Les avocats de l’humoriste Dieudonné : «La liberté d’expression n’est pas un caprice»
Exclusif – Les avocats de l'humoriste français Dieudonné, harcelé par le lobby sioniste dans son pays, nous ont fait parvenir un communiqué que nous publions intégralement. «L’affaire de la "quenelle" n’est pas un problème de racisme, c’est un problème de mensonge. Les magistrats feront la vérité judiciaire sur une question de droit dont certaines autorités ont voulu retirer des dividendes politiques, dans le contexte des prochaines élections municipales. Aujourd’hui, des acteurs de la scène publique s’unissent dans le mensonge pour haïr un humoriste et dépriser des citoyens français qui se rassemblent pour rire. Le rôle de l’Etat est de garantir l’ordre public et non pas de se disperser pour interdire aux personnes qui le souhaitent de se rendre à un spectacle. Nous déposons ce jour une plainte pour atteinte à la vie privée et huit plaintes en diffamation. Nous saisissons également la Cour de justice de la République à la suite des accusations attentatoires à l’honneur et à la considération tenues par M. Manuel Valls dans le cadre de ses responsabilités ministérielles, à l’endroit de M. Dieudonné MBala MBala. La liberté d’expression n’est pas un caprice à la disposition des gouvernants ou d’un humoriste, elle est ce qui permet de faire ce qu’il y a de plus difficile entre les hommes, dire quelque chose à quelqu’un : "Des propos anodins, lénifiants ou énoncés pour ne déranger personne, par définition, n’ont guère besoin de sauvegarde. En conséquence, le fait que tel discours puisse être pénible, voire insupportable, à certains de ceux qui le reçoivent, loin d’être motif suffisant à l’interdire, traduit l’exercice de cette liberté fondamentale, son essence même."» (1)
Sanjay Mirabeau et David de Stefano, avocats à la cour
(1) Petit dictionnaire du droit constitutionnel, Editions du Seuil janvier 2014.
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