Salaires des médecins grévistes : Ziari joue-t-il double jeu ?

Au moment où le ministre de la Santé reçoit les représentants de l’intersyndicale, il justifie les ponctions sur salaires subies par les grévistes durant le mois de mai. Selon un communiqué rendu public aujourd’hui par son département ministériel, toute grève implique «une suspension momentanée de la rémunération». Autrement dit, Ziari ne compte absolument pas céder sur cette question qui constitue pourtant une revendication des syndicats grévistes. «Les déclarations de responsables syndicaux faisant état de sanctions prises contre des grévistes, reprises par certains médias, sont liées à l'application de la réglementation en vigueur», a précisé le communiqué du ministère qui assure que les directeurs des établissements publics de la santé n'ont fait que se conformer à la réglementation en vigueur. Il s’agirait donc de simples mesures relatives au «travail non fait». Le ministre a cependant affirmé en marge du forum économique et social du cinquantenaire de l'Indépendance qui s’est tenu aujourd’hui à Alger, qu’«il n'y a pas eu de mesures répressives à l'égard de la minorité de médecins grévistes. Par contre, il y a eu non-payement des médecins durant la grève, conformément à la loi». Il avait ajouté que la justice algérienne a reconnu l’«illégalité» du mouvement de grève enclenché par les médecins, soulignant que «dans ce cas précis, ces derniers encouraient la révocation. Ce que je n'avais pas voulu faire». «Il y avait peut-être des médecins qui ont été induits en erreur et c'est pour cette raison que je n'ai pas pris de mesures répressives», a-t-il ajouté. Des déclarations qui risquent d’attiser les tensions dans un secteur en ébullition.
Sonia B.


 

Comment (5)

    Faralisme
    19 juin 2013 - 7 h 36 min

    Solution plus efficace est d
    Solution plus efficace est d importer des ministres et des professeurs ainsi que des administrateurs allemand scandinave ou américains c est moins cher et plus rentable , cette médiocratie ne veut jamais s autocritiquer et se remettre en cause c est toujours la faute du peuple.

    Mansour
    19 juin 2013 - 7 h 03 min

    Franchement le professeur
    Franchement le professeur Ziari est un homme respectable même s’il est du FLN.Il ne joue pas les populistes et ça prouve qu’il veut réellement relever le pays.La santé publique et l’éducation nationale vont très mal et ce n’est de la faute ni du Professeur Ziari ni du Professeur Benbouzid qui ont fait ce qu’ils ont pu.Un arbre qu’on a laissé pousser tordu est difficile à redresser à l’âge adulte.La médiocratie ambiante y est pour beaucoup et ça ne fait que s’aggraver car les responsables souvent incompétents car cooptés ou illégitimes ont peur de la rue et font dans le bricolage néfaste pour ne pas avoir d’ennuis.Gouverner c’est prévoir dit-on et ça n’a l’air d’être assimilé chez nous où les hommes d’Etat se font rares.

    Jeune Algérien
    18 juin 2013 - 22 h 49 min

    Les salariés du secteur
    Les salariés du secteur devraient commencer par accueillir les citoyens dans la propreté, avant de demander des augmentations.
    Il va falloir privatiser les fonctions administratives et d’intendance, c’est la seule solution.

    thileliAnonyme
    18 juin 2013 - 20 h 48 min

    franchement pour un
    franchement pour un professeur en médecine,tenir des propos pareils à l’égard de ses confrères c honteux et dégradant ,on comprend maintenant par quelles voies ils ont eu leurs diplômes et postes ces marionnettes,pauvre Algérie!!
    ah! quand je regarde la vidéo du fils d’Amirouche lui réglant son compte à l’APN ,je me régale!!

    Anonyme
    18 juin 2013 - 19 h 25 min

    qui va révoquer le ministre
    qui va révoquer le ministre et le charger de la recherche spatiale puisque tout est possible

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