Le festival international du cinéma de New York rend hommage à «La Bataille d’Alger»

Scène du film culte«La Bataille d'Alger». D. R.

Le film algérien La Bataille d’Alger sera à l’honneur  lors de la 54e édition du festival international du cinéma de New York qui se  tiendra du 30 septembre au 16 octobre, lit-on sur le site électronique du festival.  Réalisé par l’italien Gillo Pontecorvo en 1966, La Bataille d’Alger  sera projeté dans la catégorie Revivals à l’occasion du 50e anniversaire de  sa première diffusion lors de l’ouverture de la 5e édition de ce festival en  1967.   

Plusieurs films entrant dans cette catégorie et ayant marqué le cinéma  international seront présentés durant cette manifestation dont L’argent (1983)  du réalisateur français Robert Bresson, Harlan Cointy USA (1976) de l’américaine  Barbara Cobel, Ugetsu Monogatari (1953) du réalisateur japonais Kenji Mizojusci  et Panique (1947) du réalisateur français Julien Duvivier. 

Le film La Bataille d’Alger, une co-production algéro-italienne a  reçu plusieurs prix dont le Lion d’Or pour le meilleur film au festival de Venise  (Italie) en 1996 et a été nominé deux fois aux oscars en 1967 et 1969. Le film, une des meilleures œuvres du cinéma algérien, évoque la lutte  du peuple algérien contre le colonialisme français pour le recouvrement de son  indépendance.  La France avait interdit la diffusion du film durant un demi-siècle  car représentant une dénonciation manifeste de ses crimes en Algérie.

  La Bataille d’Alger a déjà été présenté en 2012 dans plusieurs festivals  du cinéma américain à l’occasion du cinquantenaire de l’indépendance de l’Algérie. La 54e édition du festival verra également la diffusion de nouveaux  films tels que 20th Century Women (2016) de l’américain Mike Mills et The  Lost City (2016) de son compatriote James Gray Organisé par l’association des films du centre Lincoln (Film Society  of Lincoln Center) depuis 1963, le festival international du cinéma de New York a pour objectif de faire connaître les meilleurs films produits par des réalisateurs  connus et de jeunes cinéastes aussi bien de l’intérieur qu’à l’extérieur des  Etats Unis. 

R. C. 

Comment (7)

    salim samai
    27 août 2016 - 9 h 30 min

    Pour l´histoire! Il est
    Pour l´histoire! Il est permis parfois de jouer á Tartarin et de fanfaronner!
    Entre 1977 et 1980 (je ne me rappelle pas exactement), NOUS, une poignee d´etudiants Algeriens avions projeté le Film á la N.Y.U. School of Law!

    A l´epoque dans le dormitory (cite U) de la meme Faculte, j´avais collé á la porte de ma chambre la Photo de Khomeini. Je ne regrette rien et en profite pour rendre Hommage á l´Esprit de Coexistence dans la Diversite de NYCity et des USA!

    moh tagara
    15 août 2016 - 23 h 31 min

    Pour revenir au film «  »la
    Pour revenir au film «  »la bataille d’Alger » dans le commentaire du journaliste R.C ,il n’a même pas cité le nom de YACEF SAADI……(je doutes que cela soit une erreur…) et mon cher TARZAN tu veux que notre culture soit divulguée….ILS ONT TOUS LE COMPLEXE DE L’ETRANGER (esterophilie)….tous les mêmes !
    Mon cher journaliste R.C SACHES QUE yacef saadi a écrit les 3 tomes de la bataille d’alger : ensuite l’ITALIEN GILO PONTECORVO l’ a lu et il a voulu en faire un film d’aventure et d’amour en proposant l’acteur paul newman (ou steve mc queen je crois) avec une histoire d’amour à l’américaine (héros américain).
    .Yacef saadi a refusé ,il a voulu en faire un film historique ;à la fin le seul qui pouvait jouer ce role ,c’était yacef saadi lui même…
    C’est le seul fil au monde où il n’y a pas de héro (maricani), le seul acteur et héro était
    le peuple : CE N’EST PAS DE LA DEMAGOGIE !!!!
    C’est yacef saadi qui a tout payé; le film est 100% algérien..
    En outre, une information pour notre journaliste R.C , saches que les italiens l’ont fait passer pour leur film et ilsont encaissé les droits d’auteurs au détriment de yacef saadi durant des années..
    Par un fait de hasard ,des proches ont remarqué cette usurpation et YACEF SAADI a été remis dans ses droits…..
    Les américains pour le film invitent yacef saadi pas les italiens….
    Au moins commencons à defendre KHOBZ EDDAR
    Salutations
    moh tagara

