Opep : un consensus sur le maintien du plafond de production
La reconduction du plafond de production de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) devrait être entérinée à l’issue des travaux de la 162e réunion de l’organisation, ouverts mercredi à Vienne avec la participation d’une forte délégation algérienne conduite par le ministre de l’énergie et des Mines. Cette 162e réunion ministérielle de l’Opep, ouverte sous la présidence du ministre irakien du Pétrole, Abdulkarim Luaibi Bahedh, devrait déboucher sur la reconduction de l’actuel plafond de production fixé à 30 millions de barils/jour au moins jusqu’à la prochaine réunion, estime-t-on de sources proches de la conférence. En milieu de journée, les tractations entre les membres de l’Opep se dirigeaient vers un consensus pour le maintien des quotas de production, selon des déclarations de certains ministres et délégués présents dans la capitale autrichienne. Le maintien du plafond de production de l’Opep est soutenu par un rapport de l’Organisation, publié mardi à la veille de cette réunion, et qui relève une baisse à moins de 31 mbj de la production des 12 pays membres en novembre (30,78 mbj) contre 31,16 un mois auparavant. Ce niveau qui correspond à un repli de 210 000 barils par jour est essentiellement dû à la baisse de la production de l’Arabie Saoudite qui a atteint 9,49 mbj durant le mois dernier, selon le document de l’Opep. Par contre, sur l’autre point à l’ordre du jour de cette conférence relatif à la désignation d’un successeur à l’actuel secrétaire général, le Libyen Abdallah Al-Badri, rien n’est encore joué, selon des délégués. M. Al-Badri, âgé de 72 ans, devrait être reconduit pour six mois supplémentaires en raison de divergences entre les pays membres sur son successeur. Outre l’ancien ministre iranien, deux autres candidats postulent pour le poste de SG de l’Opep, à savoir le délégué permanent de l’Arabie Saoudite auprès de l’Organisation, Madjed Al-Mounif, et le conseiller du Premier ministre irakien pour les affaires de l’Energie, Thamer Al-Ghodheban. Peu après l’ouverture officielle, les travaux se sont poursuivis à huis clos.
R. E.