Secrétariat national du FFS : Nebbou fait appel à de nouvelles têtes
Le nouveau premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS) a dévoilé lors de la session extraordinaire du conseil national, tenu aujourd’hui à Alger, la composante de son secrétariat national. Mohamed Nebbou a fait appel à plusieurs nouvelles têtes. Hormis Youcef Aouchiche, maintenu secrétaire national chargé de la communication, Djamel Bahloul, à l’animation politique, Rachid Chaibi, à l’administration et Chafaa Bouaiche aux relations avec les partis, de nouvelles figures accèdent au secrétariat national dans ce que le parti qualifie d’alternance aux responsabilités. Il s’agit, entre autres, de Demouche Fella, nommée secrétaire nationale chargée des syndicats et mouvements sociaux ; Brahim Meziani, secrétaire national chargé du suivi des élus ; et Rachid Chabati, secrétaire national au suivi des fédérations. Il faut souligner que Mohamed Nebbou continue la politique de son prédécesseur, Ahmed Betatache, en s’entourant de jeunes cadres. Ainsi, on peut trouver Nacim Sadeg, secrétaire national à l’organisation ; Ali Derass, secrétaire national au développement du parti ; Mme Chibane Hacina, secrétaire nationale chargée de la condition féminine et du mouvement associatif ; Djaoui Safia, secrétaire nationale à la jeunesse ; Serrab Larbi, secrétaire national chargé du monde de travail ; et Bourenane Djamel, secrétaire national chargé des droits de l’Homme et des affaires juridiques. Hocine Dahmani est chargé de la solidarité et des anciens de 1963 ; Hassen Ferli des affaires économiques ; et Nacer Abdoune de la culture. Kara Turki Hafsa s’occupera des questions liées à l’environnement et au développement durable. Mohamed Nebbou aura ainsi à préparer la fameuse conférence pour la reconstruction du consensus national. Il pourra s’appuyer sur trois secrétaires nationaux, à savoir Chafaa Bouaiche, Djamel Bahloul et Nacim Sadeg. Ali Laskri, membre du présidium, a insisté sur cette voie qui constitue, à ses yeux, la seule issue possible pour la crise politique que connaît le pays. Pour ce parti, qui agit actuellement en solo en refusant de s’inscrire dans une autre démarche que la sienne, la seule voie de salut pour le pays est d’aller vers un consensus national. Le parti n’a cependant pas défini les contours de son projet ni présenté le mode d’emploi, sachant qu’il y a actuellement sur le terrain politique une multitude de propositions et d’initiatives visant à trouver une solution à la crise actuelle.
S. Baker
