Le général Khaled Nezzar adresse une mise au point au journal Echorouk pour ses titres racoleurs
Le général à la retraite Khaled Nezzar a adressé une mise au point au quotidien arabophone Echorouk, hier, suite à une série de titres racoleurs relatifs à l’interview-mise au point qu’il a accordée à ce média. «Il m’a été donné de constater une fâcheuse tendance de votre part à déformer mes propos et à les sortir de leur contexte dans vos titres empreints de sensationnalisme aux fins d’attirer des lecteurs», a regretté l’ancien ministre de la Défense. Le général Khaled Nezzar a réagi suite au titre paru dans l’édition de ce jeudi, dans lequel le journal a extrait un passage de l’interview qui évoque le général de corps d’armée à la retraite Mohamed Mediene, dit Toufik, et l’épouse de l’ancien président assassiné, Mohamed Boudiaf. «Aussi, j’aimerais informer les lecteurs qui suivent cette interview que je dégage toute responsabilité quant à cette exploitation contraire aux règles de la déontologie», a insisté le général Khaled Nezzar dans sa mise au point, dont Algeriepatriotique détient une copie. «Le journal assume la responsabilité des interprétations fausses, voire fallacieuses, qui seraient faites de mes propos et qui seraient engendrées par ces pratiques qui s’éloignent de l’éthique du journalisme», a encore précisé l’ancien ministre de la Défense dans sa mise au point envoyée à Echorouk, hier. Le général Khaled Nezzar a choisi de s’adresser aux lecteurs et aux téléspectateurs de ce média arabophone populiste «par nécessité». Auteur de plusieurs ouvrages publiés en arabe et en français, édités en Algérie et en France, le général Khaled Nezzar a déjà fait une première apparition sur Ennahar TV, en 2012, durant laquelle il est revenu sur l’ensemble des sujets traités dans ses ouvrages. Mais les différentes déclarations et les nombreux commentaires traitant d’événements qu’il a vécus directement ou dont il est l’un des principaux acteurs l’ont poussé à réagir à travers le même canal qui les propage – Echorouk –, pour corriger certaines contrevérités qui, à force d’être répétées, ont tendance à se transformer en certitude.
M. Aït Amara