Chems-Eddine Hafiz s’improvise directeur de conscience des musulmans de France

Hafiz Macron
Chems-Eddine Hafiz décoré par le président Macron. D. R.

Par Khider Mesloub – La France sera sauvée par les imams algériens qui officient dans les mosquées de l’Hexagone. Tel est le vœu pieux du recteur de la Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, improvisé directeur de conscience de la France en perdition, donneur de leçons morales et redresseur de torts.

Dans une France sécularisée, mais point politiquement et économiquement sécurisée, le recteur de la Mosquée de Paris s’érige ainsi en directeur de conscience pour tenter de sanctuariser ce pays en proie aux déchaînements de violences, au déchirement national, à la déchéance morale.

Pour rappel, la direction de conscience, remplie par un prêtre, est une pratique catholique tombée en désuétude faute d’ouailles. Une pratique que le Soleil (Chems) de la Mosquée de Paris tente de réanimer pour faire rayonner son pays, la terne France.

Par l’exercice de sa fonction de directeur de conscience, il s’agissait pour le prêtre de prodiguer des directives en matière de morale et de religion à une personne ou aux membres de sa communauté religieuse.

Longtemps, le directeur de conscience servait de «conseiller» à des femmes et hommes à l’âme tourmentée et pécheresse en quête régénération morale et de progression spirituelle.

En France, outre sa charge de régulation des pratiques de dévotion et d’encadrement spirituel, le directeur de conscience jouait le rôle d’intermédiaire et d’arbitre de la vie conjugale des couples en conflit pour surmonter leur crise, et contribuer ainsi à leur réconciliation et au resserrement de leurs liens conjugaux. Par ses conseils prodigués aux deux conjoints, le directeur de conscience œuvrait ainsi à la sauvegarde de la cellule famille menacée de dislocation.

La fonction de directeur de conscience peut se rapprocher de celle de moraliste. D’aucuns reprochent au directeur de conscience de propager un discours formaté, directement inspiré de ses maîtres ecclésiastiques, dicté par la classe régnante du moment. Michel de Certeau, théologien, qualifie la fonction de direction de conscience d’«art du faible».

Le recteur de la Mosquée de Paris, Chems-Eddine Hafiz, lâché par ses parrains sionistes, s’est-il désormais converti à cet «art du faible», directeur de conscience ? Un art chrétien qu’il s’évertue d’importer dans l’univers musulman et d’imposer aux imams sommés d’œuvrer à la sauvegarde de la France par leurs pieuses prières, par leur imploration d’Allah à préserver la France de la discorde.

En effet, dans une directive envoyée aux imams, le nouveau directeur de conscience de la France en perdition, Chems-Eddine Hafiz, a enjoint ces derniers à effectuer une invocation chaque vendredi. Voici le message divin dicté par l’inconscient et inconséquent Hafiz aux imams pour tenter de sauver «Sa» France, celle de ses maîtres, ses véritables «coreligionnaires politiques et idéologiques», de la classe dominante française et sioniste : «Ô Allah, préserve la France, son peuple et les institutions de la République. Fais de la France un pays prospère, sûr et paisible, où la communauté nationale, dans sa diversité, ses différentes religions, ses convictions et ses croyances, cohabitent dans la sécurité et la paix.»

Dès sa fondation, la fonction de directeur de conscience était fustigée pour son amalgame établi entre direction de conscience et accompagnement spirituel.

En troquant sa fonction d’accompagnateur spirituel musulman contre celle de directeur de conscience d’essence chrétienne, le recteur de la Mosquée de Paris aura perdu la direction de la Mecque, l’orientation de son office islamique, le sens du Coran.

Par son message éminemment politique enrobé d’une rhétorique fallacieusement islamique, Chems-Eddine Hafiz prouve qu’il n’œuvre pas dans l’intérêt des musulmans de France, mais les intérêts d’une certaine France, celle de ses maîtres qu’il veut sauver de la débâcle, de la Révolution qui les menace de disparition de l’histoire.

K. M.

Comment (4)

    Anonyme
    11 janvier 2025 - 19 h 01 min

    Un imbécile sans conscience.
    Comment peut-il oser dans une République laique demander à un imam de prier pour un système institutionnel qui considère la religion comme une affaire privée et l’a bani de l’espace public de gouvernance?

    Anonyme
    11 janvier 2025 - 18 h 50 min

    C’est qui ce type pour nous faire croire ce charabia. Dans notre religion, contrairement à une autre, aucun homme, aucun groupe, ne peut forcer le décret de Dieu, il fait et défait les destins au regard des actes. Le Recteur a oublié que le Très-Haut ne soutient ni l’injustice, ni la dépravation, ni la défiguration de sa création ? C’est quoi ce charlatan de salon et de petits-fours ?

    RBOBA
    11 janvier 2025 - 17 h 57 min

    Mais encore une fois : est-il Algérien ou Français ? Qui (quel pays) l’a placé à la tête de la Mosquée de Paris ?

    TOLGA - ZAÂTCHA
    11 janvier 2025 - 17 h 18 min

    Ce mendiant du DÉSHONNEUR a choisi pour son propre MALHEUR sa croûte à son HONNEUR !

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