Pourquoi la déroute brutale de l’armée syrienne effraie le régime marocain

FAR moucherons marocains
L'armée marocaine est une garde royale élargie. D. R.

Par Mohamed K. – Les outils de propagande et les moucherons marocains ont été lâchés par les services secrets marocains pour s’en prendre à l’Algérie après la chute du président syrien, Bachar Al-Assad, en promettant à l’Algérie le «même sort». Or, cette campagne a été lancée par le régime de Rabat pour cacher sa propre peur face à ce qui l’attend, si bien que le conseiller du roi – à vrai dire, le vice-roi – André Azoulay, en l’absence du monarque malade, convoque réunion sur réunion secrètes pour penser une refonte radicale de l’armée et des services de sécurité du royaume.

C’est que l’une des raisons qui ont accéléré la défaite des forces armées régulières syriennes tient à la nature même de cette armée, dans un pays à l’unité fragile, comme les Etats voisins qui l’entourent, notamment le Liban. Face à l’assaut soudain du groupe islamiste armé Tahrir Al-Sham, une déclinaison d’Al-Qaïda et de Daech, deux mouvements terroristes créés par la CIA, les soldats n’ont pas tiré ne seule cartouche, indiquent des sources fiables, sans que l’on sache s’ils ont reçu l’ordre de capituler sans résister ou s’ils ont eux-mêmes décidé de ne pas continuer à mener une guerre sans fin.

En Syrie, l’armée est confessionnelle. Elle a été créée par le père de Bachar Al-Assad dans le cadre du parti Baath. Mais la crainte d’un renversement du régime chiite par la majorité sunnite a fait que le recrutement des soldats s’est fait sur une base sectaire et non nationaliste, ayant pour mission essentielle de défendre la primauté de la minorité au pouvoir sur le reste de la population syrienne composée également de Druzes et de Kurdes, entre autres. Les premiers ont, dès la prise de pouvoir par les islamistes, revendiqué leur allégeance à Israël, tandis que les seconds réclament déjà une zone autonome dans le nord du pays, sous la protection des Etats-Unis.

La peur du Makhzen trouve son origine dans la nature de ses propres forces armées royales, lesquelles, comme leur nom l’indique clairement, ont été formées pour défendre la monarchie qui domine le territoire marocain sous le contrôle de la France, et non pas le pays en tant que tel. Dès lors, en cas de guerre, les soldats de Mohammed VI risquent fort de rendre les armes, refusant de mourir pour une famille régnante prédatrice qui affame le peuple. Une armée, du reste, sous-équipée, constituée uniquement pour mater toute tentative d’insurrection et de sorte qu’elle ne puisse pas mener un coup d’Etat, déboulonner le roi et instaurer un régime républicain.

Contrairement à l’armée royale marocaine, l’ANP a démontré, tout au long de l’histoire, depuis sa création au lendemain de l’indépendance, qu’elle ne voue fidélité qu’à la nation, héritière de l’Armée de libération nationale (ALN) et attachée au serment des pères de la Révolution qui se sont sacrifiés pour cette terre bénite par le sang des martyrs. Le soldat algérien ne combat pas pour un roi ou une ethnie, mais pour la patrie.

M. K.

Comment (11)

    BabElOuedAchouhadas
    16 décembre 2024 - 11 h 37 min

    Selon F24 il parait que les 5.000 terroristes islamistes marocains qui ont contribué à la chute du Régime ALLAOUITE en Syrie vont revenir au Maroc pour renverser l’autre tyrannique Régime ALLAOUITE du Maroc sous la bannière de « L’ARMÉE LIBRE DU MAROC ».
    Fumons notre thé en attendant la suite du cauchemar.

    Le patriote 62
    16 décembre 2024 - 9 h 59 min

    Un autre danger qui guette la monarchie marocaine est le le retour des soldats de Daech de Syrie. Comme tout le monde le sait, le Makhzen a mobilisé sur ordre de la France, des USA, des pays du Golfe des volontaires marocains pour combattre dans les rangs des troupes de l’organisation terroriste el Nosra, Daech et El Qaeda au Levan. Maintenant la guerre est terminée et le régime de Bachar El Assad est tombé en Syrie, ils vont être libérés pour rentrer chez eux et appliquer ce qu’il ont appris en Syrie.
    En effet, des groupes applelés Armée Marocaine libre ont commencé à s’activer dans ce sens en publiant des bulletins menaçants envers le Makhzen.
    L’arroseur arrosé.

