Ligue 1 : seuls 2 entraîneurs étrangers sur la ligne de départ contre 9 la saison dernière

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Souvent présents en force sur le banc de touche des clubs de Ligue 1 algérienne de football lors des saisons précédentes, les entraîneurs étrangers voient leur cote en nette baisse puisque seulement deux des 16 formations de l’élite nationale ont choisi de faire confiance à des techniciens d’outre-mer en vue de l’exercice 2016-2017 dont le coup d’envoi sera donné le 20 août prochain. Il s’agit du CS Constantine, qui a décidé de reconduire son entraîneur franco-portugais Didier Gomes da Rosa, en poste depuis huit mois et de la JS Saoura, qui vient d’engager le Français Sébastien Desabre dont il s’agit de la première expérience en Algérie.

La différence est de taille avec le début de l’exercice 2015-2016 où neuf techniciens étrangers étaient en poste en Ligue 1. Il s’agit d’Alain Michel (CR Belouizdad), Artur Jorge (MC Alger), Bernard Simondi (JS Saoura), Alain Geiger (MO Béjaïa et ES Sétif), Jean-Michel Cavalli (MC Oran), Hubert Velud (CS Constantine), Daniel Darko Janackovic (RC Arbaâ), François Bracci (RC Relizane) et Dominique Bijotat (JS Kabylie).

De tout ce beau monde, seul le Français Alain Michel a réussi à se maintenir en poste de la première à la dernière journée. Il n’a toutefois pas été reconduit malgré la troisième position (ex aequo avec la JS Kabylie) de son équipe à l’issue du championnat.

L’échec des Belouizdadis à se qualifier à une compétition internationale lui a finalement joué un mauvais tour. Ces techniciens étrangers, bien qu’ils soient présents en force lors de la saison écoulée, n’ont pas empêché de jeunes coachs locaux de leur voler la vedette. Miloud Hamdi et Lotfi Amrouche, pour leur première expérience sur le banc d’une équipe première, ont conduit l’USM Alger et le MC Alger à triompher, respectivement en championnat et en coupe d’Algérie. Un exploit qui n’a néanmoins pas plaidé en faveur des deux jeunes entraîneurs pour garder leurs postes.

Par ailleurs, six clubs de la Ligue 1 seulement n’ont pas changé de coach cet été, en l’occurrence la JS Kabylie, le DRB Tadjenanet, l’USM El-Harrach, le CS Constantine, le NA Husseïn-Dey et le nouveau promu, l’O Médéa. Trois techniciens font leur retour dans la cour des grands, en l’occurrence Nacer Sandjak (MO Béjaia), Djamel Menad (MC Alger) et Omar Belaoui (MC Oran). Adel Amrouche, ancien sélectionneur du Kenya, lui, s’apprête à vivre sa première expérience d’entraîneur dans le championnat algérien après avoir été nommé à la tête de la barre technique de l’USMA. Un seul club est encore sans entraîneur, le RC Relizane qui compte engager un technicien algérien établi à l’étranger, à savoir Ismaïl Djellid.
R. S.

Comment (2)

    Footaise
    6 juillet 2016 - 2 h 23 min

    Si on est vraiment patriotes,
    Si on est vraiment patriotes, on devra se pencher sur la question des salaires des joueurs et entraineurs de football qui gagnent des salaires faramineux alors que les explorateurs, les ingénieurs et techniciens en forage de la Sonatrach ne gagnent même pas le 1/4 de ces salaires alors que c’est grâce à eux que cet argent du pétrole est disponible. Tous les clubs professionnels, en étant des sociétés par actions doivent être au même pied d’égalité du point de vue financement public. L’état ne doit donner aucun centimes à ces clubs. Mais hélas, puisque le foot est politisé, certains Walis, certaines APC pour calmer leurs populations et cacher leurs mauvaises gestions distribuent des milliards pour des clubs qui ne produisent rien du tout. Pour quoi alors ne pas aider les autres entreprises privées qui créent de l’emploi. Le MCA, l’ESS, le CSC et la JSSaoura ne doivent pas bénéficier de l’argent du contribuable, sinon il faudra faire de même pour les 32 clubs professionnels ( professionnels sur papier uniquement). C’est cela qu’on doit dénoncer, Dans le monde entier aucun pays ne paye des joueurs ou des entraineurs qui n’ont même pas le niveau de lycéen avec des sommes qui rendent le petit peuple fou de rage. Si on s’amuse à critiquer tout ce qui bouge alors dénonçons cette politique de gaspillage d’argent du pétrole qui doit revenir à tous les algériens pas uniquement aux clubs subventionnés par les entreprises publiques et les administrations locales.

    kafiz nadir
    5 juillet 2016 - 6 h 48 min

    Donner la chances au
    Donner la chances au compétences locaux est une très bonne initiative .

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