L’ANP cherche à mieux communiquer avec les médias nationaux

Le commandement de l’Armée nationale populaire (ANP) cherche les meilleurs moyens pour consolider et renforcer ses liens avec les médias nationaux. Prenant conscience de l’information de la communication dans une ère marquée par les nouvelles technologies de l’information et de la communication, l’état-major de l’ANP a organisé dans ce sillage, aujourd’hui au Cercle national de l’armée, un séminaire sous le thème «L’information nationale à la lumière des défis sécuritaires». Une conférence par laquelle l’armée veut mieux comprendre les enjeux de l’information dans la consolidation de la culture sécuritaire. Inauguré par le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, vice-ministre de la Défense nationale, le séminaire a été animé par des experts de l’information, des chercheurs universitaires ainsi que des cadres de l’ANP. Dans une allocution prononcée à l’ouverture, le général a insisté sur l’importance qu’accorde l’Armée nationale populaire à l’information militaire. «Au sein de l’Armée nationale populaire, nous veillons à ce que l’information militaire soit sincère et crédible et, surtout, une tribune fiable qui fait entendre nos pensées en tant que militaires envers notre peuple et notre patrie, tout en veillant à la sensibilisation sur l’ampleur des menaces et des défis et en mettant en exergue les grands efforts consentis pour y faire face», a-t-il précisé, faisant l’éloge du «message de l’information d’hier et d’aujourd’hui quant aux grands sacrifices pour la patrie». «L’information est un message noble, la parole en est une responsabilité et un engagement», a-t-il insisté. «A cet effet, nous mettons l’accent sur l’importance du rôle patriotique que les médias doivent jouer quant à la consolidation des liens de cohésion et d’unité, loin de la culture de la haine et toutes formes de fanatisme, en veillant au développement du message médiatique qui renforce l’intérêt du pays et la cohésion sociale», a-t-il poursuivi. Ce message de Gaïd-Salah intervient quelques jours après les critiques adressées par des hommes politiques à l’armée, accusée de s’immiscer dans les affaires politiques. Des critiques émises après l’information rapportée par certains médias et relative à des déclarations du vice-ministre de la Défense faites à Béchar selon lesquelles il aurait menacé et accusé l’opposition de vouloir semer le trouble dans le pays. Des informations qui n’ont pas été démenties par le ministère de la Défense nationale.
S. Baker