      tahar
      18 août 2016 - 4 h 44 min

      et aussi, en passant, un
      et aussi, en passant, un petit clin d’oeil à l’acteur qui a incarné ali lapointe. Brahim hadjadj, un citoyen lambda, natif et habitant des eucalyptus, plus précisément cherarba, dans la banlieu d’Alger. On raconte qu’il a été repéré au souk el harrach, à l’epoque ou ce souk existait encore (en contrebas de sainte-corrine ou cinquouri comme l’apellent les harrachis). Il a également joué dans d’autres films comme « patrouille à l’est. » ou « chronique des années de braises » , l’etranger, l’opium et la baton, le doigt dans l’engrenage ou les folles années du twist.
      Il est décédé en 1996, Allah yerhmou.

    moh tagara
    15 août 2016 - 23 h 06 min

    CHER TARZAN ,pour ton info
    CHER TARZAN ,pour ton info les marocains ont créé le billal marocain avec les chansons de notre billal………….
    Tant qu’il y aura des algériens qui pensent que l’on étaient mieux au temps de la France….et que si l’Algérie venait a être envahie ils ne lèveraient plus le petit doigt….cela veut tout dire…allah ghaleb
    Regardes le marocain aime son pays et il le défend ,nous………………
    a bon entendeur salut

    séha
    15 août 2016 - 14 h 59 min

    bravo TARZAN vous êtes un
    bravo TARZAN vous êtes un vrais algérien!!!! et un grand TARZAN vous mérite le pseudo de TARZAN!!!!

    CORDIALEMENT séhab votre vrais Compatriote quand je lis des choses comme ça

    je ressent la fierté en moi d’être algérien Mais quand je lis SAIDANI j’ai honte d’être algérien!!!!!

    pegasse
    11 août 2016 - 19 h 14 min

    L’un des seuls film parlant
    L’un des seuls film parlant de l’histoire de la guerre d’Algerie, notre histoire,culture et identite se cantonne a ca,avant c’etait le neant et apres c’est le vide intersideral,il y’a quelque chose de pourri dans le royaume du Danemark ecrivait Shakspeare

