Houari Boumediene : l’homme visionnaire, l’homme des convictions

HB Houari Boumediene
Le défunt Houari Boumediene, l'homme bâtisseur. D. R.

Par Mohamed El-Maadi – Houari Boumediene, ce géant de l’histoire algérienne, demeure une figure légendaire dont le règne a marqué l’âge d’or de l’Algérie indépendante. Sa vision titanesque et son amour inconditionnel pour sa patrie ont façonné un héritage impérissable qui résonne encore aujourd’hui dans chaque recoin du pays.

«Un pays qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un pays libre», proclamait-il avec conviction. Cette maxime illustrait parfaitement sa philosophie d’indépendance économique et sa détermination à construire une Algérie forte et autonome. Sous sa direction éclairée, l’Algérie s’est métamorphosée en une nation respectée sur la scène internationale.

Sa célèbre déclaration : «Nous préférons être pauvres et libres que riches et esclaves» témoigne de son engagement inébranlable envers la souveraineté nationale. Cette pensée a guidé ses actions les plus audacieuses, notamment la nationalisation des hydrocarbures en 1971, un acte de bravoure qui a redéfini le destin économique de l’Algérie.

Boumediene était un visionnaire qui comprenait que la véritable indépendance passait par l’industrialisation et l’éducation. «L’indépendance n’est pas un but en soi, mais un moyen pour construire une société nouvelle», affirmait-il avec sagesse. Sous son égide, l’Algérie a connu une révolution industrielle sans précédent, la «révolution industrielle», accompagnée d’une démocratisation massive de l’enseignement.

Son combat pour la dignité des peuples opprimés résonne dans cette phrase emblématique : «La révolution algérienne n’appartient pas seulement à l’Algérie, mais à tous les peuples qui luttent pour leur liberté.» Il a transformé l’Algérie en un bastion du tiers-mondisme et en un phare pour les mouvements de libération à travers le monde.

La «Révolution agraire» qu’il a initiée témoigne de sa vision sociale profonde : «La terre appartient à ceux qui la travaillent.» Cette réforme ambitieuse visait à redistribuer les richesses et à moderniser l’agriculture algérienne, illustrant son engagement envers la justice sociale.

Son leadership charismatique et sa détermination inflexible ont fait de lui un symbole de fierté nationale. Comme il le disait si bien : «Un peuple qui n’a pas confiance en lui-même est un peuple condamné à disparaître.» Ces paroles résonnent encore aujourd’hui comme un appel à la fierté et à l’unité nationale. Boumediene reste à jamais gravé dans la mémoire collective comme l’architecte d’une Algérie moderne, fière et souveraine. Son règne représente une période où l’Algérie rayonnait de toute sa splendeur, portée par les idéaux de justice, de progrès et d’indépendance. Son héritage continue d’inspirer les générations actuelles et futures, rappelant que la grandeur d’une nation réside dans sa capacité à rester fidèle à ses principes et à ses valeurs fondamentales.

«L’avenir appartient à ceux qui savent le préparer», disait-il, et il a assurément préparé pour l’Algérie un avenir dont les fondations restent solides, même 46 ans après sa disparition. Boumediene n’était pas simplement un Président, il était l’incarnation même de l’esprit de résistance, de dignité et de progrès qui caractérise l’âme algérienne.

Quant à sa mort si jeune, à seulement 46 ans, elle reste entourée de nombreux questionnements qui perdurent encore aujourd’hui. Son départ brutal, le 27 décembre 1978, a plongé l’Algérie dans un deuil profond et inattendu. La maladie rare qui l’emporta – une forme de macroglobulinémie de Waldenström – souleva de nombreuses interrogations dans l’esprit des Algériens, tant il semblait inconcevable qu’un leader si puissant et si jeune puisse disparaître si soudainement. Cette fin prématurée, survenue alors qu’il était au sommet de son pouvoir et de sa vision pour l’Algérie, reste une blessure dans la mémoire collective du peuple algérien, qui perdit ce jour-là non seulement un Président, mais un bâtisseur dont l’œuvre inachevée laisse encore aujourd’hui un goût d’inaccompli.

