Les dissidents du FFS empêchés de tenir leur réunion à Tizi Ouzou
Le conclave qui devait rassembler ce mercredi à Tizi Ouzou d’anciens dissidents du Front des forces socialistes (FFS) autour de quatre anciens premiers secrétaires du parti, en l’occurrence Mustapha Bouhadef, Djamel Zenati, Ali Kerboua et Djoudi Mammeri, n’a finalement pas pu se tenir. Les concernés, qui évoquent des pressions exercées par la police sur le propriétaire de la salle privée qui devait abriter la réunion, ont décidé de reporter ce conclave à une date ultérieure. Tout en dénonçant «de la façon la plus énergique les manipulations et le climat de terreur que les décideurs et leurs relais tentent d’installer dans le pays», ces animateurs du Mouvement pour la construction de l’alternative démocratique (MCAD) expliquent, en effet, la décision de reporter leur réunion de ce mercredi «suite aux pressions et menaces exercées par les services de sécurité sur le citoyen ayant mis une salle à (notre) disposition». Débattre de la situation générale du pays, mais aussi de celle de leur ancien parti, le FFS, étaient les points inscrits à l’ordre du jour de ce conclave qui devait peut-être donner lieu à une initiative politique, comme l’ont suggéré les animateurs du Mouvement. «La situation politique du pays est des plus incertaines. Elle est porteuse du meilleur comme du pire», avaient-ils, notamment, affirmé dans un précédent communiqué, considérant que «la mobilisation de l’ensemble des acteurs politiques et sociaux est un impératif».
A. Sadek