La date du Conseil des ministres n’est pas encore fixée
Contrairement à ce qui a été annoncé par certains médias aujourd'hui, la date du Conseil des ministres n’a pas été encore fixée. C’est le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, qui l’affirmé aujourd'hui mardi, à Alger, en déclarant qu'un Conseil des ministres était en effet «prévu», mais que la date de sa tenue «n'a pas été encore été fixée». «La réunion du Conseil des ministres est en effet prévue mais sa date n'a pas encore été fixée», a-t-il affirmé dans une déclaration en marge d'une rencontre organisée à l'occasion du 40e jour du décès du poète syrien Souleïman Al-Aïssa, rendant ainsi le premier hommage à un poète depuis ses tirs groupés contre la poésie et les sciences humaines lors de sa visite à Guelma. Il a souligné, à l’occasion, que plusieurs projets de loi seront abordés lors de ce conseil, notamment la loi de finances 2014. Ces nouveaux propos du Premier ministre s’inscrivent en porte-à-faux avec une déclaration qu’il avait faite il y a à peine une semaine, disant hardiment : «A quoi bon un Conseil des ministres, si tout fonctionne normalement ?» pour justifier indirectement l’absence du chef de l’Etat. A une question sur la reprise des activités du président de la République, au siège de la Présidence, Sellal s’est montré quelque peu évasif, en se contentant d’indiquer qu'il était «en contact permanent» avec le chef de l'Etat et qu'il le rencontrait «parfois 3 à 4 fois dans la même journée». S'interrogeant à cet égard «en quoi le déroulement des séances de travail avec le président de la République au siège de la Présidence ou en son domicile pourrait poser problème», pour répondre à ceux, de plus en plus nombreux, qui observent que le chef de l’Etat n’était plus, physiquement, en mesure de tenir des réunions marathoniennes à l’image de celles qu’il avait coutume de convoquer régulièrement. Ce qui risque de relancer la polémique sur sa capacité à continuer à gouverner et à appréhender les prochaines échéances.
R. Mahmoudi
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