M. E.-M.

Comment (22)

    Bouzorane
    28 décembre 2024 - 1 h 06 min

    Nous avons un vieux compte à régler avec israel et le maroc, à cause de la mort mystérieuse de Boumediene. (je ne suis pas un admirateur de boumediene, mais qu’on le veuille ou non, boumediene fut le président de l’Algérie pendant 13 ans !). Hassan2 a fait appel au mossad pour l’assassinat de Boumediene. Cela s’est produit à damas, où boumediene fut empoisonné par le flash d’un appareil photo piégé par un agent du mossad se faisant passer pour un journaliste. C’est une agression et une atteinte grave à notre sécurité et notre souveraineté. Le mossad est habitué à commettre des actes criminels pour le compte d’états tiers et moyennant rémunération. Otchalan, le leader du PKK kurde, a été kidnappé puis livré à la turquie, et l’arabie saoudite a payé 1 milliard $ au mossad pour commettre des sabotages contre les interets iraniens. Hassan2 a lancé un contrat auprès du mossad pour tuer Boumediene. L’Algérie, au lieu donc de se soucier des palestiniens, des libanais, des syriens et de tous les miséreux du monde, devrait plutôt préparer méthodiquement et froidement sa riposte et sa vengeance. Israel est bel est bien l’ennemi de l’Algérie mais pas pour les raisons que croient les pro-palestiniens, pas pour les beaux yeux des palestiniens

    YOP
    27 décembre 2024 - 18 h 16 min

    « Un pays qui ne produit pas ce qu’il consomme n’est pas un pays libre » : plus de 60 ans après l’indépendance, l’Algérie n’exporte que des hydrocarbures et des produits dérivés de ceux-ci et importe quasiment tout ce qu’elle consomme ! L’échec ne pourrait être plus complet malgré toutes les proclamations « nationalistes » …

      Luca
      27 décembre 2024 - 19 h 54 min

      La France six mille milliards de dettes, l’Algérie zéro dettes. Votre ne vit qu’avec l’emprunt et le vol des richesse de l’Afrique noire. Mais cette époque est fini, et ça se sent, vous devenez un peuple de personnes âgées, de débiles véritablement débiles, et de pervers duetiste libertins

      DZ
      27 décembre 2024 - 22 h 32 min

      @yop la tu es mal renseigne l algerie produit 70% de ce quil consomme et meme 100% d autres domaines et exporte aussi mais il est vrai quil y a encore la speculation et le marche noir qui ralentit la marche en avant arretez d ecouter c news et internet fiez vous a la banque mondiale et au fmi et fao

    Algérien Pur Et Dur
    27 décembre 2024 - 17 h 54 min

    « La mort prématurée de Boumédiène : Mort due à une maladie ou assassinat entouré de mystères »

    La mort prématurée de Boumédiène soulève en effet de nombreuses questions. Il pourrait s’agir davantage d’un assassinat que d’une mort naturelle, d’autant plus étrange qu’une cause lui a été rapidement attribuée, généralement considérée incompatible avec son âge. Si tel est le cas, plusieurs pistes méritent d’être explorées avec lucidité, loin de toute passion ou d’une prise excessive de café.

    La première piste, bien sûr, est celle de la France, qui aurait pu chercher à se débarrasser d’un homme ayant largement perturbé ses plans pour un pays qu’elle souhaitait garder sous son influence. Elle a d’ailleurs rapidement repris pied en Algérie après sa mort. Non seulement la France n’a jamais abandonné l’idée d’une Algérie sous influence française, mais elle n’a pas non plus oublié un homme qui lui avait nationalisé « son » gaz et « son » pétrole, considérés comme ses biens en raison de leur découverte par elle.

    La deuxième piste plausible est celle du Moyen-Orient, notamment Israël, qui a vite compris qu’avec des hommes comme Boumédiène dans le monde musulman, elle ne pourrait jamais asseoir son autorité sur la région ni protéger ses frontières, encore moins les étendre. La disparition de Nasser a aussi déclenché une course pour le leadership (Zaim) régional, et beaucoup pensaient que Boumédiène était le mieux placé pour l’obtenir, ce qui faisait de lui un obstacle pour d’autres prétendants qui auraient pu, peut-être, franchir le pas et commettre l’irréparable.