    Le Patriote 62
    16 décembre 2024 - 9 h 43 min

    Un autre danger qui guette la monarchie marocaine est le retour des soldats de Daech d’origine marocaine à leurs pays d’origine. Ils auront pour mission d’appliquer ce qu’ils ont appris en Syrie. Ces groupes appelés désormais Armée Marocaine Libre ont commencé à publier des bulletins d’avertissement à l’encontre du Makhzen. L’arroseur arrosé.

      linadz
      16 décembre 2024 - 11 h 25 min

      vous plaisantez ? ces ennemis de l’islam pseudo musulmans n’agissent que contre les vrais defenseurs de l’islam

    “Le Pays des “Roi Vivant” et du Peuple Mort”
    16 décembre 2024 - 9 h 39 min

    1 Drôle de pays

    Mohamed El Maadi
    16 décembre 2024 - 9 h 29 min

    La résilience exceptionnelle de l’ANP : un héritage forgé dans l’épreuve et le sang des martyrs

    À la différence des armées régionales qui s’effondrent au premier assaut, l’Armée Nationale Populaire algérienne démontre une solidité sans faille, héritée de son ADN révolutionnaire et de la guerre de libération. Cette force exceptionnelle s’est particulièrement manifestée lors d’une épreuve historique déterminante : la décennie noire. Face à une menace terroriste massive de 120.000 combattants dispersés sur l’immense territoire national, l’ANP a relevé un défi que peu d’armées au monde auraient pu surmonter.

    La particularité de cette victoire réside dans sa composition même : une armée majoritairement constituée de jeunes conscrits, guidés par des cadres professionnels d’élite. Ces officiers, formés dans la tradition de l’ALN, ont su insuffler aux nouvelles recrues les valeurs fondamentales de sacrifice, de patriotisme et de résilience. Cette transmission générationnelle des valeurs militaires constitue la colonne vertébrale de l’institution.

    La force de l’ANP réside dans sa cohésion unique et sa doctrine militaire inébranlable. Alors que d’autres armées régionales se désintègrent sous la pression, les unités algériennes ont maintenu leur unité même dans les moments les plus sombres, avec un taux de désertion remarquablement faible. Cette résilience s’explique par un encadrement militaire professionnel qui a su créer un esprit de corps sans égal, où chaque soldat se sent investi d’une mission sacrée : la protection de la patrie.

    Cette immunité contre l’effondrement n’est pas le fruit du hasard, mais le résultat d’une expérience forgée dans les épreuves les plus difficiles. L’ANP a développé une capacité unique à s’adapter aux menaces asymétriques, tout en maintenant une discipline et une cohésion exemplaires. Contrairement aux armées sectaires ou tribales de la région, l’armée algérienne transcende les clivages sociaux et régionaux, unissant ses membres sous la seule bannière de la nation.

    L’histoire récente témoigne de cette exceptionnelle capacité de résilience. Pendant la décennie noire, alors que le pays traversait sa plus grave crise, l’ANP a non seulement résisté mais a également démontré sa capacité à vaincre une menace terroriste d’une ampleur sans précédent. Cette période a révélé la force morale extraordinaire des soldats algériens, leur engagement indéfectible envers la nation, et leur capacité à maintenir leur cohésion même dans les situations les plus extrêmes.

    La formation continue et rigoureuse des cadres militaires joue un rôle crucial dans cette résilience. Les écoles militaires algériennes, héritières des traditions de l’ALN, forment des officiers non seulement compétents techniquement, mais aussi profondément imprégnés des valeurs patriotiques. Cette double excellence, technique et morale, permet à l’ANP de maintenir un niveau de professionnalisme exemplaire tout en préservant son attachement aux valeurs fondamentales de la révolution.

    L’ANP se distingue également par sa capacité d’adaptation et de modernisation. Tout en conservant ses valeurs fondamentales, elle a su se transformer en une force moderne, équipée des technologies les plus avancées et maîtrisant les nouvelles formes de guerre. Cette modernisation s’est faite sans jamais perdre de vue l’essence même de sa mission : la défense de la souveraineté nationale et des intérêts du peuple algérien.

