Interview – Jean-Loup Izambert : «On est dans la Troisième Guerre mondiale !»
Algeriepatriotique : Vous venez de publier un livre sur les «assassins économiques» et «l’économie de la mort», intitulé Les destructeurs. Pouvez-vous nous faire un résumé succinct sur ce sujet brûlant abordé dans votre ouvrage ?
Jean-Loup Izambert : Cette enquête s’inscrit dans la suite de mes précédentes sur les relations entre la grande finance et le pouvoir politique. Avec Les destructeurs, je me suis intéressé plus particulièrement à la manière dont l’oligarchie approche et recrute des jeunes diplômés qu’elle sait acquis au libéralisme pour les promouvoir à des postes à responsabilité à la tête de sociétés transnationales ou dans l’appareil d’Etat. En France, le parcours d’Emmanuel Macron, qui a fréquenté des associations et cercles atlantistes, travaillé à la banque Rothschild & Co avant d’être promu à l’Elysée auprès de François Hollande, puis de devenir ministre de l’Economie et, enfin, président, illustre la symbiose entre l’oligarchie financière et l’appareil d’Etat. Cette enquête m’a tout naturellement conduit à examiner les ingérences des Etats-Unis et de sociétés transnationales en Europe et tout particulièrement en France, puisqu’Emmanuel Macron se trouve lui-même directement ou indirectement impliqué dans plusieurs affaires favorisant les intérêts de sociétés étasuniennes et/ou l’Etat US, contre des intérêts français.
Qu’est-ce que la «corporatocratie» que vous citez dans votre essai ? Quel rôle les services secrets américains jouent-ils dans la mise en place de ce concept, de ce mode de gouvernance occulte ?
Il faut distinguer l’oligarchie de la «corporatocratie, terme par lequel John Perkins, que j’ai interviewé et qui fut ce que l’on appelle un «assassin économique», désigne comme «le groupe d’individus qui administre les plus grosses corporations, qui contrôlent nos médias, soit par la possession directe ou la publicité, qui contrôlent la plupart de nos politiciens, car ils financent leurs campagnes.» L’oligarchie est composée des membres des dynasties économiques et financières. Ce ne sont pas seulement des multimilliardaires et les classements publiés dans la plupart des médias ne veulent pas dire grand-chose car leur richesse ne se limite pas au seul capital financier. Ce sont des gens généralement très instruits, dont les familles ont su s’organiser dans le temps pour perpétuer leur richesse matérielle, mais aussi leur capital culturel, social et symbolique. Ils ont su tisser des liens familiaux et des connivences, s’approprier des lieux de résidence dans les grandes villes et les contrôler, créer des écoles, des cercles, des clubs à l’international, qui forment un réseau durable de relations.
Ces lieux et relations permanentes et utiles au groupe pour la défense de ses privilèges formalise l’appartenance à la grande bourgeoisie. Mais, à l’intérieur de cette classe, il existe des différences entre ce que l’on pourrait appeler les «dynasteurs», les grandes familles d’oligarques, et les «nouveaux riches». Par exemple, il n’y a rien de commun entre Ariane de Rothschild, une femme qui préside aux destinées du groupe Edmond de Rothschild, et un Xavier Niel, sorte de milliardaire bidouilleur qui fit fortune dans le Minitel rose et les peep-shows en servant parfois d’indic à l’ancienne DST. Niel dans l’oligarchie, c’est un peu comme une jeune pousse de pissenlit qui serait tombée dans un velouté de champignons à la truffe noire.
Quant à la corporatocratie, elle désigne, de manière beaucoup moins formelle, la rencontre entre des membres de l’oligarchie et de l’appareil d’Etat – politiciens domestiques, hauts fonctionnaires de la finance, de l’armée, du renseignement – pour décider de lois, de partages de marchés ou de guerres. Un exemple typique de la corporatocratie est la réunion annuelle secrète qui se tient chaque année à Bruxelles entre les hauts fonctionnaires de la Commission européenne, les chefs d’Etat français et allemand, et les dirigeants de sociétés transnationales au sein de la Table ronde des affaires avec Business Europe. Cette organisation, qui réunit toutes les grandes organisations patronales des pays membres de l’Union européenne, compte de nombreux oligarques.