    La troisième piste concerne le Maroc, en raison du Sahara Occidental que Hassan II voulait absolument intégrer à sa « folie » du Grand Maroc. Ce conflit a mené à des guerres brèves avec l’Algérie et a poussé Hassan II, à contre-cœur, à proposer à la Mauritanie le tiers sud du territoire et à Boumédiène l’octroi d’un corridor jusqu’à l’océan Atlantique, en échange de l’exploitation du gisement de fer de Ghar Djebilet, en coopération avec le Maroc bien sûr pour sauver la face. Pour rendre l’idée encore plus séduisante, il proposa même d’exploiter en commun avec la Mauritanie et l’Algérie les ressources minières et halieutiques des territoires du Sahara Occidental. Boumédiène rejeta cette proposition, croyant fermement que tous les peuples avaient droit à l’autodétermination, bien que le Sahara Occidental, à l’époque, comptait seulement 70 000 habitants vivant sur un vaste territoire, selon les recensements espagnols. On ne peut qu’imaginer la grande déception que cela a pu causer pour Hassan II, l’humiliant en mettant à mal son projet du Grand Maroc et, peut-être, le poussant aussi à l’irréparable.

    La quatrième piste concerne l’Union soviétique de l’époque, bien que certains puissent être critiques à ce sujet. Boumédiène semblait envisager sérieusement un changement de cap, comme en témoignait l’envoi d’étudiants dans des pays anglo-saxons tels que l’Angleterre, le Canada ou encore les États-Unis. De plus, les accords croissants avec les États-Unis sur le gaz et le pétrole, ainsi que les partenariats entre Sonatrach/Sonarem et des sociétés américaines, ne pouvaient que déplaire à l’Union soviétique, qui considérait l’Algérie comme une zone d’influence stratégique, peut-être pas au même titre que l’Europe de l’Est, mais toujours comme une zone d’influence.

    En conclusion, la mort de Boumédiène demeure un mystère, entouré de diverses hypothèses. Chaque piste, qu’elle soit liée à la France, au Moyen-Orient, au Maroc, à l’Union soviétique ou à d’autres acteurs, met en lumière des rivalités géopolitiques profondes qui ont façonné les relations internationales de l’époque. Sa disparition pourrait avoir déclenché un nouvel ordre régional, avec des répercussions durables. Il est crucial de continuer à examiner ces pistes avec un esprit critique et de ne pas réduire cet événement à un simple accident historique.

      Le Chat Botté
      28 décembre 2024 - 2 h 46 min

      Pour comprendre les réelles motivations de son assassinat/éxécution il faudrait revisioner la vidéo de ses funérailles, si elle éxiste encore aujourd’hui, un certain 27 Dec 1978.
      Sur un passage de la vidéo on voit bien le regrété El Gaddafi avec une chemise demi manche et un bandage autour de son épaule jusqu’a son avant-bras.
      N’est-ce-pas étrange qu’un certain Décembre 78 ou tout le cortége funairaire était vétu avec des habit d’hiver sauf lui.
      Pour résumer tout ca Houari Boumédiene a été atteint a la tete par un rayon laser tiré a bout portant alors que Gaddafi a été atteint a l’épaule.
      Toutes autres spéculations n’ont aucun sens

    .
    27 décembre 2024 - 17 h 09 min

    Voici une petite vidéo Slimane-dehiles

    https://www.youtube.com/watch?v=Qg917NMwZMY

    tuco
    27 décembre 2024 - 15 h 30 min

    Qu’ elle régal et privilège de visionné sur YouTube des vidéos d’archive ,échanges, d’interview afin de nous faire une idée du défunt  » paix a son âme » et se rendre compte de la porté idéologique de sa vision des homme est des peuples.
    Houari Boumediene l’homme du peuple accessible et chef par nature a inspiré et imprégné le caractère du peuple et état algériens moderne.
    Ses prises de position ses combats pour les opprimés ainsi que son humanisme sont en 2024 cité en exemple et enseigné de par tout dans le monde .
    Continuons a nous inspiré et a l’ enseigné
    Paix a son âme

    De l’AUDACE , du COURAGE et de la DÉTERMINATION
    27 décembre 2024 - 14 h 27 min

    Ce qui caractérise ces personnages c’est De l’AUDACE , du COURAGE dans l’Execution et de la DÉTERMINATION face aux Adversaires.
    .
    Ils ont toujours su OSER là ou d’autres auraient renoncé et composés

    Anonyme
    27 décembre 2024 - 13 h 53 min

    Puisse Dieu lui accorder sa Miséricorde. Amin. Louange à Dieu pour nous avoir donné cet homme et pour continuer à nous donner des hommes de grande qualité dans notre peuple. Puisse Dieu guider nos responsables actuels, Amin, leur travail est salutaire et remarquable.

