La Grande-Bretagne réaffirme son respect des droits du peuple sahraoui et s’oppose à la spoliation de ses ressources
Le gouvernement britannique a réaffirmé la semaine dernière sa position qui respecte les intérêts et les droits du peuple sahraoui et s’oppose à la spoliation des richesses et des ressources sahraouies par le Maroc. «La position du gouvernement britannique concernant toute activité commerciale au Sahara Occidental est claire, constante et conforme à l’avis consultatif de l’ONU publié en 2002 qui prévoit la nécessité de respecter les souhaits et les intérêts du peuple sahraoui», a indiqué Tobias Ellwood, sous-Secrétaire parlementaire aux affaires étrangères du Commonwealth et ministre britannique chargé de la région MENA (Moyen Orient et Nord Afrique). Ellwood répondait à une question écrite posée par le député Allan Brown au Ministre britannique des Affaires étrangères et du Commonwealth sur l’organisation d’un referendum au Sahara Occidental et la spoliation des ressources dans les territoires occupés du Sahara Occidental. Quant à l’implication de compagnies étrangères dans des activités commerciales au Sahara Occidental, Ellwood a précisé que le gouvernement britannique «appelle sans cesse les sociétés désirant investir au Sahara Occidental à se conformer à l’avis consultatif de l’ONU et à demander un avis juridique avant de se lancer dans toute activité commerciale dans la région».
A la question de savoir si le ministère britannique des affaires étrangères allait demander «au niveau du Conseil de sécurité de fixer une date pour un referendum libre et juste au Sahara Occidental», Tobias Ellwood a indiqué qu’il était «dans l’intérêt des deux parties de parvenir à une solution définitive au conflit». La Grande Bretagne «encourage les deux parties à coopérer avec les Nations Unies en vue de parvenir à une solution mutuellement acceptable qui pourvoie à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental», a-t-il estimé. Les questions de Brown interviennent à moins d’une semaine de l’interpellation du Foreign Office par le député du parti libéral-démocrate et rapporteur du groupe parlementaire pour le Sahara Occidental, Mark Williams sur les derniers développements au Sahara Occidental. Williams s’était interrogé, à travers ses questions écrites, si le gouvernement britannique allait demander lors de la réunion du Conseil de sécurité, tenue le 26 juillet, l’introduction de la surveillance des droits de l’Homme parmi les prérogatives de la MINURSO. Les démarches prises par la Grande Bretagne depuis l’adoption par le Conseil de sécurité, en avril dernier, de la prorogation du mandat de la MINURSO, afin de réaliser une avancée dans l’organisation d’un referendum au Sahara Occidental figuraient parmi les préoccupations du député. Le député Allan Brown avait présidé, en avril dernier, une séance intitulée «le Sahara Occidental et l’autodétermination», au niveau du parlement britannique, qui s’est déroulée en présence de plusieurs députés britanniques et de membres du groupe parlementaire pour le Sahara Occidental, outre d’un représentant du gouvernement.
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