Un otage nommé Algérie
Ceux qui ont pris la lourde responsabilité de prendre l'Algérie – Etat, nation et société – en otage, depuis 1999, pour lui faire subir toutes les régressions et humiliations possibles et imaginables, répondront de leurs forfaits, un jour ou l'autre, et ce jour n'est plus lointain, malgré toutes les manœuvres accomplies par le clan présidentiel pour retarder cette échéance, en plongeant l'Algérie dans le chaos avant de prendre la poudre d'escampette. Parmi ces manœuvres, dangereuses pour la paix, la stabilité, la sécurité et l'unité nationales, le recours à la dévalorisation des institutions et des fonctions de la République, comme le fait avec une férocité canine Saïdani, le très contesté secrétaire général du FLN, contre l'ANP et le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal. Afin d’imposer son candidat, qui est dans l'incapacité physique, mentale et morale d'assumer ses fonctions depuis des années déjà, le clan présidentiel exerce sur le peuple algérien un chantage odieux, qui exploite la misère physique et morale indescriptible dans laquelle se trouvent de larges couches de la population algérienne, notamment les jeunes livrés à un chômage endémique. Plus de 50% d'entre eux, qui ont atteint l'âge de travailler, sont sans emploi. Contrairement à ce qu'affirme avec une légèreté troublante Amar Saïdani, selon lequel «Bouteflika incarne la paix, la stabilité et le développement», pour l'écrasante majorité des Algériens et les Algériennes Bouteflika = corruption généralisée, scandales financiers dans lesquels ses proches sont directement impliqués, népotisme, régionalisme, régression dans de nombreux domaines, propagation de l'usage de la drogue et la hogra instaurée en mode de gouvernement par le clan d'Oujda et Tlemcen. Que ce clan de prédateurs sans foi ni loi le sache, une fois pour toutes, les patriotes que compte encore notre cher pays, et ils sont plus nombreux que ce clan ne le pense, s'opposeront par tous les moyens pacifiques à la dernière forfaiture que ces aventuriers s'apprêtent à faire subir à notre pays.
Vive l'Algérie !
Ali Bounif
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