Les sept tares capitales du régime de Bouteflika
1- Népotisme, régionalisme et discrimination à outrance, qui favorisent la médiocrité, car le critère de compétence est systématiquement remplacé par celui de la fidélité tribale et régionale. «Notre âne vaut mieux que leur pur-sang.»
2- Corruption généralisée et scandales financiers dans lesquels sont impliqués de nombreux membres influents du clan présidentiel.
1- Népotisme, régionalisme et discrimination à outrance, qui favorisent la médiocrité, car le critère de compétence est systématiquement remplacé par celui de la fidélité tribale et régionale. «Notre âne vaut mieux que leur pur-sang.»
2- Corruption généralisée et scandales financiers dans lesquels sont impliqués de nombreux membres influents du clan présidentiel.
3- Abus des deniers et biens publics et gaspillage des ressources financières du pays dans d'interminables projets de prestige, souvent lancés dans la précipitation, constamment réévalués et qui alimentent la corruption. Exemple, parmi tant d'autres, le Boeing présidentiel et ses nombreuses «options», acquis en 2010 pour plus de 300 millions de dollars et qui n'a volé jusqu'à présent que 30 heures.
4- Désindustrialisation criminelle du pays rendu quasi totalement dépendant des exportations des hydrocarbures et des importations pour la satisfaction de ses besoins, et bradage des entreprises publiques à travers une privatisation sauvage et leur cession quasiment au dinar symbolique aux amis algériens et étrangers.
5- Recul et régression dans de nombreux domaines, notamment l'éducation et la culture, malgré les énormes budgets des départements ministériels en charge de ces secteurs, et des enveloppes consacrées aux différents salons, foires et autres manifestations de plus ou moins longue durée, qui se sont tenus en Algérie, depuis 1999, sans retombées positives évidentes pour notre pays.
6- Fraude massive lors des différentes «élections» organisées en Algérie, qui deviennent de véritables mascarades électorales faisant de notre pays la risée du monde.
7- Concessions importantes et satisfaction des désirs et volontés des partenaires étrangers pour acheter leur silence sur les abus, méfaits et forfaits commis, en toute impunité, par les membres du clan et leurs serviteurs zélés.
Pour toutes ces raisons objectives et d'autres, le président Abdelaziz Bouteflika, qui a commencé son long et chaotique règne en avril 1999, en traitant de tous les noms d'oiseaux le peuple algérien, les institutions de la République et ses illustres prédécesseurs, à l'exception de son «grand frère» Ahmed Ben Bella, Allah yerahmou, est en train de le finir avec le triste titre de «plus mauvais président de la RADP». Lui et son clan de prédateurs cupides et obstinés ont violé la Constitution et trahi les serments, principes et idéaux sacrés, qui se sont vengés d'eux en les confinant aujourd'hui dans un isolement et une mise en quarantaine interne et externe, pour le moins humiliants.
Rabah Toubal