Bouteflika : «Je ne peux pas passer sous silence le scandale Sonatrach»
Le président Bouteflika a affirmé, aujourd’hui samedi à Alger, qu’il n’allait pas «passer sous silence» les scandales récemment relevés par la presse et qui touchent la gestion de Sonatrach. «Ces informations soulèvent notre révolte et réprobation, mais je fais confiance à la justice de notre pays pour tirer au clair l’écheveau de ces informations, pour situer les responsabilités et appliquer avec rigueur et fermeté les sanctions prévues par notre législation», a déclaré le Président à ce propos, dans un message à l’occasion du double anniversaire de la création de l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA ) et de la nationalisation des hydrocarbures, célébré le 24 février de chaque année. Le procureur général près la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, avait déclaré, auparavant, qu’une information judiciaire dans le cadre de l’affaire «Sonatrach 2» avait déjà été ouverte.
Les faits révélés par certains médias nationaux et étrangers sont «en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed (Alger) dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2», avait précisé un communiqué signé par le procureur général. De son côté, le ministre de l’Energie et des Mines, Youcef Yousfi, avait annoncé mercredi dernier que des mesures nécessaires concernant cette affaire «seront prises une fois le travail de la justice terminé et que cette affaire serait confirmée». Il avait affirmé que des instructions «très fermes» avaient été données par les autorités aux entreprises pour «défendre leurs intérêts et pour poursuivre toute personne susceptible d’avoir agi contrairement aux intérêts de nos entreprises». «Nous combattrons la corruption avec la plus grande détermination. Nous serons inflexibles dans ce domaine-là», avait souligné le ministre.
R. N.
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