Ghardaïa : 6 personnes écrouées et 9 autres sous contrôle judiciaire

Le tribunal correctionnel de Ghardaïa a écroué six personnes parmi celles arrêtées lors des violences qui ont secoué la vallée du M’zab ces derniers jours. La même instance judiciaire a placé sous contrôle judiciaire neuf autres personnes. Les personnes mises en détention provisoires ont été interpellées en flagrant délit pour actes de vandalisme, destruction et incendie de biens publics et privés. A cela s’ajoute un notre délit, à savoir «coups et blessures par jet de pierres sur corps constitué». L’enquête diligentée par la police continue toujours pour déterminer les raisons exactes de ces graves violences qui se sont soldés par des dizaines de blessés et d’importants dégâts matériels. Un calme précaire règne actuellement dans cette ville après plus de cinq jours d’affrontements intercommunautaires entre jeunes malékites et ibadites. Des quartiers Haï El Moudjahidine et du ksar de Ghardaïa étaient les principes foyers de ces tensions toujours perceptibles. Le dispositif de sécurité a été renforcé par les forces combinées de la police et de la Gendarmerie nationale. Le gouvernement annonce une initiative du Premier ministre pour ramener durablement la paix dans cette région qui connaît des violences intercommunautaires cycliques. Des organisations sociales se sont élevées contre la manipulation qu’auraient subi les jeunes de la vallée du M’zab. Parmi elles, la Ligue algérienne de la défense des droits de l’Homme (LADDH), qui a vivement dénoncé dans un communiqué «les manipulations machiavéliques qui visent à exacerber les tensions» dans la vallée du M’zab».
Sonia B.
 

Comment (2)

    Emiliano Zapata
    31 décembre 2013 - 14 h 38 min

    C’est très grave ce qui se
    C’est très grave ce qui se passe à Ghardaïa,dans le M’zab et partout en Algérie où vivent des communautés de cultures différentes.Le rôle des autorités est d’éviter de réveiller les vieux démons du communautarisme surtout pour s’en servir à des fins politiciennes et électorales.L’Etat a le devoir de protéger le citoyen quelles que soient son origine ethnique,sa croyance et ses opinions dans le respect des lois de la République.On n’a pas le droit de jouer avec le feu dans ce genre d’affaire et ceux qui le font doivent être identifiés et condamnés sévèrement à quelque niveau qu’ils se trouvent.Il y va de l’avenir de ce pays que certains rêvent de disloquer pour leurs intérêts mesquins.

    anti clan d'Oujda
    30 décembre 2013 - 17 h 12 min

    Un conflit fomenté par le
    Un conflit fomenté par le clan d’Oujda, pour montrer ensuite au peuple algérien qu’il est capable d’instaurer la paix, à la veille des élections présidentielles, un clan qui joue les arguments soit disant de paix, et de réconciliation pour se positionner sur les prochaines élections et faire surtout oublier Khellil et la corruption qui gangrène le pays en créant des conflits entre les algériens.

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