Le cinéaste pro-sioniste Jean-Pierre Lledo rallie le MAK et déverse sa haine sur l’Algérie
Désabusé, déraciné et finalement dénaturé, il ne reste plus rien de ce que Jean-Pierre Lledo voulait faire croire sur ses engagements et ses convictions quand il fréquentait en Algérie le milieu des artistes et intellectuels. L’animosité qui a toujours caractérisé ses relations personnelles et professionnelles a dégénéré en une haine déclarée à l’égard de l’Algérie et des Algériens, y compris contre ceux parmi ses anciens amis et camarades qui avaient accepté de supporter ses dérives qu’il couvrait par sa «filiation communiste algérienne» et dont il se sert maintenant pour tromper les destinataires de ses messages qui ne le connaissent pas encore sous son vrai visage. Ce qui dérange Jean-Pierre Lledo, c’est la position de l’Algérie et des Algériens, hostile à l’entité sioniste et solidaire, en toutes circonstances, de la lutte des Palestiniens pour leurs droits nationaux. Cette position est une des constantes du peuple algérien ; elle est la même dans n’importe quelle région du pays, y compris en Kabylie, et quelle que soit la génération, jusqu’aux petits-enfants. C’est comme ça, sur ce point, les Algériens sont d’une fidélité qui fait honneur à tous leurs combats pour l’émancipation des peuples et ils le prouvent, d’une façon insolite, à l’occasion des matches internationaux joués par l’Algérie quand les gradins et la rue résonnent spontanément de «Palestine echouhada», sur l’air d’un chant patriotique algérien, chaque fois que leur équipe remporte un match important ou gagne un trophée. La Palestine est associée à la joie des supporters. Les Palestiniens le savent, en Cisjordanie ou à Gaza, et sont fiers de cette forme de soutien et de sympathie qui leur est manifestée. Lui, par contre, s’est mis au service de l’entité sioniste qui occupe les territoires palestiniens, donc désormais du côté des colonisateurs, et il mène, dans ce cadre, un combat qui est devenu le sien et pour lequel il mobilise ce qu’il y a de plus hargneux dans sa personnalité. Il passe son temps à écrire et envoyer des mails à des destinataires qui, le plus souvent, ne les lisent même pas, sachant à l’avance la dose d’aigreur qu’ils contiennent, et qui ne prennent même pas la peine de lui signifier que ce qu’il écrit ne les intéresse pas. Alors, il continue dans sa démarche vaine, mais qui lui sert certainement de déversoir pour sa rancœur inassouvie. Dans un de ses messages, qui lui a été dicté par le MAK de Ferhat Mehenni, il joue la carte de «l’autonomie de la Kabylie», un fonds de commerce qui sert à des politiciens éjectés de la scène algérienne de continuer à survivre ailleurs. Il cite inopportunément Aït Ahmed, montrant ainsi son ignorance crasse de l’histoire du mouvement national algérien et de cette personnalité historique qui est connue pour avoir été, tout comme Abane Ramdane, réfractaire à l’intégration de la question berbère dans l’«exposé des motifs» du déclenchement de la lutte armée pour l’indépendance. Tous deux ont placé l’unité nationale en tête des motivations de leur action militante. Le retournement de Jean-Pierre Lledo est-il terminé ? Jusqu’où ira-t-il ? Ceux qui l’ont connu disent qu’il ne faudrait pas être surpris, s’il se mettait dans l’heure qui suit – et en toute logique, d’ailleurs – à encenser le groupe terroriste Daech qui fait les «bonnes affaires» de l’entité sioniste. Sa personnalité le pousse vers la fuite en avant et sur cet itinéraire aveugle, il y a inévitablement la case de l’absurde dans laquelle il s’est enlisé, et il est à craindre que son mal soit incurable. Dans tous les cas, que ça lui plaise ou non, «Palestine echouhada» est le cri du cœur des Algériens.
Karim Bouali