Droits humains : Amnesty Algérie participe à une campagne mondiale
Les militants d’Amnesty International Algérie se mobiliseront dans 20 wilayas, durant tout le mois de décembre, pour faire signer des pétitions à l’occasion de la Journée internationale des droits de l’Homme, le 10 décembre, durant laquelle Amnesty International lance le Marathon des lettres 2014, la plus grande campagne mondiale en faveur des droits humains avec le slogan «Signez une pétition, changez une vie». Les pétitions seront signées cette année en faveur de : Mohammed Al Roken, un avocat émirati harcelé et emprisonné en raison de ses activités militantes ; des femmes et jeunes filles de la municipalité de Mkhondo en Afrique du Sud, privées de soins médicaux, des habitants de Bhopal en Inde, victimes d’une fuite de gaz toxique, et de Daniel Quintero, un étudiant vénézuélien torturé pour avoir participé à une manifestation. Cette année, le 10 décembre 2014 est également célébré le 30e anniversaire de la signature de la Convention des Nations unies contre la torture. En 2013, des hommes et des femmes de plus de 140 pays ont participé et envoyé plus de 2,3 millions de messages de solidarité à des personnes en prison ou dont les droits ont été bafoués. «Je voudrais exprimer ma profonde gratitude envers Amnesty International et toutes les personnes qui m’ont écrit. Vos lettres ont influencé ma remise en liberté», a déclaré Valdimir Akimenkow, un militant russe, après sa libération le 19 décembre 2013. «Le Marathon des lettres est une magnifique démonstration du pouvoir de la mobilisation internationale et de la solidarité des femmes et des hommes dans le monde : chacune, chacun d'entre nous peut être source de protection et d’espoir pour Daniel Quintero du Venezuela, pour Mohammed Al Roken des Emirats arabes unis, pour les femmes et jeunes filles de la municipalité de Mkhondo ainsi que pour les habitants de Bhopal en Inde. Chaque année, des personnes injustement emprisonnées sont libérées, des tortionnaires sont traduits en justice, des peines de mort sont commuées en peines d’emprisonnement, des détenus sont traités plus humainement», a affirmé Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty Algérie.
M. S.