    L’histoire a démontré que face aux défis les plus extrêmes, l’ANP ne recule pas. Cette force morale, combinée à un professionnalisme croissant et une modernisation continue de ses équipements, fait de l’armée algérienne un rempart inébranlable contre toute menace, intérieure ou extérieure. Cette résilience, héritée des sacrifices de la guerre de libération et renforcée par les épreuves successives, continue d’être transmise aux nouvelles générations de défenseurs de la patrie, garantissant ainsi la pérennité de cette institution fondamentale de l’État algérien.

    Cette solidité institutionnelle contraste fortement avec la situation d’autres armées régionales, notamment l’armée royale marocaine, qui reste avant tout une garde prétorienne au service d’une monarchie, plutôt qu’une véritable force nationale. L’ANP, elle, puise sa force dans son lien indéfectible avec le peuple et son histoire révolutionnaire, faisant d’elle une institution véritablement nationale et populaire, imperméable aux sirènes du défaitisme et de la trahison.

    Mohamed El Maadi
    16 décembre 2024 - 9 h 27 min

    L’effondrement spectaculaire de l’armée syrienne, jadis considérée comme l’une des plus puissantes du monde arabe, résonne comme un avertissement sinistre dans les couloirs du palais royal marocain. Cette débâcle militaire cristallise les angoisses profondes du régime alaouite, qui voit dans ce désastre syrien le reflet potentiel de ses propres vulnérabilités.

    Parallèles Structurels Alarmants

    Les similitudes entre les deux systèmes militaires sont frappantes. Comme l’armée syrienne pré-guerre civile, l’armée marocaine souffre de maux endémiques : une corruption généralisée, un équipement disparate mal entretenu, et une chaîne de commandement minée par le népotisme et la méfiance. La structure de l’armée marocaine, délibérément affaiblie pour prévenir tout coup d’État, rappelle étrangement la situation syrienne où la loyauté primait sur la compétence.

    Le Spectre de la Désintégration

    Ce qui effraie particulièrement le régime marocain, c’est la rapidité avec laquelle l’armée syrienne s’est désintégrée face aux premières contestations sérieuses. Les désertions massives d’officiers et de soldats syriens, souvent motivées par des conditions de service déplorables et une corruption endémique, représentent un scénario cauchemardesque pour le Makhzen. La précarité des conditions de vie des soldats marocains et le fossé croissant entre les officiers enrichis et la troupe créent un terreau fertile pour des défections similaires.

    La Question de la Légitimité Religieuse

    Le régime syrien, comme celui du Maroc, s’appuyait partiellement sur une légitimité religieuse contestée. Si la famille Assad, issue de la minorité alaouite, a vu sa légitimité religieuse remise en cause, la monarchie marocaine, malgré ses prétentions à la descendance prophétique, pourrait faire face à des contestations similaires dans un contexte de crise majeure.

    L’Impact des Réseaux Sociaux et de la Jeunesse

    La révolution syrienne a démontré le pouvoir catalyseur des réseaux sociaux et d’une jeunesse connectée. Au Maroc, où la jeunesse est de plus en plus éduquée et digitalisée, cette dimension inquiète particulièrement le pouvoir. La capacité des jeunes Syriens à organiser la résistance et à documenter les exactions du régime trouve un écho particulier dans un Maroc où la censure et le contrôle de l’information deviennent de plus en plus difficiles.

    La Fragilité des Alliances Internationales

    La déroute syrienne a également mis en lumière la fragilité des alliances internationales. Malgré le soutien russe et iranien, le régime syrien a perdu le contrôle de vastes portions de son territoire. Le Maroc, qui cultive des alliances avec l’Occident tout en maintenant des relations ambiguës avec Israël et les monarchies du Golfe, voit dans l’isolement progressif du régime Assad un avertissement sur la volatilité des soutiens internationaux.

    Les Fissures Sociales et Économiques

    Comme en Syrie pré-guerre, le Maroc fait face à des disparités socio-économiques croissantes. La concentration des richesses entre les mains d’une élite proche du pouvoir, le chômage endémique des jeunes, et la paupérisation des classes moyennes créent un cocktail explosif similaire à celui qui a précipité la chute de nombreuses régions syriennes.

