La 5ème édition du festival culturel international du film d’Imedghassen s’est ouverte, mercredi soir au théâtre régional de Batna.
Supervisant la cérémonie d’ouverture de cet événement, l’inspecteur général du ministère de la Culture et des Arts, Missoum Laroussi, représentant le ministre a souligné dans son discours l’importance de cet événement dans l’enrichissement de la scène culturelle nationale, notant à l’occasion que le festival est devenu une plateforme pour l’art et la créativité et une opportunité pour célébrer le cinéma, échanger des expériences et découvrir des talents.
Il a ajouté que le festival institutionnalisé dès cette année, accueille dans sa 5ème édition, le Vietnam, comme invité d’honneur, contribuant ainsi à soutenir le mouvement artistique.
L’artiste syrien Salloum Haddad et le cinéaste tunisien Salah Jday, ainsi que les actrices algériennes Malika Belbey et Dalila Halilou ont été honorés au cours de la cérémonie d’ouverture.
De son côté, le commissaire du festival, Issam Taâchit, a indiqué que 53 films provenant de 27 pays concourront pour les prix du festival qui comprend, cette année, 5 compétitions officielles : le prix du court-métrage, le prix du documentaire court, le prix du film d’action, le prix de la critique (courts-métrages) le prix de la critique pour les longs-métrages.
Selon le commissaire du festival, avec le Vietnam en tant qu’invité d’honneur de cette édition, permettra de présenter un riche programme renseignant sur l’expérience de ce pays dans le domaine du cinéma, notant que la Palestine sera présente dans cette édition avec un film en compétition officielle.
Le 5ème festival international du film d’Imedghassen qui se poursuivra jusqu’au 16 septembre donnera lieu, en plus de la projection des films en compétition à la cinémathèque de Batna, à l’organisation d’ateliers de formation pour 50 jeunes amateurs du 7ème art dans les domaines de la réalisation, du jeu d’acteur, de l’industrie cinématographique et du son.
Des séminaires seront également organisés sur le cinéma et la fiction ainsi que sur la préservation des monuments archéologiques à l’exemple du mausolée numide d’Imedghassen.
Les cinéastes, artistes et invités seront conviés à des sorties de découverte des principaux sites naturels de la région afin de promouvoir la destination touristique Batna et Algérie.
R. C.
Ne serait-ce que par respect pour le nom du mausolée d’Imedghassen, symbole historique et identitaire majeur de la région, il serait tout à fait pertinent d’ajouter au festival une catégorie consacrée aux films d’expression amazighe. Cette initiative permettrait non seulement de rendre hommage à une culture ancestrale longtemps marginalisée, mais également d’encourager la création artistique contemporaine qui s’en inspire.
Une telle ouverture renforcerait la légitimité du festival en l’ancrant dans ses racines culturelles, tout en offrant aux jeunes cinéastes un espace d’expression qui valorise et préserve la diversité linguistique et culturelle de l’Algérie. Elle constituerait ainsi un geste symbolique fort, en parfaite cohérence avec la portée patrimoniale du nom « Imedghassen ».