Benghebrit minimise l’impact de la grève sur le programme scolaire

Le ministère de l’Education tente de rassurer les parents d’élèves sur l’exécution du programme pédagogique, minimisant l’impact de la grève des enseignants. «Je peux vous assurer, actuellement, que toutes les compositions du deuxième trimestre de l'année scolaire 2014-2015 se déroulent, majoritairement dans de bonnes conditions, néanmoins, nous avons encore des établissements dans les cycles secondaire et moyen qui n’ont pas encore démarrer les compositions», a indiqué l’inspecteur général de l’administration au ministère de l'Education nationale, Messeguem Nedjadi, aujourd’hui sur les ondes de la Chaîne III. Pour ce responsable, la scolarité s'est déroulée dans de bonnes conditions jusqu'au 15 février dernier et qu'il n’y a pratiquement pas eu de retard majeur dans le programme. Se voulant davantage rassurant, M. Messeguem a précisé que le département de Nouria Benghebrit a pris «toutes les dispositions nécessaires pour assurer les compositions dans les établissements qui accusent des retards, généralement causés, selon lui, par les intempéries et non par la grève, avant le début des vacances scolaires du printemps prévues le 19 mars 2015». Ainsi, explique l’inspecteur général du ministre de l’Education, «pour les classes qui risquent de ne pas faire les compostions, je vous dis que d'ici le 19 mars nous ferons tout notre possible pour aller vers les compostions en utilisant les samedis et les mardis et la première semaine de mars pour rattraper le retard par les cours de soutien qui seront assurés par des enseignants retraités». Interrogé sur la grève du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'Education (Cnapeste), l'inspecteur affirme qu’«un contact a été pris avec ce syndicat pour une rencontre d'ici la fin de la semaine ». «Nous allons reprendre le contact avec le Cnapeste et répondre à certaines revendications signalées pour débloquer cette situation de débrayage», a assuré le même responsable qui estime que certaines revendications «dépendent de la décision politique». Selon lui, le ministère va poursuivre le dialogue avec les syndicats qu’il recevra dans les prochains jours «individuellement». Mme Benghebrit qui prône le dialogue cherche ainsi par tous les moyens à éviter d’importantes perturbations durant l’année scolaire. Le souci de la ministre est d’assurer un minimum de «stabilité» pour le secteur. Et pour ce faire, elle veut faire signer aux syndicats «une charte d'éthique» qui permettra au ministère et ses partenaires sociaux de travailler ensemble pour régler tous les problèmes du statut particulier.
Sonia Baker