Quand François Mitterrand jurait de «récupérer l’Algérie sans payer un sou»

François Mitterrand
Le criminel de guerre François Mitterrand. D. R.

Une contribution d’Abdelkader Benbrik – La comédie jouée à la télévision par le président français dérogeait-elle aux principes moraux dont se prévaut la France dans la conduite de ses relations internationales ? Voici quelques autres exemples qui peuvent aider le lecteur à se faire une opinion. Au début de l’année 1991, un capitaine et un adjudant français perdirent la vie dans un banal accident d’avion. Mais celui-ci survint au… Soudan et l’avion était chargé d’armes destinées au maquis du rebelle tchadien Hissène Habré, qui s’apprêtait à lancer une offensive contre le gouvernement légal du président Goukouni Ouedeï. Hissène Habré avait bien fait assassiner, quelques années plus tôt, un officier français, le commandant Galopin, mais la raison d’Etat recommandait «d’oublier» ce détail. Le problème est qu’alors, au moment de cet événement, la France soutenait officiellement Goukouni Ouedeï. Tout en aidant celui-ci à mener la guerre contre la Libye, la France armait ses opposants en leur livrant des armes via le Soudan, faisant fi de l’accord de défense qui liait la France au Tchad. Quelques mois plus tard, en novembre, et grâce à l’aide de la France, Hissène Habré prenait le pouvoir à N’Djamena et, aussitôt, les autres opposants de celui-ci entrèrent dans les grâces des services spéciaux français.

Le lecteur ordinaire pourrait s’offusquer de cette curieuse politique africaine de la France : apportons-lui un éclairage supplémentaire en lui rappelant qu’en 1981, au moment de ces événements, la CIA fournissait au même Hissène Habré des centaines de millions de dollars pour l’aider à faire la guerre à la Libye, plus tard, las de voir Kadhafi survivre à toutes les opérations secrètes, les Etats-Unis entreront en scène officiellement avec leurs porte-avions et leurs missiles.

Une autre affaire pourrait édifier le lecteur. En février 1983, le lieutenant-colonel français Nut Bernard, des services spéciaux, fut découvert mort, une balle dans la tête, près de Nice. Le juge d’instruction commis pour l’enquête fut rabroué par cet argument-massue : «secret défense». Juste après le meurtre en France d’Henri Curiel, un militant révolutionnaire juif d’origine égyptienne, les trois juges commis pour cette enquête mirent la main sur un rapport explosif. Celui-ci relatait les discussions téléphoniques de plusieurs ministres… français, en poste au moment de l’assassinat de Curiel.

Voici une autre affaire plus explicite encore, celle qui survint en Espagne, en mai 1986, lorsque le journal Cambir 16 apprit à ses lecteurs que les services français utilisaient, depuis plusieurs mois, une organisation terroriste moyen-orientale baptisée «L’appel de Jésus». Le groupe terroriste s’apprêtait à commettre un attentat dans les locaux madrilènes… d’Air France. L’enquête, qui mit dans l’embarras les capitales espagnole et française, allait révéler qu’il s’agissait en fait d’un montage du contre-espionnage français destiné à provoquer l’expulsion de France de diplomates libyens. Les trois terroristes arrêtés par les Espagnols étaient en fait de vulgaires malfrats payés à la commande. Il en est beaucoup, de ce genre, qui furent broyés pour de fumeuses opérations destinées à déstabiliser des gouvernements «amis».

En 1986, par exemple, le président français François Mitterrand ordonna d’entraîner en France une unité spécialisée dans les armes modernes, en particulier les lance-roquettes, et d’envoyer ces «combattants de la liberté» se battre en Afghanistan. La France puisait alors dans les stocks égyptiens pour fournir aux «moudjahidine» afghans des armes vers le Pakistan et Peshawar.
Le 7 juillet 1988, l’agence soviétique Tass annonçait que «des conseillers militaires français avaient été tués lors d’un accrochage avec des moudjahidine». Bien sûr, le ministère français des Affaires étrangères protesta contre ces accusations. Le même président François Mitterrand fit cette confidence à l’un de ses invités. Cela s’est passé en décembre 1988, à l’Elysée, au cours d’un dîner offert dans le cadre des traditionnelles réceptions de Noël. On en était au dessert lorsque le maître de l’Elysée, qui avait l’esprit accroché au problème de l’indemnisation des pieds-noirs, se pencha vers son invité de gauche et lui chuchota à l’oreille : «Vous verrez, mon ami, je vous rendrai l’Algérie sans débourser un sou.» L’homme auquel venait de s’adresser le président français fut stupéfait d’entendre cette promesse car il n’était pas un pied-noir, il n’avait pas fait la Guerre d’Algérie et ne s’était jamais mêlé ni de près ni de loin aux «affaires algériennes». Cette «confidence» fut faite en décembre 1988, c’est-à-dire trois mois après les violentes émeutes qui ont ébranlé l’Algérie.

