Halilhodzic : «Mon avenir ne dépend pas uniquement de moi»
Le sélectionneur de l’équipe nationale de football, le Bosnien Vahid Halilhodzic, est resté évasif sur son avenir, après l’élimination précoce de l’Algérie au premier tour de la Coupe d’Afrique des nations 2013, en Afrique du Sud. «Mon avenir ne dépend pas uniquement de moi, ça dépend aussi de la Fédération algérienne (FAF) et de son intention. Je ne suis pas le genre d’entraîneur qui s’accroche à son poste. Quand vous travaillez, il faudrait qu’il y ait du plaisir, mais quand les résultats ne sont pas là, c’est l’entraîneur qui est le premier visé. J’ai un contrat qui court jusqu’en 2014, il se peut qu’il soit résilié très prochainement, comme il y a des chances que je continue après 2013», a-t-il affirmé lors d’un point de presse tenu aujourd’hui à la salle de conférence du stade de Royal Bafokeng de Rustenburg. A l’issue de l’élimination prématurée de l’Algérie lors de cette 29e édition de la CAN, les spéculations vont bon train sur l’avenir de Halilhodzic. Ce dernier s’est abstenu à donner plus de détails. «Je suis là. Pour moi, c’est plus un contrat moral qui me lie avec la FAF. Cette équipe est en train de se construire, elle a traversé des moments délicats. Ces deux défaites m’ont permis de tirer beaucoup d’enseignements. C’est dans la difficulté qu’on voit le vrai caractère d’une équipe. Le président de la FAF est content de mon travail et mon engagement. Est-ce que je vais continuer ? Je ne peux me prononcer maintenant», a-t-il ajouté. Le coach national, à la tête de l’équipe nationale depuis juillet 2011, a révélé qu’il était en train de «vivre mal» cette période. «Une défaite peut donner des leçons mieux que dix victoires. Je vis très mal ces moments, presque un cauchemar sportif, mais je suis tout de même fier de ce que j’ai fait depuis mon arrivée», a-t-il conclu.
R. S.
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