Le sous-directeur général de l’Unesco Eric Falt nous écrit
Nous avons reçu une mise au point du sous-directeur général de l’Unesco pour les relations extérieures et l’information du public, suite à la publication de l’article sur la réaction de cette organisation internationale à la tenue de la prochaine édition de Crans Montana dans la ville sahraouie de Dakhla, illégalement occupée par le Maroc. Nous la publions intégralement.
«Monsieur le directeur de la publication,
Nous avons reçu une mise au point du sous-directeur général de l’Unesco pour les relations extérieures et l’information du public, suite à la publication de l’article sur la réaction de cette organisation internationale à la tenue de la prochaine édition de Crans Montana dans la ville sahraouie de Dakhla, illégalement occupée par le Maroc. Nous la publions intégralement.
«Monsieur le directeur de la publication,
Suite à la parution sur votre site d’un article intitulé «L’Unesco refuse que l’édition de Crans Montana se tienne à Dakhla», je souhaite apporter le rectificatif suivant : l’Unesco n’a exprimé aucun avis sur cet événement ni sur le lieu où il se tient. En effet, il ne lui appartient pas d’émettre de tels jugements. Les assertions auxquelles vous faites référence dans votre article n’engagent nullement l’Unesco. L’Unesco tient simplement à rappeler qu’au titre de la lettre à laquelle vous faites référence dans votre texte, l’Unesco n’est pas associée à l’édition du Forum de Crans Montana et n’y participera pas. Le titre de votre article est donc erroné et je vous saurai gré de le modifier pour la parfaite information de vos lecteurs.
Eric Falt»
Ndlr : Nous accusons réception de votre mise au point et vous informons que le titre a été modifié pour une meilleure compréhension. S’il est vrai que la nuance peut paraître importante, cela ne dément pas, toutefois, le refus de l’Unesco de cautionner cette grave atteinte à l’intégrité territoriale du Sahara Occidental en ayant décidé de ne pas s’associer à cet événement éminemment politique, aux contours flous et dont les desseins scélérats et damnables de ses promoteurs ne sont un secret pour personne.
M. Aït Amara