L’Un des spectateurs de ces émeutes placé en seconde loge, allait être abattu au début de l’année 1993, en France, Jacques Roseau, enfant d’Alger, fer de lance des jeunes pieds-noirs pendant les dernières années de la Guerre d’Algérie, fut abattu à bout portant par un autre pied-noir, un ancien activiste de l’OAS, qui appartenait à une association qui se revendiquait des pieds-noirs» : Repliés. Cette autre association, qui avait organisé de 1986 à 1990 plusieurs séjours en Algérie de quelques centaines de pieds-noirs, écrivait en juin 1992 dans un communiqué de presse : «Les 350 pieds-noirs venus à Oran témoignent que l’accueil qui nous fut réservé à travers la ville était chaleureux, fraternel, aussi bien du côté officiel – mairie, préfecture, presse, responsables privés et population dans son ensemble –, avec un gala sportif et folklorique. Les 30 à 40 enfants de chouhada qui auraient protesté contre notre visite n’étaient que des désœuvrés payés par le FLN, un FLN en pleine implosion qui n’hésite pas à employer tous les moyens pour garder le pouvoir ou redorer son blason en tentant de réveiller les souvenirs les plus douloureux relatifs à la Guerre d’Algérie»

Quelques mois plus tard, l’Algérie pénétrait dans la décennie noire et le même président français, François Mitterrand, l’ancien ministre de l’Intérieur et de la justice durant les années 50, qui a lancé sa phrase, «le dernier quart d’heure des fellaga», prendra position en faveur des terroristes, alors qu’auparavant, il avait cautionné le «Plan bleu», un plan diabolique qui visait la déstabilisation de l’Algérie. C’est le «Plan bleu» qui rassemble tous les dénominateurs communs qui les explique. De quoi s’agit-il, au fait ? Refaire absolument tout ce qui fait aujourd’hui l’Algérie par le biais de l’économique : refaire les villes, les routes, les forêts, les usines, le logement, les universités, les lycées, leurs programmes, refaire les loisirs, le cinéma, les livres, refaire les Algériens en un mot, pour produire un Algérien conforme à l’esprit de la révolution française de 1789, un Algérien qui se façonne de la sorte sera semblable au juif qui a été réhabilité en 1793.

Mais celui-ci n’a pas pour autant renoncé à ses valeurs. Le «Plan bleu» ne concerne pas seulement l’Algérie. C’est tout le pourtour méditerranéen qui délimite son champ d’action mais, curieusement, il n’y a que l’Algérie qui en reçoit une application directe. En 1987, dans une antichambre du palais de l’Elysée, lorsque le «Plan bleu» est sorti des presses de l’éditeur, un haut fonctionnaire français a posé cette question ô combien importante : «Comment vont-ils lire cela ?» Son vis-à-vis répondit : «Ils ne le liront pas. Les banques que nous gérons en Espagne (Barcelone) et en Tunisie assurent la canalisation des regards vers les voisins. N’ayez crainte, le dossier est crédible. Les risques se situent au niveau des contours, du discours culturel.

Mai 1992. Un agent des services spéciaux français arrive à Oran. Il s’agit de Mme M. V. S., épouse d’un ancien journaliste algérien. Elle arrive à Oran en tant que conférencière, de quoi veut-elle persuader les étudiants et les lecteurs algériens ? Eh bien, tout simplement de la nécessité de jeter aux orties les préjugés qui relèvent du mariage «arabe». Cette conférencière qui a mis au point en 1985 l’opération «Raï en Oranie», pour laquelle les deux walis (préfets) d’Oran, MM. Rachid Merrazi et Baghadadi Laâlaouna – malgré l’opposition du FLN d’Oran –, ensuite ont été mis à contribution. N’oublions pas qu’en 1984, les Oranais avaient décidé de réhabiliter la festivité annuelle de cette ville. A l’époque, c’était Waâdat Sidi El-Houari. L’année 1984, Oran organisera Maoussem Sidi El-Houari, c’est-à-dire, réhabilitation des traditions et coutumes du patrimoine national socio-culturel.

