Que les terroristes aillent au diable !
Par Cheikh Hamdane – Le terrorisme en Algérie sévit encore en 2015 grâce aux traîtres algériens qui le soutiennent en logistique et en nourriture. En 24 heures, quatre valeureux patriotes ont été assassinés et peut-être brûlés vifs à Batna. Deux terroristes abattus et deux armes récupérées par les éléments du secteur opérationnel d'Aïn Defla. Les semaines passées, plusieurs terroristes en provenance des pays limitrophes du Sud-Est algérien ont été mis hors d'état de nuire par l'ANP.
Cela suffira-t-il pour clouer le bec à ceux qui se vantent de dire que Bouteflika a ramené la paix ? Ces traîtres qui depuis longtemps jouent le double jeu et possèdent deux visages, alors qu'ils continuent de soutenir les criminels assassins et les narcotrafiquants. Certains ne cachent pas leur sympathie pour les criminels de Daech ou «Jound el-khilafa», ceux qui ont enlevé et assassiné le ressortissant français Gourdel, sur le territoire kabyle, censé être un territoire hostile aux bandes terroristes islamistes. Seuls les combattants du terrorisme, durant la période de la décennie noire, comprennent le stratagème terroriste en Algérie et ses objectifs de mettre une partie de l'Algérie à feu et à sang. Mais ils oublient que l'Algérie a enfanté plus de patriotes que de traîtres. La France, aidée par les forces de l'Otan, a été bel et bien vaincue, et leur ancêtre le Gaulois n'a pas offert l'indépendance aux Algériens qui ont voté oui le 3 juillet 1962. Qu'ils se guérissent de leur amnésie et de leur complexe. Leur «mère Fafa» ne leur sera plus utile, l'Algérie est algérienne et républicaine. On a marre de cette France qui croit au père Noël et des navettes de ses émissaires, pendant que sept millions d'Algériens continuent de dénoncer la criminalité de la France coloniale en Algérie pendant 132 ans d'occupation, et son ingérence dans nos affaires après l'indépendance. La population de Reggane atteinte par le rayonnement nucléaire des explosions françaises attend depuis 1960 une prise en charge française, selon les accords de 1968 et qui prévoyait aussi la libre circulation des Algériens, sans visa. La France n'a jamais tenu ses promesses ni respecté les accords et les résolutions, depuis l'Emir Abdelkader et le pseudo-traité Desmichels et celui de la Tafna. Comment, aujourd'hui, dérouler le «tapis rouge» devant ses politiques qui, pour l'intérêt de leur peuple, ne cessent de faire la navette entre Paris et Alger ! Non, l'Algérien n'est plus indigène !
Remarque : depuis janvier dernier, la majorité des Français en particulier des politiques, des élus, etc., ciblent les Algériens en France et la religion musulmane. A Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Lille, la vie des Algériens est devenue insupportable.
C. H.
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