Le président tchadien confirme la mort d’Abou Zeïd

Le président tchadien Idriss Déby a déclaré que des soldats tchadiens «ont tué Abdelhamid Abou Zeïd», l'un des principaux chefs d'Al-Qaïda au Maghreb islamique, dont la mort avait été annoncée par plusieurs médias jeudi, sans que l’information ait pu être confirmée. Abou Zeïd est décrit comme étant le «cerveau» d’Aqmi dans le Grand Sahara où ce réseau, avec d’autres groupes islamistes armés, s'est  implanté et est confronté aux forces françaises et africaines dans le Nord-Mali. Les autorités françaises se sont refusées à confirmer la mort de l'émir d'Aqmi. Selon une chaîne privée algérienne proche des services de sécurité, Abou Zeïd aurait été tué en même temps qu’une quarantaine de djihadistes dans des combats dans l'extrême nord-est du pays, dernier refuge des islamistes radicaux. Interrogé sur cette information dans la matinée d’aujourd’hui, le président français François Hollande avait laissé entendre que celle-ci pourrait être exacte, ajoutant que l’opération était en cours et qu’il ne pouvait pas en dire plus.
Karim B.

Comment (4)

    Ahmed
    2 mars 2013 - 12 h 56 min

    A PROPOS DE LA MORT D’ABOU
    A PROPOS DE LA MORT D’ABOU ZEID

    Observez cet extrait d’article publié par le site DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace)

    http://www.dna.fr/actualite/2013/03/01/mali-abou-zeid-mort-ou-vif
    __________

    Selon l’islamologue français Mathieu Guidère, la mort d’Abou Zeid reste très hypothétique. « Le groupe de presse Ennaha est proche des services secrets algériens. Il n’en est pas à sa première information erronée », explique-t-il. « Il est fort possible que les services de renseignements fassent courir la nouvelle de la mort d’Abou Zeid pour pousser celui-ci à démentir, ce qui le conduirait à prendre un risque, à l’occasion d‘un coup de téléphone, par exemple. A ce moment-là, il pourrait être tué parce que localisé ». Il y a des précédents célèbres. Le 21 avril 1996, le président tchétchène Djokhar Doudaïev était abattu par un missile juste après avoir décroché son téléphone satellitaire pour dialoguer avec le président russe Boris Eltsine…
    Toutefois, si Abou Zeid était bel et bien mort, sa disparition signifierait la fin d’AQMI dans le Sahel.
    La grande interrogation porte désormais sur le sort des otages. « Lorsqu’ils sont attaqués, les djihadistes décident souvent d’exécuter leurs otages en représailles », prévient Mathieu Guidère. … « Si Abou Zeid a bien été tué par cette frappe française qui a éliminé quarante personnes, les otages peuvent être les victimes collatérales ». Si les terroristes ont tous été tués, soit les otages ont péri aussi, soit ils se sont retrouvés libres et il suffit maintenant de les localiser pour les sauver.
    Les Algériens évoquaient hier la possibilité d’effectuer des tests ADN sur le corps … Est-ce une façon de faire durer le suspense dans l’espoir de pousser le terroriste à la faute, s’il est encore en vie ? La veille de l’annonce de la mort supposée d’Abou Zeid, le chef des services secrets algériens, le général Toufik, se trouvait à Paris….
    D’où l’embarras du gouvernement français qui ne confirme ni ne dément le décès du dernier chef d’AQMI au Mali ? …
    —-

    « Il est fort possible que les services de renseignements fassent courir la nouvelle de la mort d’Abou Zeid pour pousser celui-ci à démentir, ce qui le conduirait à prendre un risque, à l’occasion d‘un coup de téléphone, par exemple. A ce moment-là, il pourrait être tué parce que localisé »

    Tiens tiens!!!

    Ahmed
    2 mars 2013 - 11 h 46 min

    A PROPOS DE LA MORT D’ABOU
    A PROPOS DE LA MORT D’ABOU ZEID

    Observez cet extrait d’article publié par le site DNA (Dernières Nouvelles d’Alsace)

    http://www.dna.fr/actualite/2013/03/01/mali-abou-zeid-mort-ou-vif
    __________

    Selon l’islamologue français Mathieu Guidère, la mort d’Abou Zeid reste très hypothétique. « Le groupe de presse Ennaha est proche des services secrets algériens. Il n’en est pas à sa première information erronée », explique-t-il. « Il est fort possible que les services de renseignements fassent courir la nouvelle de la mort d’Abou Zeid pour pousser celui-ci à démentir, ce qui le conduirait à prendre un risque, à l’occasion d‘un coup de téléphone, par exemple. A ce moment-là, il pourrait être tué parce que localisé ». Il y a des précédents célèbres. Le 21 avril 1996, le président tchétchène Djokhar Doudaïev était abattu par un missile juste après avoir décroché son téléphone satellitaire pour dialoguer avec le président russe Boris Eltsine…
    Toutefois, si Abou Zeid était bel et bien mort, sa disparition signifierait la fin d’AQMI dans le Sahel.
    La grande interrogation porte désormais sur le sort des otages. « Lorsqu’ils sont attaqués, les djihadistes décident souvent d’exécuter leurs otages en représailles », prévient Mathieu Guidère. … « Si Abou Zeid a bien été tué par cette frappe française qui a éliminé quarante personnes, les otages peuvent être les victimes collatérales ». Si les terroristes ont tous été tués, soit les otages ont péri aussi, soit ils se sont retrouvés libres et il suffit maintenant de les localiser pour les sauver.
    Les Algériens évoquaient hier la possibilité d’effectuer des tests ADN sur le corps … Est-ce une façon de faire durer le suspense dans l’espoir de pousser le terroriste à la faute, s’il est encore en vie ? La veille de l’annonce de la mort supposée d’Abou Zeid, le chef des services secrets algériens, le général Toufik, se trouvait à Paris….
    D’où l’embarras du gouvernement français qui ne confirme ni ne dément le décès du dernier chef d’AQMI au Mali ? …

    marcou ali
    1 mars 2013 - 22 h 31 min

    Un probleme en moins ces
    Un probleme en moins ces tangos qui ont tant tué d’algeriens …meme les bebes n’ont pas echappé à leur barbarie…qu’ils aillent en enfer.

    bilal
    1 mars 2013 - 20 h 54 min

    On ne pourra pas dire qu’il
    On ne pourra pas dire qu’il ne la pas chercher sa mort ; QUAND ON PROVOQUE OU CAUSE DES MÉFAITS ET BIEN ON PASSE A LA CAISSE.

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