La charrette et les deux mulets
Les conseillers en stratégie électorale du clan présidentiel ont apparemment placé la charrette de Bouteflika avant les deux mulets, chargés de la tirer. Résultat : ces mulets tirent la charrette et son occupant vers l'arrière, pour ne pas dire vers le bas. Ainsi, la très grande majorité du peuple algérien, qui est contre le clan présidentiel pour les nombreuses raisons que nous connaissons, boit aujourd'hui du petit lait, car avec leurs bêtises et leurs déclarations répétées, dangereuses pour la cohésion, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales, Saïdani et Sellal ont littéralement dynamité de l'intérieur le clan présidentiel aux abois, dont les intentions machiavéliques ont été révélées par ces deux serviteurs zélés, et qui cherche à entraîner avec lui une infime partie de la direction de l'ANP. Aujourd'hui, tous les Algériens et les Algériennes savent que les aventuriers du clan présidentiel veulent faire de l'Algérie leur propriété privée, et du digne et brave peuple algérien un peuple corvéable et serviable à merci. Ils se trompent lourdement, et ce ne sont certainement pas leur dérive autoritariste et anachronique, et les insultes et menaces qu'ils profèrent quotidiennement, à travers leurs relais, contre d'honorables institutions et personnalités algériennes qui vont les aider à obtenir le 4e mandat qui les rend fous. Bien au contraire, elles ont précipité leur départ. La parenthèse du clan présidentiel, ouverte en 1999, sera bientôt fermée.
Rabah Toubal, citoyen algérien
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