Concernant les services de renseignements, principalement étasuniens, ils ne sont que l’un des «outils» qui permet à l’oligarchie de préparer ses conquêtes de «nouveaux territoires économiques». Cela peut être le pétrole de la Libye, de la Palestine ou de la Syrie, les richesses du sous-sol, maritimes ou des ports d’un Etat africain ou une entreprise stratégique française comme Alstom. Mais, ainsi que le décrit Perkins, ce sont surtout les «assassins économiques» qui interviennent en amont pour repérer les cibles, les étudier dans leur environnement politique, économique et financier, et créer les conditions de leur appropriation.
La CIA peut accompagner leur démarche dans la collecte de renseignements, mais intervient généralement après. Si elle échoue dans ses manœuvres – chantage, corruption, déstabilisation par des opérations subversives –, c’est alors l’armée qui entre en scène.
Pour l’oligarchie, la richesse se développe à l’échelle planétaire, elle ne connaît pas de frontières et la «mondialisation» financière, «sa» mondialisation, n’est rien d’autre que son partage de marchés.
Vous affirmez que les politiciens atlantistes de l’Union européenne favorisent les ingérences des Etats-Unis. Pouvez-vous nous citer quelques cas concrets ?
Les ingérences des Etats-Unis sont multiples. Elles se font notamment au travers des normes comptables IFRS, pour International Financial Reporting Standard ou Normes internationales d’information financière, imposées par les instituts financiers anglo-saxons. La Commission européenne a entériné une obligation pour les entreprises cotées de l’Union européenne de respecter ces normes IFRS. Depuis le 1er janvier 2005, toutes les sociétés cotées de l’Union européenne et leurs filiales sont tenues de présenter les comptes consolidés en conformité avec ces normes comptables.
J’explique dans L’abandon français comment ce système présenté comme devant permettre d’harmoniser la comptabilité des entreprises permet en réalité à des instituts financiers étasuniens travaillant avec les services de renseignement de recueillir des informations stratégiques sur des entreprises et leurs dirigeants. Car ce système de normalisation comptable s’imbrique avec plusieurs lois étasuniennes – les régimes de sanctions internationales, le «Foreign Corrupt Practices Act» (FCPA), le «Foreign Account Tax Compliance Act» (FATCA), la loi Sarbanes-Oaxley, le Patriot Act5 (2001), le «Clarifying Lawful Overseas Use of Data Act» («Cloud Act») qui permet la saisie de données numériques à l’étranger, etc. Ce dispositif organise l’extraterritorialité, c’est-à-dire la possibilité d’intervention et de décision des Etats-Unis à leur seul profit en passant outre la Charte des Nations unies, les traités et conventions internationales et les lois nationales.
Plusieurs rapports de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), mais aussi de parlementaires, ont alerté sur ces ingérences et leur importance. Un rapport réalisé à la demande de l’ancien Premier ministre Edouard Philippe (mai 2017 à juillet 2020) sur la protection des entreprises contre des lois et mesures à portée extraterritoriale, décortique comment la grande finance et les administrations étasuniennes s’emploient à imposer leur hégémonie économique et financière par ce dispositif comptable et législatif. «Le bilan des 20 dernières années est édifiant», démontre ce rapport qui indique que «plusieurs dizaines de milliards de dollars d’amendes ont été réclamées à des entreprises françaises, européennes, sud-américaines et asiatiques, au motif que leurs pratiques commerciales, leurs clients ou certains de leurs paiements ne respectaient pas le droit américain, alors même qu’aucune de ces pratiques n’avait de lien direct avec le territoire des Etats-Unis et/ou que ces entreprises se conformaient au droit de leur pays (s’agissant des sanctions internationales).»
