Le ministre Hamid Grine et TSA avouent leur appartenance à la fanfare du «qui tue qui»
TSA, ce site de passe où les clients politiques de toutes obédiences se bousculent pour y fertiliser le crétinisme et l’imbécilité, s’est senti morveux. Or, nous n’espérions pas tant : deux rascasses qui s’accrochent à un seul et même hameçon ; une seule cartouche et deux corbeaux de mauvais augure qui tombent. Les taupes qui, d’ici, alimentent le «qui tue qui» se sont dénoncées elles-mêmes. Le ministre de la Communication et son bidet TSA proclament leur allégeance à Mourad D’hina – le tueur de nos confrères – et ses acolytes installés en Suisse. Ils se joignent à eux pour accuser l’ancien ministre de la Défense nationale, Khaled Nezzar, de «crimes de guerre». Le déserteur, le lâche, le fuyard Hamid Grine accable ainsi l’ancien chef d’état-major de la courageuse ANP, par le truchement de sa serpillière électronique TSA, et remâche le discours des ennemis de l’Algérie dont il s’avère désormais clairement qu’il en est un. Le sinistre Hamid Grine et son site fast-food ne roulent pas pour l’Algérie ; ils font partie de la cinquième colonne qui étend ses tentacules à tous les rouages de l’administration avec des complicités au plus haut niveau de la hiérarchie. Ces comploteurs qui émargent à la DGED marocaine et à la DGSE française – nous y reviendrons avec plus de détails – nous narguent, parce qu’ils savent à quel point le pays a été affaibli par un pouvoir obnubilé par sa propre survie politique jusqu’à oublier de gouverner.
La réponse emportée de l’ancien réfugié casablancais pèche par mille et un défauts. Elle dénote une connaissance très approximative des faits «révélés», notamment en ce qui concerne le rachat de Divona – et non pas de Monaco Télécom – par SLC. Pourtant, le ministre qui siège au conseil du gouvernement eut largement le temps de consulter le dossier avant qu’il émît des réserves fondées sur une perception toute personnelle des affaires de l’Etat. Le sieur Hamid Grine s’est senti offusqué que le gouvernement ne s’opposât pas à la transaction, alors que notre Narcisse national est constamment «attaqué» dans Algeriepatriotique. Il sait aussi qu’Issad Rebrab avait également fait une offre, bien plus importante, semble-t-il. Mais le gobe-mouches «tsa-tsa» Hamid Grine oublie que, tout comme le mariage, un partenariat commercial appelle le consentement des deux contractants. Divona ne voulait pas de Cevital ; fallait-il les marier de force ? Décidément, Hamid Grine a le chantage chevillé au corps, lui qui vociférait ses menaces d’assèchement des encarts Djezzy au moindre signe de ponctuation qui ne seyait pas à ce gâte-papier, proclamé écrivain par des journalistes qui manquèrent de jugement parce qu’ils eurent la puce [gratuite] à l’oreille.
Quant au reste, nous laissons cet internaute qui a posté un excellent commentaire sur la page Facebook de ce bidule, répondre à notre place : «Quand on s’acharne quotidiennement sur les institutions, les personnes physiques et morales à longueur de publication, [il ne] faut pas s’étonner quand, à votre tour, vous l’êtes. A choisir entre vous et Nezzar, le choix est vite fait. On peut lui reprocher ce qu’on veut, puisque c’est un homme politique, mais vous, qui êtes-vous ? Qu’avez-vous fait pour l’Algérie ?»
A suivre…
M. Aït Amara
P. S. : Contrairement aux apparences, cet article n’est pas un pamphlet, mais juste la description d’un ministre et son cabinet de toilette. Toutes nos excuses à nos lecteurs pour les odeurs nauséabondes qui pourraient s’en dégager.