    TARZAN
    9 août 2016 - 12 h 18 min

    ce message est destiné au
    ce message est destiné au ministre algérien de la culture.
    Monsieur le Ministre, vous savez pertinemment que la culture et l’histoire sont la vitrine d’un pays et de son peuple. Si la France a une telle Aura aujourd’hui dans le monde, c’est grâce à sa culture raffinée et son histoire qui y rattachée. Si les américains dominent le monde, c’est aussi grâce à leur communication si efficace et une culture moderne (cinéma, musique) qui inonde le monde. Si les Beatles étaient plus célèbres que Jésus, c’est aussi grâce à la culture (musique). Un pays est respecté non pas par sa puissance militaire, ou par ses pétro-dollars, mais par sa culture. Souvent l’histoire d’un pays ô combien glorieuse et riche soit elle ne suffit pas à donner au pays une distinction particulière et universelle (Italie, Grèce..). Or, nous constatons depuis une dizaine d’année que le Maroc détournent d’une manière agressive et extrêmement bien structurée et ordonnée notre histoire et notre culture. Tous les Marocains s’y mettent comme si qu’ils avaient reçu une instruction stricte du Makhzen pour accomplir leur mission. Dernièrement (pour ouvrir juste une parenthèse) au musée du Louvre à Paris, on a assisté à une suprématie du Maroc sur le Maghreb et l’Espagne par un puissant « empire marocain ». Cet empire, qui n’a jamais existé, est un mensonge délibéré du Maroc avec la complicité de la France pour falsifier l’histoire du Maghreb et donner plus de poids politique au Maroc dans le monde actuel notamment dans le conflit sahraoui. Et bien sûr, par la même occasion, réduire l’Algérie à moins que rien.
    Ils détournent ainsi, impunément et sous les yeux de nos autorités muettes et totalement absentes car incompétentes, nos héros historiques qui avaient pourtant écrit les plus belles pages de l’histoire du Maghreb malgré les trahisons systématiques et répétitives du Maroc à leur égard. Je tiens à vous rappeler avant de fermer cette parenthèse, que le plus grand crime que la France ait commise en Algérie est celui de la destruction de notre mémoire et de notre histoire. Nous attendons avec impatience que l’Algérie réclame sous peine de poursuite devant les tribunaux internationaux, nos archives, nos livres d’histoire (pour certains datant de plus mille ans consultables sur gallica (site internet)) et nos manuscrits cachés dans différents endroits en France, sans parler des vestiges et autres œuvres artistiques !
    Mais revenons à la culture, les Algériens commencent à se rendre compte (hélas tardivement, c’est selon le degrés de leur intelligence et perceptions) que le Maroc et les Marocains sont en train de détourner d’une manière scandaleuse et éhontée notre histoire et nos héros (Tarek ibn Ziad, Émir Abdelkader, Abdelmoumen etc.) , notre musique (chansons et chanteurs algériens, détournement de son styles de musique car devenus célèbres dans le monde raï par « raï marocain », châabi par le « châabi marocain » afin de dénaturer notre créativité et s’associer à leur paternité), notre gastronomie (ils apprennent les recettes algériennes pour voler notre pâtisserie et plats nationaux), la mode (caftan et burnous qui deviennent marocains), sans parler de nos us et coutumes (dzeghride, notre vocabulaire…). Une véritable campagne médiatique, anti algérienne sur le Net est menée avec succès et sans aucune déclaration de guerre, mais bien au contraire de simples formules genre « hna khout » (nous sommes vos frères) suffisent pour anesthésier et hypnotiser un Algérien naïf.
    La question que je me pose est : que fait l’État algérien pour mettre en garde les Algériens, pour les informer et les prémunir contre cette guerre médiatique nuisible pour l’image de l’Algérie et des Algériens? Que fait le ministère de la culture et surtout l’ONDA pour préserver le patrimoine culturel algérien, les artistes algériens et leur familles ? Que fait l’État algérien pour remettre la culture algérienne sur le piédestal pour marquer sa supériorité réelle et depuis toujours au Maghreb ? Qu’attend le directeur de l’ONDA pour poursuivre les « artistes » délinquants marocains tels que saad lemdjared et bien d’autres qui exploitent les chansons algériennes en les faisant passer pour de la musique issue du patrimoine culturel marocain, là où ils se produisent dans le monde. Je vis à l’étranger et je voyage beaucoup, savez vous que toutes les chansons algériennes qui sont devenues célèbres sont détournées par des Marocains et par un tour de passe-passe toutes les populations du monde croient qu’elles sont marocaines ? Pourquoi l’ONDA n’aide pas financièrement et juridiquement les chanteurs algériens ou leur familles pour les chanteurs décédés (qui vivent dans la misère), de poursuivre les chanteurs marocains devant les tribunaux internationaux pour non paiement des droits d’auteur et déclarations frauduleuses aux organismes qui régissent les droits d’auteur  dans le monde? Saad lemdjared est en train de piétiner nos artistes en exploitant leur créativité pour devenir une célébrité mondiale que le Makhzen exploite pour tromper le monde sur la grandeur du Maroc et sa supériorité sur l’Algérie. Le pire, c’est que les Marocains lancent des rumeurs comme quoi nous sommes un peuple de terroristes et eux pour des diffuseurs de la lumière au Maghreb. Si demain on n’aura plus de pétrole alors nous serons le peuple le plus méprisable au monde. L’État doit remplacer le directeur de l’ONDA par un cadre plus compétents, dynamique et veillant au rayonnement de la culture algérienne et de ses artistes que le Maroc offre la nationalité marocaine pour mieux les manipuler et gérer leurs fortunes. Le directeur de l’ONDA n’est qu’un simple vendeur de timbres pourris aux producteurs algériens et a pour seule mission c’est de poursuivre les vendeurs en savates de disques gravés en Algérie. Il faut que ça change si on veut sauver l’Algérie et son avenir, sa culture et son histoire et surtout créer toutes les conditions pour avoir une jeunesse épanouie et créative. L’Algérie est en danger de mort, que le Makhzen avec le soutien des pays ennemis de l’Algérie mène une guerre de communication et de désinformation contre l’Algérie avec une efficacité redoutable. Ils appliquent les méthode de Machéavel : un mensonge aujourd’hui devient un doute dans 5 ans et une réalité dans 10 ans. Laisser un mensonge marocaine sans réponse, sans un démenti cinglant, c’est affaiblir les Algériens la désintégration de l’Algérie.

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