La présidence Macron n’a tenu aucun compte de ces alertes. Bien au contraire, plusieurs décisions des gouvernements ont consisté à faciliter les ingérences répétées des Etats-Unis dans l’économie au détriment de la France. Comme me l’a dit un sociologue spécialiste des organisations internationales, alors que j’enquêtais sur le fonctionnement de l’ONU, «les Américains ne font qu’occuper le vide», c’est-à-dire profiter de la domesticité et de la lâcheté de ceux qui se couchent devant leur prétention et leur arrogance.
Ces politiciens européens agissent-ils ainsi par dogmatisme ou sont-ils des «agents» du capital américain ?
Ils cherchent simplement à imposer l’idéologie libérale, persuadés de la supériorité de ce système. Le sénilissime ancien président Joseph Robinette Biden parlait même de «l’exceptionnalisme des Etats-Unis». D’une certaine manière, il est vrai qu’ils sont «exceptionnels» : personne n’a jamais causé autant de morts et de destructions chez presque tous les peuples du monde ! C’est une sorte de bal des aveugles, alors que le capitalisme est partout en dépôt de bilan. Les Etats-Unis, «tête de pont» du capitalisme, sont surendettés – la dette publique, des ménages et des entreprises atteint aujourd’hui 102 000 milliards de dollars et ne peut plus être remboursée. Leurs dirigeants n’ont plus que le recours à toutes sortes de guerres – politiques, diplomatiques, financières, économiques, médiatiques, subversives, militaires – pour piller les richesses des peuples et tenter de retarder l’implosion de leur système.
Comme je l’explique dans Les destructeurs, avec le massacre du peuple haïtien en décembre 1914, après celui de la civilisation amérindienne, ce sont les banquiers de Wall Street qui commandent leurs pillages aux politiciens, dont ils ont favorisé l’accès au pouvoir qui leur sont redevables. Ils ont une certaine expérience en la matière, puisque depuis la fondation de Etats-Unis en 1776, ce pays a été en guerre contre les peuples sur tous les continents, jusqu’à ce jour, exception faite des années de la grande dépression, de 1929 à 1939, soit pratiquement 97% de ses 249 années d’existence ! Sans doute seront-ils contraints à la paix quand Trump devra remplir une brouette de dollars pour s’acheter un hamburger…
Vous accusez le président Emmanuel Macron d’avoir «favorisé les visées politico-économiques de Washington contre les intérêts français». Quelles sont les «trois opérations de destruction à la française» que vous évoquez ?
Dans Les destructeurs, je me suis arrêté volontairement sur trois dossiers plus sensibles pour l’opinion publique française : l’affaire Alstom, l’affaire de la privatisation rampante de l’administration française par l’introduction de cabinets conseil – principalement étasuniens, comme McKinsey, dont Emmanuel Macron connaît de longue date plusieurs dirigeants – et le soutien à la dictature de Kiev, seul régime génocidaire en Europe, qui a incorporé des groupes nazis dans son armée officielle. Dans ces trois dossiers, Emmanuel Macron est directement ou indirectement impliqué.
Mais il y en a d’autres, comme l’affaire Uber et surtout l’affaire du trucage du marché du médicament lors de la crise Covid-19. J’en fais la démonstration par mon enquête publiée sous le titre Tous vaccinés, tous en danger ? (1) et pour lequel le président français doit s’expliquer sur ses responsabilités. En effet, il a favorisé l’achat et l’injection massives de pseudo vaccins à ARN messager coûteux, qui s’avèrent dangereux, alors qu’il existe un médicament, l’Ivermectine, peu coûteux, sûr et efficace contre le virus Sras Cov-2. La question est : pourquoi ?
L’affaire est très suspecte car Emmanuel Macron avait lui-même fait créer par son administration, en mars 2020, un Conseil supérieur scientifique et un Comité analyse recherche expertise (CARE) pour conseiller le gouvernement. Il n’y a donc que deux hypothèses envisageables : soit ces comités n’ont pas joué leur rôle en ne l’informant pas qu’il existait un médicament efficace – même en préventif –, sûr, peu coûteux comme l’assurent plus d’une centaine d’études de 1 200 scientifiques de 30 pays (2), soit ils ont informé le gouvernement et celui-ci a passé outre, ce qui est encore plus grave à l’examen des conséquences pour la population et le pays. Dans ce cas, ces prétendus scientifiques ont troqué leurs blouses blanches contre des livrées de laquais.
