants et de responsables, dont moi-même, avons commis des erreurs monumentales dans le traitement du conflit syrien», avait-il confessé dans une tribune publiée dans le média saoudien Al-Arabiya. «Aussi devons-nous faire preuve d’humilité et de remords», avait-il écrit.
«Nous devons garder à l’esprit les limites de ce que l’intervention étrangère peut réaliser dans les guerres civiles qui éclatent dans des pays tiers», avait affirmé Robert Ford, en rappelant les «leçons du Vietnam et des attaques du 11 Septembre». «Les Etats-Unis ont dû apprendre ces mêmes leçons à nouveau en Irak», avait-il souligné, tout en avouant que le régime syrien a résisté, que Bachar Al-Assad demeurera au pouvoir, l’appelant à «s’atteler à l’instauration d’une véritable réconciliation» en Syrie.
L’ancien faux ambassadeur des Etats-Unis en Algérie, dont le bureau était devenu, au milieu des années 1990, lorsqu’il était conseiller politique auprès de la chancellerie américaine à Alger, une annexe pour les dirigeants islamistes et les chefs terroristes, revient à la charge et change de discours, sur un canal subversif, Al-Jazeera, pour servir de contrepoids à la réunion de la Russie, de l’Iran et de la Turquie à Doha.
Ce dangereux agitateur était invité sur les plateaux de télévision américains durant le mouvement de contestation en Algérie en 2019 pour mettre son grain de sel à nouveau dans la situation interne de l’Algérie, poussant à la chute de l’Etat et à l’adoubement d’un nouveau pouvoir à la solde des Etats-Unis et d’Israël.
K. M.
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