    Luca
    27 décembre 2024 - 13 h 36 min

    Oui il avait raison concernant la france colonisatrice, sa temporisation son réalisme vis a vis de ce pays, son manque logique d’empathie étaient juste et réfléchis…., et aujourd’hui nous constatons bien que cette vision partagée par des millions d’Algériens de l’époque, cette vision montrant une france acharnée à détruire toute forme d’intelligence et de progrès algérien est bel et bien la politique en continuité de ce pays depuis l’indépendance de l’Algérie jusqu’à nos jours . Et comme il le conseilla à son peuple, vous voulez être heureux et prospérer , alors il faut éviter la france

      Anonyme
      27 décembre 2024 - 17 h 32 min

      « Et comme il le conseilla à son peuple, vous voulez être heureux et prospérer , alors il faut éviter la france »

      Alors soyez honnête et en adéquation envers vous même et quitter donc ce pays que vous portez aux gémonies la France et laissez ceux qui veulent y vivre heureux et en bonne entente

        Luca
        27 décembre 2024 - 19 h 58 min

        Oui la bonne entente est une chose louable lorsque elle est pratiqué entre adversaires et à armes égales. Mais cela devient du foutage de gueule pervers, lorsque l’esprit français est celui du front national drogué et voleur

    Tizi
    27 décembre 2024 - 12 h 03 min

    L’homme visionnaire ?????
    Pour moi, il est le symbole du mal algérien avec sa vision autoritaire que nous payons jusqu’à ce jour.
    Je me pose toujours des questions sur ces algériens qui ont tendance à glorifier les hommes autoritaires et totalitaires.
    Pour rappel, Boumediene est un homme politique issu d’un coup d’état et par la force et non par une légitimité populaire.
    A mon avis, il est souhaitable de revoir votre vision qui est justement la source de la problématique politique actuelle de bonne gouvernance.

    remarquable
    27 décembre 2024 - 11 h 32 min

    Boumediène homme remarquable, il est vrai, mais il a marché sur quelques cadavres, l’Histoire ne ment pas :

    Anti-BOBARDS
    27 décembre 2024 - 11 h 05 min

    Certes, l’homme n’était pas un traître, MAIS, lors de la période post-indépendance, Boumediène a pris des mesures drastiques contre certains anciens leaders (la crème) de notre glorieuse révolution. Beaucoup de LIBERATEURS importants ont été éliminés ou emprisonnés pour diverses raisons politiques, voire idéologiques. On peut imputer ce que je viens d’annoncer à une époque de tension et de luttes internes pour le pouvoir, OK !
    MAIS, ce que je n’arrive pas à comprendre et admettre à ce jour, c’est l’indifférence totale envers l’épouse – VEUVE du CHAHID durant les années 60/70, où elle était femme de ménage au sein des établissements hospitaliers et scolaires, exposée à l’abus et l’harcèlement H24. N’était-il pas au courant ???

    Je suis persuadé que le vrai génie émanait des 06 + 22 qui ont déclenché la guerre de libération avec leurs frères d’armes.

      Annani
      27 décembre 2024 - 16 h 22 min

      Boumediène fut le cadeau que Dieu a donné au peuple algérien en récompense aux sacrifices des martyrs.

      On ne fait pas d’omellette sans casser les ouefs. Sans la détermination de notre éternel Président Boumediène, l’Algérie serait aujourd’hui encore sous les bottes de la France. Ce n’est pas un Ferhat Abbas et ses semblables qui auraient osé donner un coup de pied dans le derrière de le ce pays merdique.

