Décès de la militante anticolonialiste Aline Moussaoui
L’ancien membre du réseau Johnson, réseau de soutien en France à la Révolution algérienne, appelé aussi «Les porteurs de valises», Aline Moussaoui, s’est éteinte, dimanche à Paris, à l’âge de 86 ans, des suites d’une longue maladie, a-t-on appris auprès de ses proches. La veuve de Mahieddine Moussaoui, ancien cadre du ministère de l’Information du Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), détenu à l’époque par M’hamed Yazid, et membre fondateur de l’Agence de presse algérienne (APS), en décembre 1961, avait également travaillé au profit du Front de libération nationale (FLN) au sein de la Radio tunisienne, en animant des tranches horaires dédiées au combat des Algériens pour l’indépendance. Née Bouveret, Aline s’était liée à Mahieddine Moussaoui, après son installation en Tunisie, suite au démantèlement du réseau Johnson en France et sa séparation de son premier mari, le comédien, réalisateur et écrivain français anticolonialiste, Jacques Charby, décédé le 1er janvier 2006 à Paris, avec lequel elle avait rejoint le réseau Johnson, quelques temps après sa sortie de prison en France. Très active au sein du réseau Johnson d’aide au FLN, à partir de 1957, elle fut arrêtée et emprisonnée à la Roquette (Paris), en 1960. Réfugiée à Tunis, elle avait connu Mahieddine Moussaoui au ministère de l’Information. Elle a eu deux garçons de son mariage avec le défunt Moussaoui.
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