Insécurité en Tunisie : la Suisse avertit ses ressortissants
La Suisse a mis en garde ses ressortissants se rendant en Tunisie au sujet de «risques d’attentats terroristes sur l’ensemble du territoire», selon un document du Département fédéral des Affaires étrangères. Le document note que «des élections ont été tenues et un nouveau gouvernement ainsi qu’un nouveau parlement ont été nommés». «Toutefois, relativise le document, des problèmes sociaux, tel qu’un taux de chômage élevé, demeurent sans solution». Les Affaires étrangères suisses n’en sont pas encore à l’affolement puisqu’elles rapportent que «la situation s’est apaisée» même si «quelques tensions persistent». «Dans les grandes villes surtout, de nouveaux affrontements entre manifestants et les forces de l’ordre sont possible», avertit néanmoins le document qui estime que le gouvernement «peut décréter un couvre-feu en cas de violences». Les rédacteurs de l’avertissement notent également que «dans les centre touristiques, la petite délinquance a augmenté». Le document ajoute, dans un passage mis en exergue, qu’il y a «un risque d’attentats terroristes sur l’ensemble du territoire» et invite les ressortissants suisses à «faire preuve d’une vigilance accrue» et à prendre également en considération la rubrique qui traite «du terrorisme et des enlèvements». L’Etat fédéral recommande, enfin, à ses ressortissants qui voudraient voyager en Tunisie, de se tenir «à l’écart des manifestations de tout genre» et de suivre les consignes des autorités locales en matière de couvre-feu, etc. Cette note risque d’être «calquée» par d’autres pays européens, même si la Suisse n’interdit pas, pour le moment, à ses citoyens de se rendre dans ce pays où la menace intégriste n’a jamais été aussi grande.
Sarah L.
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