Des entreprises canadiennes à la rescousse du programme AADL
Les difficultés rencontrées dès l’entame de l’ambitieux programme de construction de logements en location-vente poussent le gouvernement à chercher d’autres entreprises très qualifiées. Et le Canada, connu pour son réservoir inépuisable d’entreprises de construction, est aussi sollicité autant que les pays du sud de l’Europe. C’est d’ailleurs l’objet de la rencontre, aujourd’hui mercredi, entre Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme, et Denis Paradis, président de l'Alliance des affaires algéro-canadienne. A la recherche d’entreprises performantes pour pouvoir réaliser dans les délais le programme de 230 000 logements d’ici décembre 2015, Tebboune a mis en avant les opportunités offertes pour la participation aux programmes de réalisation de logements et les possibilités de développer l'investissement et les capacités en matière de transfert de technologies modernes. Considérant que le climat est «favorable» à la promotion de ce partenariat, le ministre de l’Habitat espère ainsi qu’il y ait une contribution massive des entreprises canadiennes à ce programme et, surtout, à la modernisation de l’outil de réalisation. Abdelmadjid Tebboune a, dès le départ, opté pour des partenariats entre les entreprises algériennes et étrangères afin de permettre à nos entrepreneurs d’apprendre les nouvelles techniques de construction et, surtout, arriver à réaliser les projets dans les délais. Des entreprises portugaises, espagnoles, italiennes, françaises et américaines participent à la construction de logements en Algérie. Mais cela reste, aux yeux du ministre, insuffisant, surtout que de nouveaux programmes sont en vue.
Sonia B.
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