Le groupe parlementaire du FLN s’inquiète du statu quo actuel
Les 160 membres du groupe parlementaire du Front de Libération nationale (FLN) au sein de l’APN, dont 26 sont membres du comité central du parti, tirent la sonnette d’alarme et lancent un appel pour «en finir avec le statu quo» qui règne au sein de leur parti, depuis la démission du secrétaire général, Abdelaziz Belkhadem, fin janvier dernier. Dans une déclaration signée par le vice-président de la commission défense et membre du comité central du parti, Ahmed-Fouad Kharchi, le groupe affirme que «les tiraillements que connaît actuellement le parti se répercutent négativement sur les missions qui lui sont dévolues». L’appel est lancé à l’ensemble des cadres du FLN «pour veiller à l’unité des rangs et privilégier l’intérêt suprême du parti, loin de tous les clivages claniques» et exhorte l’ensemble des «militants fidèles» à s’opposer à toutes les velléités de division des rangs. «Devant cette conjoncture difficile, lit-on encore dans la déclaration, le groupe parlementaire du FLN au sein de l’APN réitère sa volonté de rester mobilisé pour faire triompher l’intérêt du parti et appelle toutes les parties à faire preuve de vigilance et de discipline et à rapprocher la date de la tenue de la session du comité central, pour l’élection d’un nouveau secrétaire général «quel que soit le mode d’élection, vote à bulletin secret, consensus ou plébiscite», l’objectif étant d’élire une nouvelle direction et «d’assurer l’unité des rangs», conclut la déclaration.
Karim B.