Le discours de guerre du président français dicté par Bernard-Henri Lévy
Par Abdelkader S. – Le faiseur de la politique étrangère belliciste française, c’est lui. Le représentant sulfureux du lobby sioniste, Bernard-Henri Lévy, qui a ordonné à Nicolas Sarkozy de faire assassiner le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi, a dicté à Emmanuel Macron la feuille de route à suivre en Ukraine, d’où il vient juste de rentrer après une mission auprès des hommes armés de son pion Volodymyr Zelensky, auprès desquels il s’est assuré un nouveau coup de publicité, avec l’argent du contribuable.
Le président français s’est fendu d’un discours belliciste qui a assommé une bonne partie de l’opinion française, abasourdie par le ton martial utilisé par le locataire de l’Elysée, dont ils ne comprennent pas les véritables intentions qui se cachent derrière son obsession antirusse. D’aucuns y voient une vengeance personnelle, plusieurs années après l’humiliation qu’il a subie à Moscou de la part de l’intraitable Vladimir Poutine. Un mauvais souvenir réveillé par la gifle retentissante que le président américain, Donald Trump, lui a infligée à Washington, ainsi qu’à son homologue ukrainien, sermonné à la Maison-Blanche comme un élève turbulent.
Le ministre réel des Affaires étrangères, philosophe de pacotille à ses heures perdues, qui cabriole de plateaux télé en colonnes de journaux pour donner de l’écho à la harangue de guerre de Macron, a cet avantage de ne pas être tenu par l’obligation de réserve. Un avantage qui lui permet de traduire dans un langage sans cryptage les propos enveloppés dans des tournures diplomatiques du président. Ainsi, pour le régime de Paris, par la voix éraillée du porte-parole officieux de l’Elysée, Donald Trump et son vice-président J. D. Vance sont des «voyous», et les dirigeants russes des «idéologues ivrognes».
La réapparition médiatique du dandy à la chemise déboutonnée, dans ce contexte d’avant- «Troisième Guerre mondiale», contre le déclenchement de laquelle le président américain a mis en garde sans avoir pu retenir sa colère, vise à détourner l’attention des appels à la destitution d’Emmanuel Macron qui se sont fait entendre dès après son allocution télévisée solennelle, qui a semé l’effroi au sein de la société française. Un discours qui sert à préparer les Français psychologiquement à des décisions graves que leurs dirigeants illégitimes s’apprêtent à prendre sans passer par le Parlement, encore moins par un référendum.
La menace russe fictive brandie par Emmanuel Macron participe d’une stratégie de la peur semblable à celle qui a été adoptée lors de la crise sanitaire mondiale. Toutes les mesures applicables en temps de guerre ont été expérimentées durant la pandémie : confinement, restriction des libertés – dont celle de circuler –, anathémisation de toute opposition aux décisions prises par le pouvoir – y compris sur le plan médical –, passe sanitaire – autrement dit, un laissez-passer comme en temps de siège pour pouvoir se déplacer, couvre-feu, etc. L’épisode Covid-19 semble avoir servi de test grandeur nature dans la perspective de ce qui allait suivre : le conditionnement des populations européennes dans la perspective d’un conflit armé généralisé, instigué par les fabricants d’armes et les dirigeants politiques qu’ils cooptent via des élections truquées. Au moment du coronavirus, ce sont les Big Pharma qui en ont tiré profit, engrangeant des centaines de milliards de dollars de bénéfices nets, puisés dans les caisses du Trésor public.
Personne en France n’est dupe, tant il est flagrant que la célérité avec laquelle les Européens se sont réunis, prétendument pour sauver l’Ukraine, est intervenue dès le lendemain de l’annonce faite par Donald Trump de ne plus financer l’effort de guerre de l’OTAN, invitant sèchement les chefs d’Etat du Vieux Continent à ne plus compter sur Washington pour aller guerroyer contre la Russie et la Chine. Les deux plus grandes puissances militaires et économiques avec lesquelles le président républicain compte renouer, dans le cadre d’un dialogue qui sera arraché à la surenchère et à l’intimidation.
Bernard-Henri Lévy représente un danger pour les Français. Ils doivent s’en débarrasser. Il en va de leur survie.
A. S.
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