L’AFP, parmi les dizaines de reporters, couvrait cet événement à travers son correspondant de l’époque à Alger. Ce festival, qui a mis à jour les belles traditions arabo-amazighes musulmanes, devait se concrétiser chaque année. Malheureusement, l’année suivante, soit en 1985, ce Maoussem a disparu et a été remplacé par ledit «festival national du raï», soutenu par une armada de figures venues de France sous diverses couvertures, parmi eux, des fils de harki. L’attachée de presse de la wilaya, Mme S., devenue plus tard directrice d’une radio nationale (FM) leur offrait toutes les facilités sur ordre du wali. L’opposition du FLN a réussi à barrer la route à ce festival qui ne sera pas réédité l’année suivante 1986. Mais la haute sphère du pays donna son accord pour qu’en 1986, ce même festival soit organisé en France, à la salle du Zénith. Une armada de journalistes du secteur étatique, de dizaines de chanteurs adeptes du raï dépêchés à la capitale française, à leur tête, la chanteuse Remiti, passée pour la doyenne du chant du patrimoine populaire culturel. A leur retour, le champ du Sanctuaire du Martyr à Alger fut ouvert à ce chant qui n’avait aucun lien avec l’Algérie.

Alors que dans un rapport qui traîne dans l’un des tiroirs des services spéciaux français daté du 25 juin 1986 et précédé du rappel «financement ATP, recherches féministes, recherches sur les femmes», Mme M. V. S. rend compte d’une mission de 20 jours effectuée à Alger et Oran. Elle a même visité Aïn Tadeles lors du festival de la poésie populaire et de la chanson bédouine, elle était surveillée de près par un journaliste algérien. Dans la conclusion de son rapport aux ministères de la Défense et de la Culture français, la démarche à suivre pour dissocier les textes et les chants des medahate de la pratique religieuse et faire de leurs prestations des fêtes de la danse, profane, de plaisir, c’est-à-dire gommer de ce «métier» tous les chants religieux et ne laisser que les thèmes liés au raï.

Il y avait aussi des manifestations «culturelles» organisées par les centres culturels français durant la décennie 80, certains de nos compatriotes se sont jetés corps et âme dans ce cercle, y compris l’ancien secrétaire général de l’organisme des artistes à cette époque, en l’occurrence M. N. M, qui, après quelques verres, se rappelant de son «tebrah», n’a pas hésité à crier haut et fort devant les présents, parmi eux des avocats d’Oran : «Fi khater França walli ma yebghihach yemout bel ghossa !» (Je lève mon verre à la France et que celui qui ne l’aime pas crève).

Certainement, ce sont des agissements qu’on n’oublie pas. Parce que tout de suite après, durant les années 90, nous avons payé le prix fort. Des hommes et des femmes d’une grande culture, qui formaient l’intelligentsia du pays, ont été assassinés. L’Algérie avait fait face à un vaste complot d’aliénation, sauvée grâce aux valeurs des enfants de l’Algérie qui ont mis le complot en échec.

A. B.

Comment (16)

    le hizb frenssa en algérie avait détruit notre pays, tout un peuple, juste pour garder le pouvoir
    19 janvier 2025 - 14 h 19 min

    la france n’avait qu’à corrompre les hauts fonctionnaires algériens et à leur tête larbi belkhir pour détruire l’algérie. mais surtout la france pratiquait et pratique ce qu’elle sait faire le mieux : LA TRAHISON. d’ailleurs la CIA le Pentagone, donc les USA, se sont toujours méfiés des français et savent qu’ils sont des traitres en puissance. les USA ne dévoilent jamais leurs grands secrets à la france et se méfient de ce pays comme le lait sur le feu.
    d’ailleurs, macron a invité trump avant son investiture et prise du pouvoir, juste pour le « cuisiner », espérant que trump n’aura pas les conseillers à la sécurité du pentagone et de la CIA qui détruisent les calculs de macron.
    la colonisation de l’algérie a été l’oeuvre d’une très grande trahison de la france au Dey d’alger. cette trahison devrait être enseignée dans nos lycées pour qu’on ne recommence pas les mêmes erreurs avec la france. et on l’a vu avec macron sur le sahara occidental, et la france va encore récidiver avec l’algérie.
    algériens attention ils n’ont pas le même sens de l’honneur que nous. ils disent que la trahison rentre dans le cadre de la guerre, mais ils font la guerre sans la déclarer à leur adversaire, cela s’appelle de la lâcheté. ils sont comme les marocains, ils ont le même caractère et sont tous les deux maudits. ce qui a sauvé la france c’est la baraka algérienne, autrement la france est un pays maudit.