    Elephant Man
    27 décembre 2024 - 10 h 38 min

    Excellente contribution.
    Je reprends mon commentaire oui Narcisse c’est moi :
    Magnifique portrait.
    ALLAH YERAHMEK YA SID ERDJAL !!! ALLAH YERAHMEK YA SI L’HOUARI BOUMEDIENNE POUR L’ETERNITE !!!
    Le Président Boumedienne, Allah Yarhmou, était un grand analyste et fin stratège, un FIER NATIONALISTE, un HUMANISTE, qui aimait son pays et son peuple.
    « Il n’est pas exagéré de réaffirmer que l’indépendance politique n’a aucun contenu si elle n’est pas directement suivie de l’indépendance économique. C’est là, le sens qu’il faut donner à la liquidation des bases du colonialisme, et du néocolonialisme à l’élimination de l’impérialisme, et à la mise à disposition du peuple de toutes les richesses du pays » ALLAH YERAHMEK YA SID ERDJAL !!! ALLAH YERAHMEK YA SI L’HOUARI BOUMEDIENNE POUR L’ETERNITE !!!

    Brahms
    27 décembre 2024 - 8 h 23 min

    Président honnête, fiable à 1000 % très respecté par Mr Valéry Giscard D’Estaing qui connaissait sa valeur, introuvable de nos jours.

    Si Houari Boumédiène était resté, jamais de la vie, les guerres en Irak, Syrie, Libye, la décennie noire de 1990 auraient eues un quelconque commencement. Les islamistes radicaux auraient aussi été éteints très rapidement car il connaissait les niches à problèmes, à contentieux. Il avait la faculté de connaître d’où venait le complot pour éteindre vite fait, l’incendie.

    Je peux dire que l’Algérie a perdu de l’or en barre de 12.5 kg avec ce Président mais beaucoup de gens
    ne connaissait pas sa valeur réelle. Il faut donc sortir 02 packs d’eau en son nom vers la Mosquée ou des nécessiteux afin que son âme protège le pays et s’élève le plus haut chez son créateur.

    Il avait fait un très bon travail notamment avec la Sonatrach et la Sécurité militaire. C’était top.

    MohTbessi
    27 décembre 2024 - 7 h 28 min

    Merci pour cet article, surtout par les temps qui courent. Chérissant notre Algérie.

    Abou Stroff
    27 décembre 2024 - 7 h 14 min

    « Houari Boumediene : l’homme visionnaire, l’homme des convictions » titre M. E.-M.

    en effet,le président Houari Boumediene était un HOMME d’ETAT, doublé d’un visionnaire qui construisait l’Algérie en pensant au futur lointain (d’où les citations rappelées par M. E.-M.),, alors que ses successeurs (chadli et le fakhamatouhou déchu, notamment) étaient surtout des hommes de pouvoir qui n’avaient d’autre ambition que celle de jouir des bienfaits qu’apportait le ………….. pouvoir.

    moralité de l’histoire: il n’y en a aucune, à part que ma conviction est que l’Algérie a besoin, au moment présent, d’un VISIONNAIRE (de la trempe d’ATTATURK ou de MANDELA ou de BOURGUIBA ou de BOUMEDIENE) pour lui tracer un chemin à l’opposé de la déchéance vers laquelle elle se dirige.
    en d’autres termes, le dépassement du système rentier, système qui nous avilit et nous réduit à des infra-humains, requiert (si on écarte le choc externe que réaliserait une baisse prolongée des prix des hydrocarbures) une politique VOLONTARISTE animée par un HOMME d’ETAT qui n’agirait que pour la destruction du système rentier, système qui nous avilit et nous réduit à de simples tubes digestifs ambulants.

    wa el fahem yefhem

    Le Chat Botté
    27 décembre 2024 - 3 h 05 min

    مِّنَ الْمُؤْمِنِينَ رِجَالٌ صَدَقُوا مَا عَاهَدُوا اللَّهَ عَلَيْهِ ۖ فَمِنْهُم مَّن قَضَىٰ نَحْبَهُ وَمِنْهُم مَّن يَنتَظِرُ ۖ وَمَا بَدَّلُوا تَبْدِيلًا (سورة الأحزاب الآية 23)
    Comme le disait si bien le Chancelier Allemand de l’époque sur Houari Boumédiene:
    « L’homme qui a défié la loi de l’économie.« 

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