Que cache la campagne de dénigrement contre l’opérateur de téléphonie mobile Ooredoo ?
Ooredoo est depuis quelques jours la cible d’une campagne de dénigrement et d’acharnement médiatique qui cache mal le désir de ses promoteurs d’affaiblir les positions de l’opérateur sur le marché algérien, à un moment où il se lançait dans de nouvelles conquêtes, avec notamment le franc succès que rencontrent les différentes offres et applications qu’il a présentées depuis le lancement de la 3G. Or, cette campagne touche aussi bien l’entreprise que la vie privée de son premier responsable. C’est dire que les pourfendeurs ne s’encombrent d’aucun scrupule pour tenter de souiller l’image du premier opérateur de téléphonie mobile en Algérie et celle de son dirigeant. A la tête d’Ooredoo depuis 2007, Joseph Ged a réussi à propulser son entreprise au plus haut niveau et a marqué de sa présence toutes les étapes accomplies, en veillant au grain. Soucieux de la modernisation de ses services, mais aussi du mode de communication adopté, Ged a su impulser une nouvelle dynamique dans le secteur des télécommunications, alliant performance et proximité. Il a su populariser un sigle et y insuffler une âme toute algérienne. Ooredoo a aussi prouvé sa citoyenneté, à travers les innombrables initiatives citoyennes qu’il organise au profit de toutes les catégories sociales et professionnelles. Peu porté par les polémiques et les étalages médiatiques auxquels s’adonnent, avec joie, certains opérateurs, il n’a pas pu laisser passer, cette fois-ci, la campagne de diffamation perfide qui le visait et décide de sortir de son silence. Dans une déclaration à la presse, à l’occasion du f’tour organisé par Ooredoo, mercredi dernier à l’hôtel Sheraton, en l’honneur des responsables et professionnels des médias nationaux, Ged a dénoncé, sans les nommer, «certains qui font maladroitement l’amalgame entre calomnie et investissement, mensonge et engagement, politique et télécommunications». Si le PDG d’Ooredoo se fait violence de dénoncer publiquement ses détracteurs, il faut comprendre que les attaques dont il est l’objet dépassent le cadre organisationnel et loyal. Qui sont derrière cet acharnement et quels sont leurs véritables objectifs ? Et pourquoi maintenant ? Si des mains invisibles œuvrent, malicieusement, pour la mise à l’écart d’Ooredoo pour ouvrir la voie aux concurrents et leur permettre de prendre des parts de marché, pourquoi les parties habilitées à intervenir, et notamment le ministère de la Communication, gardent-elles le silence devant ce non-respect flagrant de l’éthique et de la déontologie journalistiques ? Autant de questions qui attendent des réponses claires, car il en va de la crédibilité de l’Etat algérien et de ses institutions, mais aussi de son essor dans le domaine des télécommunications et de la technologie.
R. Mahmoudi