    Anonym3
    19 janvier 2025 - 13 h 56 min

    Ils sont tous partis avec le sang dans leurs mains dès innocents peuples qui ont affamés, torturés, assassinés et le pillage de leurs richesses. Ils ont laissé leur pays dirigé par des minables et haineux comme eux, qui ont rendu la France un pays pauvre, endetté et haï par les peuples du Maghreb, du Sahel, de L’Afrique et de tout les musulmans .

    L’ALGÉRIE AUSSI N’ACCEPTE PAS L’INGÉRENCE
    19 janvier 2025 - 13 h 34 min

    LOI N° 2024-850 Du 25 Juillet 2024 Visant À Prévenir Les Ingérences Étrangères En France
    🇫🇷
    Art. 18-11.-I.
    -Sont tenues de déclarer leurs activités d’influence à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, …, les personnes physiques ou morales exerçant, sur l’ordre, à la demande ou sous la direction ou le contrôle d’un mandant étranger mentionné au II et aux fins de promouvoir les intérêts de ce dernier, une ou plusieurs actions destinées à influer sur la décision publique…
    .
    C’est pourtant Simple Non ?
    .
    L’ALGÉRIE AUSSI N’ACCEPTE
    PAS D’INGÉRENCES ÉTRANGÈRES
    …Ni du SUD , ni du NORD ni de l’EST ni de l’OUEST

    .

    DZ
    19 janvier 2025 - 13 h 30 min

    le complot contre l algerie est toujours d actualite et les cellules dormantes sont pretes a etre actives si besoin a mon avis il faut pas prendre a la legere cette realite le mouvement rachad est activable a tout moment par les ennemis de l algerie que je ne citerais pas le mouvement rachad est soutenu le gite et le couvert exactement identique a joulani en syrie rachad cest le frere siamois de joulani a surveiller surtout en algerie

    Brahms
    19 janvier 2025 - 12 h 39 min

    Ne vivons plus dans le passé avec la France,

    Seule solution, il faut mettre le pays sur les rails du développement et ne croyez surtout pas aux sirènes françaises car le jour où vous détruirez votre pays, croyez moi, il n’y aura personne pour vous accueillir.

    Pour s’en convaincre, il suffit de regarder la Palestine, la Libye, l’Irak, la Syrie.

    Aucun pays au monde ne veut de ces gens là, car synonyme de terroristes, casseurs, profiteurs, feignants.

    Rappelez vous de la décennie noire où les algériens devaient passer dans des tunnels interminables pour prendre l’avion à partir de Lyon ou de Paris avec des ribambelles de contrôles de sécurité.

    Il faut prendre le train en marche du développement et s’associer avec des pays qui veulent avancer avec nous, il y a l’Amérique qui peut apporter beaucoup en termes de qualité. Or, comme ce pays surendetté, il faut jouer sur ce facteur dettes pour faire avancer le pays, l’Amérique sera prête à signer.

    A l’inverse, il faut éjecter la France qui marche avec le Maroc et Israël et voudrait nous faire les poches pour les nourrir car n’apportant aucune richesse naturelle de leurs pays respectifs.

    Il faut faire comprendre à la France que la vache à lait algérienne ne donnera plus de lait, c’est finie.

    Confidentiel
    19 janvier 2025 - 12 h 20 min

    Bravo pour cet article, Ap est non seulement une mine d’or d’informations même les commentaires de ses adhérents contiennent autant de minesd’or.
    Je voulais rajouter au sujet de cette que de limace Mitterrand ou plutôt  » Le mythe errant » que c’était à sa demande que Chadli avait décidé la ferméture des écoles des cadets de la Révolution.

    Henri Curiel était recherché par les services egyptiens était un grand ami de l’Algérie combattante c’était lui qui à offert à l’Agérie un chateau au Caire pour établir son ambassade en 1962 pour avoir fait évadé sa mère de la prison du Caire où elle était détenue par les services égyptiens, elle est sortie par l’aéroport du Caire en direction de Genève avec un faux passeport au nom d’une mère d’un membre de la la délégation algérienne.

