Attentats de Bruxelles : chasse à l’homme après la revendication par l’EI
La police belge a lancé une chasse à l'homme pour retrouver l'un des auteurs présumés des attentats coordonnés qui ont frappé mardi l'aéroport et le métro de Bruxelles, attaques revendiquées par l'Etat islamique. Les autorités ont diffusé des images de vidéo-surveillance montrant trois hommes poussant des chariots à bagages, suspects présumés des attentats qui ont frappé vers 07H00 GMT l'aéroport de Bruxelles-Zaventem. Le procureur fédéral belge Frédéric Van Leeuw a déclaré que deux d'entre eux avaient «probablement commis un attentat suicide» et étaient donc probablement morts. Le troisième, portant veste et chemise claires, des lunettes sous un chapeau noir et pour lequel un avis de recherche a été lancé, est «activement recherché», a ajouté le procureur. «Ils sont venus en taxi (…), leurs bombes étaient dans les valises. Ils ont mis leurs valises dans des chariots. Les deux premières bombes ont explosé», a indiqué à l'AFP le maire de la commune de Zaventem, Francis Vermeiren. «Le troisième a aussi mis sa valise sur un chariot mais il a dû paniquer, elle n'a pas explosé» a-t-il ajouté. Van Leeuw avait précisé plus tôt qu'une troisième bombe n'avait effectivement pas explosé. Le parquet fédéral a précisé que des perquisitions étaient en cours «en plusieurs endroits du pays», notamment dans la commune bruxelloise de Schaerbeek, où ont été découverts un engin explosif et un drapeau de l'EI, selon le parquet. Les opérations se poursuivaient en soirée dans ce quartier, a constaté l'AFP. L'Etat islamique a revendiqué officiellement ces attaques, les plus sanglantes jamais commises dans la capitale de la Belgique et de l'Europe, montrant que ses réseaux restent capables de monter des opérations meurtrières. «Une cellule secrète des soldats du califat (…) s'est élancée en direction de la Belgique croisée», affirme le communiqué, accusant ce pays de n'avoir «cessé de combattre l'islam et les musulmans».