Vous faites remarquer qu’une seule idée obsède Washington depuis 1917 : empêcher la construction de l’Europe réelle des peuples. Quels sont les éléments qui actent cet état de fait ?
Avec la révolution d’octobre 1917, le peuple russe a mis un terme à la surexploitation dont il était victime de la part des sociétés transnationales occidentales. A l’époque, l’économie russe était entre les mains de la Royal Dutch Shell Oil Compagnie, du trust anglais d’armements Metro-Vickers qui, avec le français Creusot-Schneider et l’allemand Krupp, contrôlaient pratiquement l’industrie tsariste des munitions, des grandes banques d’Angleterre et de France : Hoare, les frères Baring, Hambres, le Crédit Lyonnais, la Société Générale, Rothschild, le Comptoir d’Escompte de Paris et autres régentaient l’économie russe avec l’aristocratie au pouvoir. A lui seul, le yankee Herbert Hoover, qui sera plus tard président des Etats-Unis de mars 1929 à mars 1933, possédait des participations importantes dans pas moins de onze compagnies pétrolières, mais également dans de multiples sociétés, avec le millionnaire anglais Leslie Urqhart : douze mines en exploitation, deux fonderies de cuivre, vingt scieries, quatre cents kilomètres de chemin de fer, navires et péniches, hauts-fourneaux, affineries d’or et de métaux précieux au-travers du cartel Russo-Asiatic.
Après avoir pris le pouvoir, les bolcheviks ont immédiatement nationalisé ces entreprises pour contrôler les ressources du pays et les rendre à la nation afin d’assurer son développement. Les Etats-Unis ont alors formé une coalition avec une quinzaine de «nations alliées» et, sans aucune déclaration de guerre, envoyé des corps expéditionnaires pour tenter de renverser le gouvernement révolutionnaire, abattre ses dirigeants et refaire main basse sur l’économie russe. Cette guerre, que ne rapporte aucun manuel d’histoire scolaire, a duré jusqu’en 1924, date à laquelle l’Armée rouge a définitivement vaincu les troupes occidentales et nipponnes sur la Sibérie. Depuis, ils n’ont eu de cesse de vouloir se réapproprier la Russie.
Six ans plus tard, à l’automne 1930, les banquiers de Wall Street, les Rockefeller, les Morgan, John Foster Dulles, Lord Montagu Norman, gouverneur de la Banque d’Angleterre, et Hjalmar Schacht, président de la Reichsbank et ministre de l’Economie du gouvernement d’Hitler, apportaient leur soutien au parti nazi. Le programme stratégique des Rockefeller et des Morgan était de saturer l’Allemagne d’investissements et de crédits étrangers et de l’amener à délivrer un coup mortel à la Russie soviétique afin que celle-ci revienne au capitalisme en tant que colonie. Puis, après que l’Union soviétique eut payé de plus de 27 millions de morts la libération de leur patrie et du continent européen, il y eut la Guerre froide et les ingérences continues des Etats-Unis dans les affaires européennes.
Les médias français le taisent mais le coup d’Etat en Ukraine, en 2014, est l’aboutissement d’une succession d’agressions menées depuis les années 1950 par Washington et sa CIA, dont je présente quelques opérations dans Les destructeurs. Ils tentent de procéder aujourd’hui de la même manière en Roumanie, en Géorgie et dans une multitude d’autres pays, comme ils le font contre les pays arabes et tout Etat qui s’oppose à leur impérialisme. Pour les impérialistes de Washington, il n’y aurait rien de pire que les pays d’Europe – je parle de l’Europe réelle qui s’étend de la mer d’Irlande au détroit de Béring et non de la petite Europe du traité de Maastricht – se parlent et coopèrent entre eux avec la première puissance du continent, la Fédération de Russie. Ce serait alors la fin de l’impérialisme US sur le monde, raison pour laquelle ils ne cessent d’allumer partout – Yougoslavie, Ukraine, Roumanie, Géorgie, Biélorussie, pays Baltes, etc. – des foyers d’incendie et des guerres en espérant diviser les européens entre eux.