    Question
    19 janvier 2025 - 12 h 12 min

    Question simple :
    Pourquoi SANSAL ou le CHAWKI n’ont jamais dénoncé les Terroristes ISLAMISTES de RACHAD , soutiens des GIA -Groupes Islamistes Armés qui circulent et dont protégés en FRANCE ??
    Réponse :

    Si MOUH
    19 janvier 2025 - 12 h 10 min

    Francois Mitterrand est inscrit dans la poubelle de l’histoire africaine, surtout algérienne, comme étant un criminel en costume cravate !!! Devant cet ignoble personnage, De Gaulle, Aussaresses et Le pen sont des enfants de chœur !!! L’histoire de la grande Révolution Algérienne n’a pas fini d’être écrite avec des lettres de sang de millions de martyrs. C’est pour cette raison que les archives les plus compromettantes tardent à être remises à l’Algérie par les néocolonialistes installés à Paris.

    Raïss
    19 janvier 2025 - 11 h 53 min

    Je vous assure que toute la Gauloiserie crapuleuse francaise ne se rendent toujours pas compte qu’ils ont toujours joué avec mauvaise conscience et les pires cartes quels que soient leurs connards de patrons.

    sidali
    19 janvier 2025 - 11 h 50 min

    We must acquire and master nuclear technology, including atomic bombs, to gain respect and seek justice for what was done to us. We will never forget the events of 1830, inshallah.

    BEN
    19 janvier 2025 - 10 h 51 min

    Savez vous comment a été assassiné l’officier Galopin : il a été trainé, vivant, sur des centaines de mètres sur une terre caillouteuse. Une ethnologue Madame Clostre a été enlevée dans le Tibesti (nord du Tchad) et maintenue en otage par les rebelles tchadiens durant plus de 1 000 jours.
    Le 2 avril 1975, la France accepte de verser une rançon mais Hissène Habré exige des armes. Devant le refus de Paris, le commandant Galopin est exécuté le 4 avril après avoir été condamné par un « tribunal révolutionnaire ».

    Anonyme
    19 janvier 2025 - 9 h 57 min

    mitrand fut surtout un chef de la guillotine qui a décimé beaucoup de patriotes algériens.

    Anonyme
    19 janvier 2025 - 9 h 45 min

    Actuellement, les centres culturels francais dans plusieurs pays du monde, plusieurs villes en France (y compris Beziers !) ont feté Yennayer.
    C’est clairement une opération d’attrapes-nigauds pour faire du recrutement d’algériens soucieux de revalorisation identitaire en utilisant les bons sentiments.

    L’Algérie doit vraiment réfléchir à célébrer elle-même son patrimoine avec sa population établie dans les pays étrangers. C’est elle qui doit s’en occuper, c’est sa culture, c’est son peuple, ce sont ses enfants. Elle ne doit pas dormir, ni se laisser prendre le cerveau et le cœur de ses enfants par des opérations séductrices pseudo-culturelle par les autorités francaises (on croit rêver, c’est de la folie).

    Elle doit avoir une vraie politique culturelle envers ces algériens hors d’Algérie par des festivités récurrentes (1er novembre, 5 juillet, Aid, Yennayer, 31 octobre etc). Elle doit faire une liste d’invités tournante, qui change chaque année, afin que tout algérien ait eu la possibilité d’être invité dans les fêtes culturelles de l’Algérie, au moins une fois dans sa vie, dans la région de son consulat d’immatriculation.

    La diaspora est algérienne, nous devons nous occuper de tous les algériens sans exception, rassembler la famille, nous organiser et œuvrer comme un seul homme pour l’avenir de l’Algérie.
    Cela permettra de rendre nos traîtres actuels, cons et sans audience.

    Rassembler la famille algérienne et donner à chacun conscience, voire les moyens, qu’il a un rôle à jouer pour le pays.

    L’auto-organisation est indispensable, pas d’autre issue, surtout pour les algériens en France.
    Attention à vos égos, attention au « moi je ». Changez de mentalité, posez-vous la question : qu’est ce que je peux faire à mon niveau pour l’Algérie, pour moi, pour ma famille, pour ma région, pour l’avenir ?
    Osez ! Mettez-vous en solidarité, aidez-vous les uns les autres, soutenez-vous, épaulez-vous !
    L’Algérie mérite que nous cessions d’être insouciants et inactifs ! Bougez-vous pour le pays, rien n’est perdu, ce que nous semons aujourd’hui, fleurira.

      Ztack
      19 janvier 2025 - 11 h 54 min

      Bravo l’ami Anonyme !
      En effet nos gouvernants sont carrément à la traine dans le suivi de la diaspora et même autochtone !
      Ne pas tendre une oreille quant à tout ce qui a trait à la culture en général est une carence qui peut mettre tout un pays en danger.
      Le citoyen algérien doit être protégé par les institutions nationales en retour de quoi il se sentira beaucoup plus algérien patriotique envers son pays.
      Merci Anonyme !

