Le management opérationnel enseigné aux chefs d’entreprise

Une meilleure maîtrise du «management opérationnel» sera au centre d’un séminaire de formation organisé en décembre prochain par la Chambre algérienne de commerce et d’industrie (CACI) au profit des chefs d’entreprise. Le séminaire de formation entre dans le cadre de la politique de formation continue que renforce la CACI depuis l’élection de Laïd Benamor à sa tête, il y a quelques mois. La formation action prévue les 8, 9 et 10 décembre 2014 à l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) à Mohammadia, Alger, vise selon une annonce de la CACI à aider les entrepreneurs à réaliser leurs objectifs dans le cadre de l’amélioration «de la performance d’une entreprise et dans l’optique de créer des opportunités de développement de la carrière en interne et en externe». La formation devrait permettre aux chefs d’entreprise d’améliorer les capacités managériales des cadres qui exercent au sein des entreprises ciblées à travers différents modules sélectionnés englobant des sujets d’actualité liés à la vie de l’entreprise auxquels le manager doit faire face quotidiennement. La formation action est destinée également, selon la CACI, aux managers désirant «moderniser et réorganiser les opérations de leurs entreprises, analyser ses forces et ses faiblesses, améliorer sa productivité et sa profitabilité ainsi que développer un esprit de planification à court et à long termes dont les enseignements seront applicables immédiatement de par la nature pratique de cette formation qui repose sur cinq modules». La CACI organise, par ailleurs, les 2 et 3 décembre prochain, une formation sur «l’organisation et la réussite des inventaires de fin d’année». Les cours qui seront dispensés s’adressent aux entreprises désirant effectuer des inventaires physiques de leurs biens à intervalles réguliers ou tout au moins à la clôture de chaque exercice pour les stocks, créances, dettes, autres actifs circulants et les immobilisations. Le séminaire a pour ambition, d’après la CACI, de dérouler de bout en bout toutes les opérations possibles à mettre en œuvre lors des inventaires physiques et d’apporter les réponses aux différents cas susceptibles d’être rencontrés. Le but étant de s’assurer que la gestion de ces biens est maîtrisée et que les quantités et les valeurs fournies par les logiciels de gestion ou les états tenus manuellement sont réelles.
Meriem Sassi