Le RCD empêché de tenir un meeting à la salle Atlas
Dans un communiqué rendu public, le RCD dénonce le refus de l’administration de répondre à une demande de réservation de la salle Atlas déposée depuis le 11 janvier. Le parti prévoit d’y organiser un meeting le 13 février prochain. Le communiqué qualifie cette attitude de manœuvre à travers laquelle, il mesure que «la dilution de la continuité de l’Etat n’épargne aucun palier». «Habitué aux obstructions de l’administration, ajoute le communiqué, le RCD considère que ces blocages ne relèvent ni d’un incident conjoncturel ni du zèle d’un agent de l’administration». Justifiée par l’absence du directeur de l’ONCI, la réponse de l’administration est, pour le RCD, «une pratique récurrente de la partialité d’une administration instrumentalisée par l’arbitraire et les réflexes de la pensée unique». Une attitude qui illustre, en tout cas, «les tromperies que tente de masquer le projet de la révision constitutionnelle et les manœuvres qui continuent de miner le sommet de l’Etat en totale violation d’engagements de réformes destinées à la consommation extérieure», lit-on encore dans le communiqué. Le RCD considère qu’à travers cette décision, les pouvoirs publics «donnent la mesure de leur aveuglement et irresponsabilité», dans un climat politique et social «particulièrement tendu, fait de délabrement institutionnel, d’étouffement des libertés, de régression sociale, de crise financière et de risques accrus d’un embrasement généralisé», souligne-t-on.
R. Mahmoudi