    Anonyme
    19 janvier 2025 - 9 h 32 min

    merci à l’auteur, merci à AP, c’est vraiment bien de nous informer, nous manquons tellement de cela
    excellent article, excellentissime !

    Anonyme
    19 janvier 2025 - 9 h 28 min

    Je connais des personnes qui l’ont connu jeune. Dans la région dont il est issu. Il n’a jamais été résistant, il était avec les allemands, mais à la fin de la guerre, il a tourné sa veste. Ce que confirme Pierre Péan, puisse son âme reposer en paix – dans « Une enfance française ». Sans compter que l’homme était un insatiable gourmand dans tous les sens. Le repos des pédocriminels et le militantisme homo (Bergé) a eu lieu durant son premier mandat : il les a protégés, soutenus.

    Ce qu’il verra qu’une promesse est infaillible, sans tirer un sou, il sera un charbon permanent pour le feu.
    C’était une crapule.
    On ne doit pas se tromper : Francois Mitterand est mille fois pire que Jean-Marie Le Pen. Mitterand et ses pairs donnaient les ordres, Le Pen suivait les ordres donnés. Mitterand était cynique, pervers et sans scrupules, Le Pen était presque un romantique (dans le sens où il n’a jamais interrogé ses croyances politiques sous le prisme des faits historiques et de l’Altérité), franc du collier et presque un nounours comparé à Mitterand.
    Francois Mitterand est un vrai criminel, une m…. d’une vénalité sans nom. Pourquoi son gendre, Roger Hanin, ne s’est pas enterré en France près de la clique PS ? Quel argent lui devait le fils Mitterand, fauteur de la vente d’armes en Angola et ayant besoin d’argent pour payer une caution de plus de 700 000 euros ? Danielle Mitterand pleurait pour que le peuple francais donne sa dîme pour payer la caution de son voyou de fils. Le couple Gouze-Hanin a payé 300 000 euros, Hanin a demandé le remboursement pour payer ses frais médicaux euros. Il recevra 38 000. Réalisant le miroir aux alouettes, la rupture avec la famille Mitterand, dont il était un membre par alliance, il se retrouve seul, malade. Il s’est souvenu de l’Algérie qui, elle, ne faillit pas avec le savoir-vivre.
    Je n’ai jamais compris les franco-algériens qui font une carrière dans le parti socialiste, en tout celui qu’a forgé Mitterand et qui persiste. C’est LE parti de la colonisation. Toute la clique pensante de la colonisation sont les ancêtres du parti socialiste. La France-Afrique a été très forte pendant les septennats de Mitte-Rand
    Être communiste en France est honorable, mais être socialiste, c’est la lie du champ politique hexagonal. La chute de la France est de leur fait : ils ont fait cooptation, créer des postes bidon pour s’enrichir, tout ceci avec des baratins sociétaux en liguant chaque segment de la population contre une autre.
    Mitterand a donné les ordres durant la guerre d’Algérie, Le Pen était un exécutant. Cela ne lui enlève rien.
    Car n’est pas le Général de la Bollardière qui veut (pourtant breton comme Le Pen…) ! De la Bollardière était un résistant contre les nazis, Mitterand était un collaborateur.

    L’autre question est pourquoi les gens votent pour ce genre de profil. Ils viennent d’en donner la preuve avec Sarkozy, Hollande et… Macron. Tous des personnages sans colonne vertébrale, sans fiabilité.

    Mitterand est un criminel. Son attitude durant la décennie noire était d’une perversité inouïe, c’était sa vengeance contre le peuple algérien : semer la discorde en utilisant la religion pour, le moment venu, mettre la main sur les richesses du pays. Tout en jouant le démocrate en accueillant par asile politique, les islamistes et les victimes des islamistes… en même temps ! On veut savoir ce qu’est la perversité en politique ? Eh bien regardez Mitterand et la lumière ouvrira vos yeux naïfs.

    La décennie noire était un laboratoire politique contre notre peuple et contre l’Algérie, pour la mettre à terre. Pareil pour le baratin de quelques irresponsables demandant que l’armée algérienne soit exclue des affaires du pays. Les militaires ne devraient servir qu’à mourir pour des gens incapables de défendre leur pays physiquement ? NON, notre armée est composée de nos fils et de nos filles, de nos frères et de nos sœurs, de nos pères et de nos mères.

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