Les travailleurs du journal «Liberté» d’Issad Rebrab en grève

Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, la section syndicale du quotidien francophone Liberté, propriété de l’homme d’affaires Issad Rebrab, annonce une grève de trois jours à partir d’aujourd’hui lundi, «comme premier avertissement». Le communiqué, signé par le secrétaire général de la section syndicale affiliée à l’UGTA, Omar Bourebaba, souligne qu’après le dépôt d’une plateforme de revendications demandant l’ouverture de négociations avec la direction sur «les droits les plus élémentaires», à savoir les salaires, la classification professionnelle et l’installation du comité de participation, «inexistant depuis la création du journal», la direction «a fait la sourde oreille en ignorant complètement cette requête pendant presque trois mois». La section syndicale de Liberté, qui accuse l’Inspection du travail de partialité, précise qu’après plusieurs tentatives de régler le conflit par le dialogue, la direction «refuse toujours de s’engager sur quoi que ce soit», préférant gérer la crise «par de fausses promesses, des intimidations des travailleurs, des notes de service mensongères et (…) une entrave à l’activité syndicale en interdisant la tenue d’une assemblée générale» des travailleurs. «Malgré cela, deux assemblées générales ont été tenues», poursuit la section syndicale, qui précise qu’un ultimatum de quinze jours avait été adressé à la direction le 6 février dernier, mais celle-ci «a encore une fois essayé de gérer le conflit par le mutisme», lit-on dans le communiqué. Les travailleurs de ce quotidien francophone lancé par trois confrères au début des années 1990, avant qu’Issad Rebrab ne rachète la quasi-totalité des actions et entre en litige avec un des trois fondateurs, tirent à boulets rouges sur l’Inspection du travail qui «s’est mise du côté de la direction pour des raisons que tous les travailleurs de Liberté connaissent». Le communiqué ne donne pas plus de précision sur cette complicité sous-entendue entre cet organisme relevant du ministère du Travail et les responsables du journal. Le communiqué dénonce, enfin, «les intimidations indignes dont fait preuve la direction à l’égard des employés». Selon le communiqué, le journal ne devrait pas paraître pendant trois jours, mais on ignore si tous les travailleurs de Liberté ont suivi cet appel à la grève, de même que nous n’avons pas entendu l’autre son de cloche et attendons, par respect au code déontologique, la réaction de la direction du journal à ces accusations.
Lina S.
 

Comment (9)

    secret
    17 avril 2017 - 12 h 17 min

    allez plutôt enquêter sur la
    allez plutôt enquêter sur la mort du prête-nom de Rebrab en 1995. il s’appelait Rachid Boudène et devait épouser la fille du milliardaire. quand il a décidé de cesser de travailler avec Rebrab il est mort dans un barrage à 22h alors qu’il avait un laisser passé. la qu^te des millairds pousse certaoins vers tous les abus

    Anonymemahdi
    5 mars 2013 - 22 h 02 min

    j’ai oublié de remercier
    j’ai oublié de remercier algeriepatriotique pour son action avant-gardiste

    Anonymemahdi
    5 mars 2013 - 22 h 01 min

    En tout les cas, si
    En tout les cas, si solidarité il y a, on l’a bien constaté aujourd’hui chez les « éditeurs indépendants » défenseurs des droits de l’homme et accessoirement des droits d’auteurs, qui en ont plein les as, et qui ont « oublié » de couvrir l’évènement comme par hasard, et chez qui le mot « travailleurs » et synonyme de « zoufria » du colonisateur parce qu’ils ont vraiment un complexe du colonisé ! Voilà ou on en ait ! Que ces journaux « indépendants » versent à leur « zoufria » leur droits en oeuvre sociales, etc. par exemple ! c’est des voleurs et des sang-sue et pour l’état et pour les travailleurs ! Ils se vantent d’avoir les meilleurs tirage mais allah ghaleb ! celui qui est né sans soulier…
    Toujours Mahdi

    Mahdi
    5 mars 2013 - 19 h 51 min

    à celui qui veut semer la
    à celui qui veut semer la division dans la corporation (commentaire n°5) ! Il faut aussi parler des privilèges que seuls des « journalistes » comme vous ont (crédit logement, auto, matériels informatiques… et j’en passe). Nous sommes à l’ère de l’internet ! il est inutile de vous rappeler que la majorité des travailleurs ont un niveau d’études, des fois supérieur au votre, et ils savent très bien se défendre ! Ils n’ont nul besoin d’être assistés par des parasites comme vous qui veulent seulement faire de la récupération ! alors soyez raisonnables et dites que c’est de bonne guerre.
    Ayez au moins le courage de signer votre commentaire par votre vrai nom ou prénom !
    Mahdi

    Anonyme
    5 mars 2013 - 18 h 24 min

    Les journalistes sont des
    Les journalistes sont des travailleurs comme tout le monde raison de plus pour ne pas se taire sur des injustices. Et Dieu sait combien le métier de journaliste est difficile, surtout ceux de la presse écrite. Salaire minable, intimidation des autorités, irrespect des citoyens qui estiment que se sont de pique assiette, journée qui fini à 19h sans oublier les couverture de nuit, les semaine sans week-end…. et je passe sur plein de chose, donc la seule chose à faire c’est de les soutenir car sans les journalistes personnes n’entendra parler des injustices et des souffrances des autres. Voila à quoi rime cette protestation.

    zazy
    4 mars 2013 - 20 h 47 min

    Tenez bon ! Il est temps de
    Tenez bon ! Il est temps de mettre de l’ordre. Je vous soutiens de tout coeur !

    Anonyme
    4 mars 2013 - 18 h 41 min

    (…) Tu ne sais pas ce que
    (…) Tu ne sais pas ce que subissent les travailleurs chaque jour comme mépris et ce qui s’en suit

    Anonyme
    4 mars 2013 - 18 h 35 min

    ugta?
    ugta?

    raselkhit
    4 mars 2013 - 9 h 06 min

    Trés rregretable encoe une
    Trés rregretable encoe une fois que les travailleus aient recous à la grève donc à la déstabilisation de l’économie nationale Surtout venant d’une entité sensée être plus consciente que le este des travailleurs des journalistes sachant parfaitement bien à quoi rime une « GREVE ».

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