Protesta du 23 février : le Satef se dit non concerné
Dans un communiqué parvenu à la rédaction d’Algeriepatriotique, le Syndicat autonome des travailleurs de l'éducation et de la formation (Satef) se démarque de l’appel lancé au début de cette semaine, signé par plusieurs syndicats qui veulent organiser un mouvement de protestation, le dimanche 23 février 2014. Selon ce communiqué, la signature apposée au nom du Satef, au bas de la déclaration, est celle d’un «imposteur» qui prétend être le secrétaire général du Satef. Le Satef rappelle, en tant que partenaire social agréé par le ministère de l'Education nationale et le ministère du Travail, qu’il n’a pas participé à la réunion du 14 février 2014 avec les syndicats qui ont lancé l’appel au mouvement de protestation et n’a signé aucun appel. Le bureau national du Satef, à sa tête Boualem Amoura, fait savoir aux services de sécurité, à la tutelle et à la famille de l'éducation ainsi qu’à l’opinion publique qu’il n’a rien à voir avec cet appel. Il rappelle que le bureau du Satef a été élu à la 4e conférence qui s’est tenue les 26, 27 et 28 mars 2012 en présence des membres de 30 wilayas, en présence d’un huissier de justice, et que le secrétaire général élu et porte-parole légitime et officiel du syndicat est Boualem Amoura. Le communiqué du Satef insiste sur le principe à la base de son militantisme syndical qui s’exprime dans son soutien aux causes justes et aux luttes pour défendre des droits légitimes, qu’il s’agisse des corps commun ou autres. Le Satef affirme son appui au pluralisme syndical. Par ce communiqué, en fait, le Satef refuse de s’engager dans une démarche de création d’une intersyndicale qui ferait pièce au syndicat officiel qui est l’UGTA.
R. N.