Une conférence d’Imrane Hossein interdite : ces vérités qui font peur aux Suisses
L’exégète Cheikh Imrane Hossein a été empêché par les autorités suisses d’animer une conférence qui était programmée à Genève ce samedi, après qu’une trentaine de militants d’extrême-gauche, «actionnés par le système», aient manifesté contre l’organisation de cet événement. Bien que mille personnes se soient inscrites pour prendre part à la rencontre, la police genevoise l’a interdite sous un prétexte fallacieux, arguant qu’il risquait d’y avoir des violences si la conférence devait être maintenue. Cheikh Imrane s’est alors rabattu sur les réseaux sociaux pour présenter son exposé sur de nombreuses questions liées à la géostratégie et à l’hégémonisme de l’Occident interventionniste. «Je proclame à partir de la ville de Genève que la vérité ne peut pas être étouffée», a affirmé Imrane Hossein, avant d’entamer son intervention, dans un message aux responsables politiques suisses. Une des principales thèses de ce théologien, qui a fait une partie de ses études supérieures dans ce pays, est la nécessité de se démarquer du système financier mondial actuel qui a appauvri la grande majorité de l’humanité et enrichi les puissances impériales. Pour lui, le retour au standard de l’or et l’abandon des transactions en dollar américain est la seule voie possible pour sauver le monde de la catastrophe.
Théologien pacifiste prônant le savoir et l’entente entre les religions, Cheikh Imrane Hossein a toujours condamné le terrorisme. Il accuse des forces occultes d’être derrière la vague de violences qui secoue le monde entier sous couvert de l’islam. Pour lui, «ces forces sans scrupule n’ont aucun problème à déverser les mensonges et perpétrer des attaques terroristes sous un faux drapeau, pour, ensuite, en faire porter la responsabilité aux musulmans». Opposé à la secte des Frères musulmans, ce spécialiste de l’eschatologie islamique a soutenu, à diverses occasions, que cette organisation extrémiste égyptienne «a manqué de vision et cela a permis à Washington de la manipuler». «Le manque de vision des Frères musulmans est allé en empirant quand ils ont rallié les mouvements saoudien et qatari et ouvert les portes de l’Egypte aux prétendus combattants pour aller se battre en Syrie, condamnant le gouvernement syrien et soutenant l’insurrection pour le renverser.»
Au sujet du califat, Cheikh Imran Hossein ne cesse d’expliquer comment les sionistes ont exploité cette vérité, en créant le groupe terroriste Daech. Selon lui, les sionistes obéissent à un agenda bien précis qui les mènera, in fine, au déclenchement d’une guerre qui est déjà programmée. Pour ce faire, ils ont lancé une vaste opération de propagande contre l’islam et les musulmans. «Les sionistes créent leurs propres conditions pour pousser le monde à penser que l’islam redevient une force puissante, qu’un califat islamique se remet en place et que les musulmans vont se mettre à massacrer les juifs en Israël», soutient-il, convaincu que le terrorisme islamiste participait d’une «offensive de propagande» dont le but inavoué vise à permettre à Israël de déclencher une guerre avec des armes et des technologies que les Arabes ne possèdent pas.
Les vérités de Cheikh Imrane Hossein dérangent au plus haut point en Occident et, à plus forte raison, en Suisse, un pays qui regroupe le plus grand nombre de banques impliquées dans le blanchiment de l’argent sale, dont celui du terrorisme.
Karim Bouali
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