Ali Benhadj applaudit l’assassinat de Mohamed Boudiaf
Vendredi, dans une mosquée de Jolie Vue (Kouba), à Alger, Ali Benhadj a insulté la mémoire du défunt Mohamed Boudiaf lâchement assassiné le 29 juin 1992. A la recherche d’un coup médiatique pour continuer à exister sur la scène publique, Ali Benhadj, dont un fils monté au maquis a été récemment abattu par les services de sécurité, a comparé Tayeb El-Watani au dictateur Mouammar Kadhafi, tué en 2011 par la rébellion libyenne. «Il ne faut pas regarder uniquement du côté des dictateurs arabes comme Kadhafi. Il faut se rappeler aussi des nôtres. Boudiaf aussi était un dictateur. Il a envoyé 17 000 Algériens dans l’Extrême Sud dans des conditions épouvantables», a-t-il assené à l’intérieur de la mosquée, entouré de plusieurs personnes venues faire la prière. Poussant son cynisme plus loin, il ira jusqu’à se réjouir de l’assassinat de celui que les Algériens considèrent comme le père de la Révolution algérienne : «L’essentiel, c’est qu’il (Boudiaf) a eu ce qu’il méritait. Il a été assassiné par son propre garde du corps. C’est la justice divine.» Benhadj s’est déjà attaqué à d’autres personnalités politiques et militaires à l’instar de Smaïn Lamari, décédé en août 2007. Mort politiquement, Ali Benhadj refuse d’être enterré… Il continue à répandre sa puanteur partout à Alger, après avoir activement participé au chaos provoqué par son parti dissous au début des années 1990.
Sofiane B.
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