Vous êtes parvenus au constat alarmant que les Etats-Unis poussent le monde dans la Troisième Guerre mondiale. Ce plan diabolique américain a-t-il des chances de se réaliser ? En sommes-nous actuellement à une de ses phases ?
Nous sommes dans la Troisième Guerre mondiale. Elle n’est pas semblable à la précédente car le rapport de forces a changé à la défaveur des Etats-Unis et de leurs domestiques occidentaux de l’Union dite «européenne». Cette guerre est multiforme : financière, économique, politique, médiatique, subversive, militaire et est menée par les Etats-Unis contre tous les peuples qui s’opposent à leur diktat. Partout où flottent la bannière étoilée et le drapeau de l’Otan, ce n’est que guerre, destruction et désolation. Face à ce plan diabolique conçu par les milieux impérialistes de Washington dès les années 1950, pour assurer la domination de l’oligarchie étasunienne sur le monde, Moscou a initié le mouvement des BRICS, dont la première réunion s’est tenue au tout début de l’année 2009. Seize années plus tard, les BRICS+ comptent les principales puissances mondiales anti-impérialistes, comme la République populaire de Chine, l’Indonésie, l’Afrique du Sud, le Brésil, l’Inde, l’Iran et d’autres sur tous les continents.
Je donne dans le dernier chapitre du livre Les destructeurs un aperçu du lancement et du développement des BRICS+, des relations qui se tissent concrètement au-travers de coopérations mutuellement avantageuses en refusant tout impérialisme et en s’opposant à la guerre. Aujourd’hui, le groupe BRICS+ représente 46% de la population mondiale et pourrait contribuer à plus de 50% du PIB mondial d’ici 2030, avec l’adhésion de nouveaux pays. Ensemble, les BRICS produisent plus de 25% du pétrole mondial et 50% du minerai de fer utilisé pour fabriquer de l’acier, 40% du maïs et 46% du blé mondial, et bien d’autres richesses. Face à l’Occident décadent qui s’enfonce dans la crise capitaliste et ses guerres, par-delà leurs différences culturelles, économiques, politiques, religieuses, les BRICS+ ouvrent les grands chantiers de l’avenir au profit de leurs populations avec l’ambition de faire régner la paix. Là est la force d’espoir pour le monde.
De plus, avec la Nouvelle Banque de Développement (NBD) ouverte par les BRICS+ au mois de juillet 2015, la fin du pétrodollar et de l’hégémonie du dollar se profilent à l’horizon. Les pays qui souhaitent un avenir de paix radieux et de développement harmonieux comme Cuba, le Venezuela, l’Algérie et tant d’autres prennent le chemin des BRICS+. En rejoignant la Nouvelle Banque de Développement des BRICS+, le 31 août dernier, l’Algérie a franchi une étape importante pour son développement, mais également pour d’autres pays, à commencer pour les pays arabes et africains. L’intense activité diplomatique déployée par le président Tebboune avec le gouvernement de Nadir Larbaoui et le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, en témoigne, avec les coopérations qui sont déjà en chantier : projet de gazoduc transsaharien avec le Nigeria et le Niger, coopération militaire avec l’Inde, volonté de développement des coopérations avec le Ghana, par exemple.
Toutes ces initiatives vont dans le sens de l’intérêt des peuples de vivre en paix et de vivre mieux, débarrassés de l’impérialisme US. C’est un mouvement irréversible quelles que soient les difficultés à surmonter et les agitations aussi meurtrières que stériles des régimes du système impérialiste occidental, qui prennent encore ces pays pour leurs colonies. En fait, nous assistons à la lente mort de l’hégémonie occidentale et c’est une très bonne chose pour les peuples.
Interview réalisée par M. Aït Amara
1) www.is-edition.com
2) www.c19ivm.org
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