Première réponse officielle de l’Algérie suite au plan ourdi par Israël et le Maroc
Par Nabil D. – La campagne enragée menée sur les réseaux sociaux par les services israéliens et marocains pour tenter de provoquer des émeutes en Algérie s’est fracassée contre la résolution des Algériens à défendre leur pays contre les visées inamicales de deux Etats voyous envers lesquels ils ne ressentent que mépris et dégoût. Jusque-là, les autorités se sont astreintes au silence, dès lors que la manœuvre vient du Mossad et de la DGED et que celle-ci n’a pas été endossée par le Makhzen et Tel-Aviv de façon ostentatoire.
Ce mardi, c’est le président de la République qui a réagi à cette vaine machination par une réponse ironique, en indiquant que l’Algérie ne pouvait être déstabilisée par un hashtag. Comprendre, ces gesticulations puériles n’ont aucun effet sur les citoyens algériens qui, tout en étant conscients des problèmes qui requièrent leur résolution par les pouvoir publics, mais qui ne sont, toutefois, pas comparables à ceux que vivent nos voisins, ne sont pas prêt à se laisser entraîner dans le piège qui leur est tendu.
Les Algériens ont vécu l’amère expérience des années 1990 et même les terroristes islamistes ont fini par rendre les armes et admettre avoir commis une grave faute envers leur pays et leur peuple. Durant le mouvement de contestations de 2019, les manifestants ont mis à nu les tentatives d’infiltration par les services secrets français, à travers l’ambassade de France à Alger, des islamistes du FIS qui voulaient détourner l’objectif de la révolte pacifique, et des nervis de Rachad et du MAK qui cherchaient à provoquer une confrontation entre les citoyens contestataires et les forces de l’ordre.
Ce plan diabolique a échoué grâce à la vigilance des millions d’Algériens qui battaient le pavé chaque vendredi pour revendiquer un changement radical du mode de gouvernance, estimant que le pouvoir en place retardait le développement du pays et empêchait l’émergence d’une élite politique capable de faire de l’Algérie un pays émergent, dont les richesses naturelles et les ressources humaines peuvent la hisser au rang des premières puissances économiques dans le monde.
Le message du président Tebboune s’adresse clairement, même s’il n’a fait qu’effleurer le sujet, au Makhzen, à Israël et à la France, un trio qui forme le nouvel axe du mal dans la région et qui s’emploie à mettre le Maghreb et le Sahel à feu et à sang. Mais l’Algérie, avec ses alliés, fait échec à ces infructueuses entreprises malveillantes.
N. D.
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