Le président d’Ubifrance : «Il faut continuer à travailler en Algérie»

«Notre engagement en Algérie est profond et sans faille». C’est ainsi que le président de l’agence française pour le développement international des entreprises, Ubifrance, Jean-Paul Bacquet, s’est félicité, ce jeudi, du degré atteint par les relations algéro-françaises, insistant à l’occasion sur l’engagement pris par les autorités françaises de poursuivre la coopération entre les deux pays. Intervenant à l’occasion du séminaire de lancement de l’opération de jumelage entre l’Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) et deux organismes européens de même type, Jean-Paul Bacquet a, en effet, estimé que ce projet «voit le jour à un moment où il est pour nous plus que jamais nécessaire de montrer que notre engagement en Algérie est profond et sans faille». En écho à l’assassinat d’Hervé Gourdel et son impact sur les relations algéro-françaises, le président d’Ubifrance a tenté de rassurer en insistant énormément, dans son intervention, sur la nécessité pour les entreprises françaises de continuer à travailler en Algérie. Le jumelage lancé entre Algex et deux agences, l’une française et l’autre autrichienne, peut constituer, d’après lui, «un moyen de montrer aux entreprises qu’elles doivent continuer à venir en Algérie, qu’elles doivent passer outre l’actualité terrible de ces derniers jours pour poursuivre la construction entre nous d’une relation économique durable, garante de sécurité et de stabilité». La candidature d’Ubifrance pour l’accompagnement d’Algex dans son plan de réorganisation et de modernisation est, pour le président de l’agence française, à mettre sur le compte de cette volonté de renforcer cette coopération. «Forte de son lien de plusieurs années avec Algex et de cette expérience en matière de coopération internationale, c’est donc tout naturellement qu’Ubifrance a décidé d’être candidate pour la réalisation du jumelage au bénéfice du ministère du Commerce algérien et de l’agence Algex annoncé par l’UGP en juillet 2013», a expliqué M. Bacquet, pour qui ce type de réalisation est conçu pour être «un véritable transfert de compétences, instillé au fil de chaque mission, dans un échange dynamique avec les équipes bénéficiaires d’Algex». Le président d’Ubifrance indique, d’ailleurs, que ce sont quelque 400 entreprises françaises, essentiellement des PME et ETI, qui ont été accompagnées par l’agence française sur le marché algérien en 2013. Pour l’année en cours, le même chiffre devrait être atteint. Cela, en sus de la vingtaine de colloques, rencontres d’affaires, participations à des salons professionnels qu’organise Ubifrance chaque année à Alger mais aussi à Oran, Annaba et Constantine.
Amine Sadek
 

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