    La Menace du Séparatisme

    La perte de contrôle territorial en Syrie résonne particulièrement au Maroc, où la question du Sahara occidental reste une plaie ouverte. La crainte qu’une déstabilisation majeure puisse raviver ou exacerber les tensions séparatistes hante le régime marocain.

    L’Armée comme Dernier Rempart

    La désintégration de l’armée syrienne a montré comment une force militaire, supposée être le dernier rempart du régime, peut s’effondrer sous la pression populaire et les divisions internes. Pour le Maroc, qui a délibérément maintenu son armée dans un état de dépendance et de faiblesse relative, cette leçon est particulièrement troublante.

    Face à ces parallèles inquiétants, le régime marocain intensifie ses efforts de contrôle social et de répression préventive. Cependant, comme l’a démontré l’expérience syrienne, ces mesures peuvent paradoxalement accélérer le processus qu’elles cherchent à prévenir. La modernisation de façade et les réformes cosmétiques ne suffisent plus à masquer les fissures structurelles d’un système qui, comme celui de la Syrie pré-2011, repose sur des fondations de plus en plus fragiles.

    L’histoire de la déroute syrienne sert ainsi de miroir grossissant aux vulnérabilités du système marocain, rappelant que même les régimes les plus enracinés peuvent s’effondrer lorsque les conditions sociales, économiques et politiques atteignent un point de rupture.

    Abou Stroff
    16 décembre 2024 - 9 h 06 min

    « Le soldat algérien ne combat pas pour un roi ou une ethnie, mais pour la patrie. » conclut M. K..

    en effet, l’Armée algérienne ne combat que pour la patrie et c’est parce qu’elle ne combat que pour la patrie que son commandement (à la tête duquel se trouvait le Général Nezzar, rabbi yerhmou) ne pouvait pas faire allégeance aux « prophètes autoproclamés » (abbassi et benhadj, entre autres) de la vermine islamiste qui agissaient comme s’ils avaient une liaison wifi avec le Bon Dieu, himself et qu’il (le commandement) a décidé d’arrêter la descente aux enfers que nous concoctait la dite vermine.

    ceci étant dit, reconnaissons que, si l’armée remplit pleinement son rôle de défenseur de l’Algérie, en tant qu’Etat et Nation, la classe politique, pour ne pas dire le pouvoir en place, en s’acoquinant ouvertement avec la vermine islamiste (mouvement apatride qui ne reconnait ni l’Etat algérien, ni la Nation algérienne), allié objectif et surbjectif des puissances impérialistes et de l’entité sioniste, freine, pour ne pas dire boque, notre mouvement vers la consolidation d’un Etat ALGERIEN et d’un NATION ALGERIENNE.

    wa el fahem yefhem.

    Brahms
    16 décembre 2024 - 8 h 54 min

    Quel soldat irait mourir pour 250 € par mois,

    Ces soldats marocains ne tiennent que par l’argent de la drogue qui inonde l’Europe donnant insécurité, délinquance avec son lot de racisme.

    Pour vivre mieux et bien, il faut que les marocains dégagent Israël, puis la France et enfin leur Roi d’opérette qui croque le fromage avec sa famille de rapiat.

    Mais comme ce sont des peureux, ils resteront toujours à dénigrer l’Algérie car incapable.

    Chark
    16 décembre 2024 - 8 h 50 min

    Je pense que c’est le contraire , car le regime israelo-marocain c’était aligné sur les positions terroristes us-sionistes afin de faire sauter le verrou de Damas , ensuite avoir l’accés libre pour détruire l’Iran qui sera la prochaine cible . Le grand israel est leur objectif final pour régner dans le monde avec leur supposé gouvernement mondial ( jacque attali ) , mais une inconnu persiste toujours dans cette équation , comment réagira le monde chrétien orthodoxe avec à leur tête la grande Russie ? se soumettront ils ? ou déclencheront ils les hostilités( nucleaires ) comme décrites dans les trois livres monothéistes ( armaggedon , malhama ) ?

    Maroc
    16 décembre 2024 - 8 h 50 min

    Maroc
    “Le Pays des “Roi Vivant” et du Peuple Mort”

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