La France finance des projets de recherche au Maghreb
Un appel à projet pour le partenariat Hubert Curien Maghreb, programme régional de coopération scientifique visant à encourager les échanges entre les trois pays du Maghreb et la France, vient d'être lancé. Cet appel est ouvert jusqu’au 4 avril prochain. Les projets de recherche proposés seront ainsi financés par la France à travers le programme de coopération franco-maghrébin Hubert Curien (PHC), indique un communiqué de l’ambassade de France à Alger. Les projets doivent concerner les énergies renouvelables (production, stockage, gestion, smart-grids), l’environnement, la santé, la sécurité alimentaire, les sciences et technologies de l’information et de la communication, la maîtrise et gestion des risques (naturels et technologiques) et, enfin, les sciences humaines et sociales. Les candidatures doivent être déposées par des laboratoires de recherche. Le financement sera dégagé aussitôt que les projets sont sélectionnés. Ces financement vont être sous forme de crédits multilatéraux destinés à couvrir les frais de recherche et des séjours scientifiques pour les doctorants, les directeurs de thèse et les chefs de projet, en France et dans les pays du Maghreb pour une durée de trois ans, explique le communiqué. Créé en 2013 et regroupant les trois partenariats Hubert Curien du Maghreb (PHC franco-algérien «Tassili», PHC franco-tunisien «Utique» et PHC franco-marocain «Toubkal»), le PHC Maghreb est «un instrument privilégié de la coopération scientifique entre la France et le Maghreb», explique-t-on. Ce programme «encourage les coopérations multilatérales en finançant conjointement des projets de recherche régionaux qui impliquent les trois pays du Maghreb et la France», précise-t-on encore. Il contribue au développement de nouveaux partenariats régionaux et au renforcement des échanges scientifiques et technologiques d’excellence entre les centres de recherche. Articulé autour de cotutelles de thèse, il favorise la mobilité Nord-Sud et Sud-Sud de scientifiques impliqués dans un projet de recherche multilatéral.
Sonia Baker